J'aurais voulu...



J’aurais voulu sourire
Lui dire les papillons
De mon cœur qui chavire
À murmurer son nom

Je brûlais à ses feux
Jusqu’à c’que tout à coup
Elle dévore sous mes yeux
Tout mon tiramisu !

Coucou à tous !

Bon, allez, je me pose un instant
Dans le feu brûlant d'un vieux Lagavulin...

C'est parti !

Dans l'haleine acide d'un matin funambule
Le flot alangui la déposa
sur la plage exaspérée des cris
d'oiseaux poudreux et gras

J'étais là, dans le matin poisseux de brume
Attendant l'arrivée improbable d'un soleil vacillant
Le regard plongé dans l'aurore framboise
D'un ciel de PAPILLON.

Dans son linceul de dentelles et d'écume
Je vis
Un SOURIRE sur ses lèvres fragiles
Comme une balise dans la mémoire des sables

Elle portait le nom d'un songe
Celle qui,
Dans l'éternité hâtive d'un serment amoureux
trompas
Cet artiste génial et méconnu que nous appelons VIE

Dans sa main opaline,
Une écaille de pin
gravée que quelques maux :
« Ceux qui ont peur de la mort
Sont ceux qui ont peur de l'amour »

Et pis c'est tout.

Bon, j'ai le droit à mon TIRAMISU ?

Bonne soirée

Vas-y Tiramisu, tire-moi vers le haut*,
Chocolat et café feront chacun une aile,
Un peu de Marsala, vertige en pays chaud.

Ô délice dansant, le feu d'une chandelle,
Soir de fête à Venise - ambiance cotillons -
Ô baiser trop gourmand d'une femme fidèle !

C'est un envol sucré de tendres papillons
Et l'oubli d'une dispute en clair éclat de rire,
Ce goût de passion en bouchée aiguillons.

Vas-y Tiramisu, tire-moi ce sourire !


* Tiramisu, du vénitien tirime sù, « tire-moi en haut »

Le texte est une terza rima.

Et son SOURIRE, lèvres entrouvertes, yeux rieurs...
Faisait frétiller en moi des millions de PAPILLONS rêveurs...
Du coup, pour me donner une contenance, j'ai repris une part de TIRAMISU!



Improse du midi pardon... j'ai faim...!

- ORAGE, oh! désespoir...

- Non, c'est Oh! Rage! Oh! Désespoir (vieillesse ennemie tout ça...)

- Oui, bon, ça va... je ne suis pas poète...

- Moi non plus, mais je sais que la rose' est rouge et la JONQUILLE jaune...

- BILLEVESÉEs! Les roses peuvent prendre toutes les couleurs de l'arc-en-ciel et les jonquilles ne sont pas des boutons d'or...

- T'es sur que t'es pas poète?



(Scuzi pas de prose ce coup-ci un petit dialogue de sourds... genre mise en place théâtrale...)

Poète connais-tu le pur instant frivole,
Cette billevesée, oui ce propos badin
Qui fait que le lâcher de chaque mot s'envole,
Bien plus léger que l'air ou la fleur du jardin ?

Qu'importe à la jonquille une fureur d'orage,
Tous les nuages gris et la colère de l'eau.
Elle glisse la vie ainsi que le carnage
Implacable et soudain des lacets de la faux.

Désolé j'ai composé pour l'idée première ( 3 premier mots )donc je le poste quand même merci de votre indulgence.

Firmament vallée amertume

Firmes à la nacelle des astres en saphir
Firent voyage de fermentation en képhir
Malaxés d’étoiles en leurs anonymats
Maestro s’amuse des richesses en climat
Mention spéciale à l’émerveillement
Mentor tu es à l’infini firmament.
Vacillant tu ondules tu viens et tu vas
Vagabonde ton sillon nous encuva
Les gorges dans la lie ont bu le lait
Laissant ton empreinte en vallée
Âcreté quand tu nous saisis de tes bras
Après l’affliction de la soie de tes draps
Mériterai-je encore ton acide mer
Mercantile qui se saisit de l’éphémère
Tubulaire enrôlée par la mélancolie vêtue
Tu le sais quand la douleur s’accentue
Me soufflerais-tu les us et les coutumes
Meublant jour à jour mon amertume.

L'amertume est une vallée qui plonge dans le vide, le même vide qui s'oppose au firmament.

{modéré par Estelle2L : merci d'utiliser la fonction éditer des posts ou vous abstenir de poster deux messages à la suite, merci, j'ai fusionné les deux interventions}

j'ai oublié le bonjour voilà qui est fait.

Bonjour,


La belle était couchée au milieu des jonquilles
Où sa robe étalée formait une corolle
Que le vent soulevait en lourdes vagues folles
Et mes doigts s’y plongeaient telles des banderilles.

Elle riait d’un rire qui appelait l’orage
Mes lèvres à son cou s’enivraient des parfums
De vanille sucrée et de tendre jasmin,
Et dans sa chevelure, oubliaient d’être sages.

Mais tandis que la nuit s’avalanchait sur nous
Et que j’ornais d’aveux le sel de mes baisers,
N’y trouvant que mensonges et billevesées
La douce s’en alla retrouver son époux !

Bonjour tout le monde,

Je vois que la source d'inspiration ne se tarit guère, quel travail ! Cela ne manque ni d'humour, ni de profondeur ou de légèreté. Voici un nouveau lot comme promis :

NUIT
CAPRICE
ROBUSTESSE

Voilà des termes qui méritent réflexion. Je me demande si je m'adonnerais au jeu cette fois-ci. Foi de Siebby, les retardataires ne seront pas brimés dans le petit exo amigo.

Bon après-midi,

Siebby.