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Re : Contraintes contrastes
Visiteur 
Tankipass : c'est ça.

Contribution du : 15/01/2013 13:11
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Re : Contraintes contrastes
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Le gardien du télésiège n'avait pas pu arrêter le skieur qui s'était élancé depuis le versant Nord de la piste n°8.

Normalement la fameuse piste n°8 suivait le versant Sud de la montagne. Décrite comme la plus noire de toutes les pistes noires du pays, sa triste réputation attirait tous les casse-cous de la Terre. On ne comptait plus les jambes et les bras rompus par ses murs de trois mètres, ses congères traitresses, ses virages en devers et ses bosses pires que des successions de chameaux. Il était question régulièrement de la fermer tant elle était dangereuse. Mais l'adrénaline de la jeunesse dorée de la station chic avait toujours finit par l'emporter. La piste numéro 8 était donc devenue l'épreuve initiatique parmi les skieurs.

Evidemment, un tête plus brûlée que les autres avait finit par se lasser de dévaler la redoutable descente. A force de la pratiquer, elle lui était devenue trop familière. Suivant son intuition, il avait décidé sur un coup de tête de contourner le télésiège au sommet et de s'élancer depuis le versant Nord de la montagne. Le responsable du télésiège avait bien essayé de le retenir, mais rien n'y fit. Le gardien alerta les secours qui se tinrent prêts à intervenir sur cet hors-piste de l'extrême. Mais le skieur ouvrit un chemin insensé et arriva sans encombre en bas, fêté par les Oh! de ses pairs, accueilli par les Hmmm! des filles et tancé par Grrr! des secouristes. Le petit club très fermé de ceux qui essayèrent ensuite compte aujourd'hui 18 membres, dont six morts et cinq estropiés, c'est dire que l'exploit est particulièrement élitiste.

La zone la plus mortelle se situe à mi-pente: d'énormes rochers se dressent en bas d'une pente où la vitesse atteint facilement 120km/h. Le slalom entre ces pitons de granit ressemble à une version 2D de la traversée du champs d'astéroïdes dans Star War. C'est là qu'on constate la majorité des accidents, avec des skieurs décalqués sur les cailloux comme si Tex Avery les y avait dessinés.

Plus barge que ça, on ne fait pas...

Mais il en faudrait plus pour arrêter l'instinct cabotin autant que suicidaire d'un célèbre artiste dont la résidence en Belgique faisait scandale. Après avoir flirté avec tous les excès et s'être livré au plus indécent exhibitionnisme, il avait décidé d'arrêter les demi-mesures de sa propre vie. Il avait ainsi réalisé d'extraordinaires prouesses personnelles, toutes en solitaires. Sa jouissance était de révéler sa performance après coup, histoire de récolter des lauriers parfumés d'un peu de modestie.

Ainsi, il était parti sur la piste n°8 Versant Nord sans prévenir personne, préoccupé exclusivement de faire sa descente. Il serait toujours temps de convoquer ensuite le ban et l'arrière-ban de la Presse pour tartiner sur son exploit et s'étaler en public.

Pour l'instant, il était seul avec ses skis et voyait défiler la neige, les pins et la caillasse à très haute vitesse.

Avant d'arriver à mi-pente, il comprit que son élan le rendait incontrôlable. La sensation de la mort l'envahit, les souvenirs de sa vie s’emballèrent alors qu'un monumental rocher lui sautait littéralement dessus.

Da dernière pensée fut "Chiotte! Je ne peux même pas envoyer un SMS pour prévenir un paparazzi!".

Pestant contre sa mort incognito, la star sut qu'il allait se claquer la grosse pierre.

Boum !

Contribution du : 16/01/2013 00:59
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La meilleure nouvelle publiée sur ONIRIS : Palimpseste est raide dingue amoureux de Lobia, inoubliable auteure de "Numéro 20"... Nous sommes ensemble depuis deux ans grâce à Oniris, la meilleure agence matrimonialo-littéraire du Monde !
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Re : Contraintes contrastes
Chevalier d'Oniris
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J'ai toujours adoré qu'il neige. J'ai le souvenir assez précis des hivers à la montagne, de mon grand père qui imite le Père Noël, les ruisseaux gelés et les mètres de neige accumulés sur les branches des arbres nus. Il semble néanmoins qu'en général, pour les autres, la neige, c'est encore pire que la pluie. Je n'ai jamais compris.
Il fallait que je rentre. Elle m'attendait et j'étais plus qu'en retard, de deux heures et demie, et encore j'allais certainement rater le dernier métro... J'étais vaguement dans le couloir, près de la porte d'entrée, l'air placide, comme en suspension dans l'air, planté là à laisser passer tout le monde, maladroitement, mais sans bouger les pieds bétonnés au sol. Minuit trente cinq...

