Vive la Bretagne, vive les Bretons !


Là-bas, ils ont des chapeaux ronds.
Ça leur fait comme une rondelle
Qu’ils portent dessus la cervelle
À Saint-Malo, les gais lurons.
Ils boivent dans de grands chaudrons
Tout le marc de la citadelle.
Là-bas, Ils ont des chapeaux ronds.
Ça leur fait comme une rondelle.

Ils se finissent aux litrons
Avant qu’enfin le soir chancelle
Et se réveillent à la selle
La tête dans le potiron.
Ça leur fait comme une rondelle.




(par avance, toutes mes excuses pour ce déplorable cliché... mais n'en profitez quand même pas trop en ce 14 juillet !)

J’oubliais : j’espère que mon dernier rondel ne va pas encore choquer notre ami Ludi

@ Olivier : Désolé d'avoir tourné la page, Elise ne méritait pas ça.

Variante (le petit hommage que je rends à Bashung fera certainement sourire Myndie )


Le citron d'Elise

Qu’il est doux le citron d’Elise
Que j’aime caresser le matin
Dans le fin fond de mon jardin
En lui montrant ma Tour de Pise.

Elle est sa petite entreprise
Qu’elle tient très fort dans ses mains.
Qu’il est doux le citron d’Elise
Que j’aime caresser le matin

Lorsqu’elle soulève sa chemise
Ma baguette se change en pain
Et tout en chantant ce refrain
Elle joue avec mes 2 cerises :
« Qu’il est doux le citron d’Elise
Que j’aime caresser le matin »

Met, où est la peau lisse ?

Nous gouttons plaisirs des rondels.
Taquins, coquins, malins, y sont !
Gratteurs de papier virtuel,
Au corps sage des mots nichons !

Pour d'un éclair sentir frissons,
Peaux aiment le sensationnel,
Nous gouttons plaisirs des rondels.
Taquins, coquins, malins, y sont !


Se rêvant plaisirs éternels,
Vers tel tranches de saucissons,
S'avalent sans modération.
Mais Olivier mis le bordel,
Nous gouttons plaisirs des rondels.

Citation :
C’est vrai, Margueritec : nous les mecs, on est des vrais bourrins...


Citation :
T’as rien pigé, Olivier. Dans ton premier j’ai été outré par ce vers :
« toi qui sens si bon la fraîcheur »
T’as changé le meilleur, c’est ballot.

Et je vois que tu récidives avec :
« dans le fin fond de mon jardin »
T’as vraiment envie qu’on se fasse virer ?

Si la modération n’était pas en vacances, y’a longtemps qu’on serait au placard. Ou alors, c’est toi qui la séquestres. Je te préviens tout de suite, je paierai aucune rançon.

Ludi
Qui retourne ramasser des figues et des concombres. Bye Bye les poètes.

Citation :

Comment il s'en sort bien ! T'es vraiment trop fort Ludi !

Une autre variation qui me fait bien rire et que j'ai plaisir à partager avec vous.
PS : il y a 9 pieds au vers 10 mais tant pis


Le citron d'Elise

Qu’il est doux le citron d’Elise
Que j’aime caresser le matin
Dans le fin fond de mon jardin
En lui montrant ma Tour de Pise.

Elle est sa petite entreprise
Qu’elle tient très fort entre ses mains.
Qu’il est doux le citron d’Elise
Que j’aime caresser le matin.

Lorsqu’elle soulève sa chemise
Ma baguette magique carmin
Se métamorphose en gros pain
Et là, commencent les bêtises.
Qu’il est doux le citron d’Elise
Que j’aime caresser le matin.



PS : je voulais faire un joli jeu de mots avec "braguette magique" mais 8 pieds sont trop peu

et si ta baguette était une flute ou une miche ?

Citation :
Il y a aussi 9 pieds au vers 6 :
« Qu’elle tient très fort entre ses mains. »

J’ai la solution. On pourrait se contenter de :
« Qu’elle tient très fort dans sa main »
Une seule devrait suffire, non ? T’es peut-être pas Rocco Siffredi non plus ?

Ou à la rigueur : « Qu’elle tient fort entre ses mains. »
Y’a peut-être pas besoin de tant serrer non plus !
Tu prendrais pas la grosse tête en devenant poète ?

Ludi
rococo