(bon en fait je participe tout de suite, au débotté et hop)


Faut-il préférer le bonheur à la vérité ?

Une célèbre intellectuelle du début du vingt et unième siècle avait affirmé "N'ayez pas peur du bonheur, il n'existe pas". Mais si on en croit cet autre philosophe maintenant oublié, "les vérités sont des illusions dont on a oublié qu'elles le sont".

Alors comment préférer ce qui n'a pas d'existence à la virtualité, ou inversement ? Il faut tout simplement envisager que ce n'est pas le bonheur ou la vérité qu'on recherche puisque l'un comme l'autre sont évanescents. En effet, tels des mirages, ils s'éloignent à mesure que vous les approchez et lorsque vous croyez enfin les saisir, vous n'embrassez que le vent sec du désert.

L'objet de la quête n'existant pas de façon intrinsèque plus que le mythique Graal (désolé pour les amoureux de cet ancien chef-d'oeuvre cinématographique ou jouait le regretté Harrison Ford), toute la question se centre alors sur l'essence de la quête elle-même. D'ailleurs, "l'important n'est pas le but mais le chemin pour y arriver" comme avait écrit cet auteur pour enfants il y a de nombreuses années.

Mais quitte à courir après une chimère, laquelle faut-il choisir ? Il suffit pour répondre de savoir que la vérité s'habille volontiers d'une chemise et se camoufle derrière des paravents car il semble qu'elle ne soit pas si admirable que ça dans sa virtuelle et crue nudité. Alors qu'un bonheur, lui, ne vient jamais seul, c'est un fait bien établi. D'ailleurs, pour soligner cet étatt de fait, un éminent chercheur en métaphysique avait rappelé dans une de ses oeuvres que "le bonheur, ça ne se trouve pas en lingost mais en petite monnaie". Limpide.

Ainsi, il est plus aisé de courir après le bonheur qui est multiple qu'après la vérité qui passe son temps à se dissimuler. Plus aisé, cettes, mais pas forcément plus agréable puisque "In vino veritas", comme le rappelait clairement la devise de notre ancien mais ô combien regretté Président Borloo.

Il conviendra dès lors de s'interroger : "la recherche du bonheur, certes plus simple est-elle plus édifiante que la démarche existentielle à base de tanins fermentés pour la métabolisation de son surmoi ?". Ce sera l'objet de mon intervention de la semaine prochaine.
Merci de votre attention.

Et après postage, je m'aperçois qu'en plus je bénéficie de la royale autorisation. Que demande le peuple ? =)

Allez c'est reparti pour la plus grande joie des grands et des petits (oui on m'a suggéré que Rosebud et Costic n'étaient pas bien grands...ce qui je vous l'accorde n'est que calomnie!)

Alors aujourd'hui je vous propose:

Écrivez un poème ou une nouvelle (maximum 2500 caractères sans les espaces) à partir de ces mots du chanteur Béranger:

"Dos à la mousse
Brindille aux dents
La vie est douce
En attendant"

(la chanson est là: les squelettes - Béranger)

Bon courage à tous ! Et si des nouveaux participants veulent se joindre à nous ils seront les bienvenus !)

Enjoy !

Je fais 1m76, moi, Monsieur! La moyenne nationale Frrançaise, Monsieur! Je ne permettrai pas qu'on envisage que je sois petit, Monsieur.

C'est çui qui dit qui est, d'abord!

Je ne connaissais pas "Les squelettes". De Béranger, on en apprend toujours et on aurait mieux fait de l'écouter un peu plus. Connaissez-vous "Ma grand-mère"? Moi, je me retiens de pleurer à chaque fois, ou alors tout seul en bagnole je me laisse aller.
Quant aux squelettes, comment voulez-vous écrire quelque chose après ça?
Merci pour la chanson.

"Dos à la mousse,

Au salon de chez Chic Madame dans le bain tourbillon Laurel embarqua dedans "Dos à la mousse, parce ce qu'elle a mis beaucoup de mousse dans son eau.

Elle y embarqua en maillot de bain mais l'eau était tiède.

Pas très chaud ce bain tourbillon mais si j'ouvre l'eau chaude ca va débordé et il y aura de l'eau et de la mousse partout dans cette pièce et Maggie va me chicaner et je vais devoir devoir tout nettoyer.

Qu'est-ce que je vais faire.

Tiens un bouquin qui l'avais laisser sur le bord de ce bain tourbillon.

Maggie veux-tu venir ici s'il te plait.

Oui ma chérie, que veux-tu.

Qui as laisser ce bouquin dis-moi.

C'est peut-être cette Maryse Kelly.

Appelle-là et dis-lui de venir chercher son bouquin au salon de beauté de chez Chic Madame.

Très bien je vais l'appeler et toi sors de là où la patronne va te chiper dehors de ton stage, ma chérie et tu aura une note dégouttante dans ton dossier scolaire.

Laurel sorti du bain tourbillon et Maryse retrouva son bouquin et retourna chez son ami où elle habitait pendant son divorce de son es mari qui était amoureux d'une blonde plus jeune que lui.

Et celui-ci épousa cette blonde et partirent en voyage de noce au Caraibes, et Maryse et son ami fêtèrent la Saint Valentin avec une bouteille de vin et un souper aux chandelles.

Je ne connais pas non plus mais c'est une jolie découverte ...

Je ne sais pas si j'oserai participer. J'ai lu d'anciennes participations, et je me sens bien ridicule :)

@ Rosebud: vous oserez participer, parce que comme moi vous pensez qu'il n'y a pas de monstres sacrés indésacralisables...(pardon pour cet horrible néologisme)
(1m76 les bras levés ???)

@ Lull: le ridicule ne tue pas (sinon je serais mort depuis trèèèèèèèèèès longtemps), et tant que vous ne nous aurez rien montré, nous ne pourrons pas juger ! Et quand bien même nous n'aimerions pas, nous serons courtois pour vous le dire.

En un mot: foncez on vous attend !

MonsieurF:

a-t-on le droit pour cette contrainte d'insérer simplement le refrain dont il est question, ou ce refrain doit-il obligatoirement faire l'objet d'élucubrations autour?
Dans le premier cas, je sais faire, dans le deuxième, je sais pas. Mais vous vous passerez de ma contribution sans tristesse, j'imagine.

Signé: Rosebud le Petit (comme Napoléon du même nom - ça c'est du Hugo grand cru!)

Le premier cas est tout à fait accepté ! J'ai dit "à partir de" ça veut aussi dire que vous pouvez les utiliser.