«  - Allez zou ! », et vous avez déboulé de l'angle du couloir. Nous avons fait la bise aux autres, et je vous ai suivi dans l'escalier. Tu descendais vite. Je me souviens avoir pensé que les voisins devaient nous détester, trois heures de tournage dans les escaliers de l'immeuble en plein soir, plus toi qui descend à toute berzingue en pliant l'espace à force de rire.
Je t'aime depuis des siècles.

Elle dormait déjà, sûrement, mais quand tu as oublié ton portable j'ai pensé que s'il fallait rentrer en bus de nuit, je le ferais tout simplement. « Je te fais chier hein ? » Non. Tu me fais vivre. « Loin de là. » j'ai répondu. Tu me parlais comme s'il n'était pas là, et pourtant vous vous connaissiez depuis plus d'une demie journée, contrairement à moi.
Tu es revenue rapidement, et nous sommes partis. Vous avez discuté, il t'a demandé « Alors, tu n'as pas une fille en vue en ce moment ? », et tu lui as répondu que tu cherchais « un cœur à prendre, peu importe le sexe. » Je t'aime depuis des siècles. Mais je n'ai rien dit. Nous marchions côte à côte et j'étais devenu l'attente de frôler ta main à chaque pas, dans le balancier de nos bras métronomes. Nous laissions plus d'espace entre lui et nous qu'entre toi et moi.

Il nous a fait la bise et il est monté chez lui. Nous avons continué vers la station Lamarck – Caulaincourt, tu t'es rapprochée de moi, et je me sentais perdu. J'ai pensé à elle d'une manière qui aurait pu me faire pleurer. J'étais désolé. Je me suis dit qu'il fallait que je me calme, que je te sorte de ma tête avant de devenir dingue, et cet exercice de refoulement m'empêchait de parler correctement. Nous avons parlé de Redbull, que tu préfères à la myrtille, et je t'ai dit « Ah ! J'aimerais bien te voir après un Redbull ! » parce que déjà, à minuit cinquante, sans Redbull tu courais tout le temps et tu riais partout.
Ton rire. Et la fluorose sur tes dents, à la commissure de tes lèvres fines, étirées dans un sourire qui n'a jamais achevé de m'achever...

Rue Pierre Dac, il a commencé à neiger, et pour ne plus me noyer dans l'idée de toi je me suis égaré dans l'idée de la beauté de la neige. Tu m'as pris les mains brusquement, et je suis mort une centaine de fois de te toucher enfin, et tu m'as regardé droit dans les yeux, et je suis mort encore dans tes yeux, et tu m'as dit avec ce sourire que tu adorais la neige, et tu m'as lâché et tu es partie devant, tourbillonnant, sautant partout, au milieu de la rue, parce que nous marchions sur la route, et je te voyais, moi marchant, les mains dans les poches, dans une posture de gêne terrible, gauche, ridicule, mais tu riais, tu riais et tu courais et j'aurais pu être nu et frigorifié et mort parce que tu tournais sur toi même, les bras en croix, la tête vers le ciel, danseuse de neige...

Et puis.

Tu t'es arrêtée. Tu as couru et tu t'es campée en face de moi.

«  J'aimerais que tu m'embrasses.
Hein ? » Tu me fixais. Tes yeux dorés.
« Je t'aime depuis des siècles. Embrasse-moi. »

Tu t'es approchée, approchée encore, et je n'existais plus. Et plus tu te rapprochais, plus tu étais belle, et plus je t'aimais. Je sentais ton souffle brûler mon visage, à deux centimètres du tien, et nous sommes restés là quelques secondes, à se voir l'un l'autre, se découvrir enfin.. J'ai toujours adoré qu'il neige. Le vent s'est levé. Les flocons ont fouetté nos visages, fondu sur mes mains, habité tes cheveux, l'un d'eux s'est posé sur ta bouche, tu as souri, et nous avons su...

Contribution du : 16/01/2013 10:07
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"Dans le silence et la solitude, on n'entend plus que l'essentiel" Camille Belguise
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Re : Contraintes contrastes
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LES JOIES DE LA NEIGE"

De la neige, de la neige, et toujours de la neige.

Wow comme c'est fun de regarder cette neige tomber en tempête avec ses vents, cette poudrerie qui vous fouette le visage et les cheveux quand on fais du sport comme la glisse en crasy carpette de ski, raquette à neige, motoneige en forêt et les sentiers habiller en parka, canadienne, manteau de cuir et fourrure, imperméable attacher où pas attacher.

Faire des bonhommes de neige parce ce que si elle est collante on peut faire des châteaux, des igloos, des tunnels pour jouer dedans avec mon copain qui est un chien qui aimes jouer dans la neige pour rentrez chez moi tous mouillées.

Lancée des boules de neige sur ta blonde qui refuse d'attacher son parka, manteau de fourrure, son paleto parce ce que celle-ci n'est pas frileuse parce ce qu'elle porte son uniforme de l'école avec un chandail de laine parce ce que c'était congé de classe et les autobus était bloquée dans cette neige...

Ainsi que les automobilistes et les écureuils eux se baladaient sur les fils sans tomber dans la neige...

