Ménélas arpentait la grève, furax. La mer débile roulait ses sempiternelles vagues, l'AZUR déployait son monotone drap uniforme. Le roi de Sparte grommelait in petto en fronçant ses épais SOURCILS. "Par le Styx, je l'aurai, ce FOURBE de Pâris!"
Après mûre REFLEXION, il se rendit à la tente d' Achille.
- Range les ESCARPINS, Patrocle! lança le héros lorsqu'il vit arriver la silhouette massive du malheureux mari d'Hélène.

Des escarpins agrémentés de 12 centimètres de talon, c'était plus que sa réflexion ne pouvait en admettre!

- Fourbe !

Hurla t'il en levant les sourcils vers l'objet de sa colère, une femme (objet donc) longiligne aux courbes gracieuses.


- Si vous pensez de la sorte me détourner de vos yeux azur, vous vous trompez honteusement.

C'est ainsi que Jamel D (nous préserverons son anonymat) se retrouva à lorgner les seins d'Adriana K (nous ferons pareil) aux Césars...

De réflexion, point.
Devant l’escarpin, esprit dans la ouate.
Le portefeuille ne fait pas le malin
Sourcil levé, la vendeuse rêve azur et tend la boite.

(poésie de fille...)

Ah, zut, j’ai oublié fourbe… c’que c’est de vieillir…

De réflexion, point.
Devant le fourbe escarpin, esprit dans la ouate.
Le portefeuille ne fait pas le malin
Sourcil levé, la vendeuse rêve azur et tend la boite


(toute façon, je compte pas les pieds, dans une boutique de chaussures...)

Citation :

Toc-art passe en sifflotant...


Juchée sur ces foutus escarpins
Qui lui donn’ des grâc’ d’oiseau blessé
A cause de la réflexion fourbe
D’un pauvre mec qui n’a rien compris

Elle boite du soir au matin
Pour voir luir’ sous les sourcils froncés
Du con, l’azur, à zieuter ses courbes
Puisque son amour est à ce prix.

Triste soir
Quand le silence tombe, fatidique, chape scellée et lourde de larmes contenues.
Tu rêvais, ma sœur… Tu rêvais d’amants de lumière et de saris brodés.
Tu rêvais devant l’écran de palais aux délices, d’heures voluptueuses et de thés raffinés.
Ton père t’a vendue à l’homme de la ville, tu n’es qu’une opportunité, quelques milliers de roupies dans son escarcelle.
Triste soir.

O journée FATIDIQUE! O Pourquoi suis-je né? Me voici galérant sur le glauque trottoir, alors que tout à l'heure, le bonheur était là, qui me tendait les bras. Gratos! La donzelle en SARI, aux courbes VOLUPTUEUSES, qui me faisait de l'oeil, je l'ai laissée passer! Et me voici penaud en quête d'un plaisir à portée de ma maigre ESCARCELLE dans ce Bombay sinistre! Maudit soit le nigaud qui jamais ne saisit les OPPORTUNITES!

Ah cette nuit fatidique où je me suis fait piquer mon escarcelle, déchirer mon sari en chemin pour Sarcelle, et ai perdu par la même mon unique opportunité d'être proclamée sosie d' Indira Ghandi aura changé ma vie... et dire que j'aspirais à des lendemains voluptueux... aujourd'hui j'aspire et c'est tout!





(prose misogyne)

J'ai aimé un jour une douce.

Elle cachait ses pensées lubriques sous des formes voluptueuses,
dissimulait ses amants sous son sari déployé en arc-en-ciel.
Du rasoir sorti de son escarcelle, elle jouait sur mon corps.

Au moment fatidique, mes lèvres tendues en un baiser,
L'importunée a offert à l'impertinent l'opportunité
de mourir cygne et de renaître phénix.


hum. heureusement qu'il y a cet espace pour que je tente des poésies de temps en temps ^^