Mais comme il faisait tempête de neige une blonde en parka avec un appareil photos et photographia un bonhomme de neige avec des branches d'arbres pour les bras.

Une carotte pour le nez des boutons pour le corps ainsi qu'un chapeau et un balai...

Mais la blonde continua de photographiée les automobilistes pris dans les champs parce ce qu'il ne pouvait plus avancée dans ce déluge de neige.

Elle photographia aussi ses amies qui faisait du ski alpin, du patin à glace sur la rivière, de la glisse en soucoupe pour foncée dans les arbres sans se blessée...

Mais une de ses amies était montée dans la toile d'araignée pour dégringolé jusqu'en bas ce qui brisa son paleto parce ce que les boutons tomba par terre...



Mais pour la photographe qui aimais prendre des photographies de ce déluge de neige, pour elle, et les dessinées et y mette de la peinture et quand ces tableaux était sec elle les chipa dans un cadre où elle écrivait LES JOIES DE LA NEIGE" à chacun de ses tableaux ainsi que son nom Laurel, la blonde de photographe qui aimais ca photographier les gens en train de faire des sports d'hiver dans ce déluge de neige...

Contribution du : 16/01/2013 17:38
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Re : Contraintes contrastes
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Bien au chaud dans ma dameuse,
Madame, je dame.
Sur la banquette de ma chenillette,
Joyeux, je pousse la chansonnette.
Je tasse, paf.
Et je repasse, fschhh.
Je compacte, fschuiii.
Je compresse, je comprime je presse et je serre.
Je pressure, je moule et je gaine la neige.
Sur les pistes, je répète mon mimodrame.
Les squames légères des flocons, en lamelles tranchées,
S’effritent dans la nuit.
Et c’est à vous que je pense ma dame,
Et c’est vous, indolent animal polygame,
Qu’éternellement je damne.

Contribution du : 16/01/2013 17:48
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Car le mot, qu'on le sache, est un être vivant.
V Hugo
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Re : Contraintes contrastes
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Bonjour, amis contrasteurs,

Où qu'il est passé, le patron ?
MonsieurF se paie de super vacances, à ce qu'il semble.

Quant à moi, je passe :

1. Vous féliciter, pour votre assiduité, votre enthousiasme et pour vos textes. J'y reviendrai moi-même lorsque la muse frappera à ma porte.

2. Implorer votre pardon, du moins celui de ceux que l'archivage des textes intéresse. Je ne les ai pas du tout oubliés, mais je suis hélas poursuivi par un sort bien cruel, s'intéressant tout particulièrement à tout ce qui est matériel informatique. J'ai actullement un PC en réparation, qui contient le modèle des documents d'archivage, et j'ai commis la coupable imprudence de n'en pas conserver copie. J'espère que ce PC me sera resitué avec les données qu'il contenait, mais rien n'est moins certain. Le cas échéant, je me débrouillerais autrement.

Bien à vous.
Stone, votre dévoué archiveur.

Contribution du : 19/01/2013 13:55
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Re : Contraintes contrastes
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Le PC est en réparation...

Si tu as demander au réparateur de le réparé peut-être que tu n'y retrouvera pas tes documents, stony.

Parce ce que le mien passe sont temps à bloqué...

Pour les contraintes, ils sont tous très beaux avec comme thème...

Les joies de la neige...

Contribution du : 19/01/2013 15:17
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Re : Contraintes contrastes
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Salut stony,
Le chef, ou plutôt le créateur, à pris sa retraite contrastique... Mais comme tu le vois nous continuons gaiement à contraintes contraster. Show must go on comme on dit...

Contribution du : 19/01/2013 16:22
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C'est la beauté du monde qui a fait naître la conscience des hommes...
et son absurdité qui l'a brisée.
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Re : Contraintes contrastes
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Ils tombent ils tombent, les flocons, recouvrant tout avec légèreté. Ils se déposent doucereusement sur les caniveaux gelés, sur les trottoirs et sur les merdes de chiens qui les parsèment, offrant ça et là la vue d'auréoles colorées tirant sur le crème ou sur le café. Ils volettent, tourbillonnent et jettent sur la ville un charme qui la rend moins bruyante, plus lente, plus molle.
Boum ! Un bruit violent se terminant en un concert de cliquetis attire mon attention, un conducteur n'a pas su éviter le poteau qui se penche désormais avec humilité. Il n'est pas content, il s'épanche en ah ! En oh ! En merde et en putain. Il peste contre la neige, honnis la création, il blasphème jusqu'à ce que son regard croise le mien, alors il se calme, se ravise, et rentre dans sa voiture fumante téléphone à l'oreille.
Les flocons... Ils tombent désormais droits et lents, en tendant l'oreille on entent leur impact au sol, comme un minuscule crépitement. Ils semblent qu'il y ait la-haut une réserve infinie de cette neige cotonneuse et collante qui s'étend sur tout comme un apaisant linceul. Qu'elle tombe. Qu'elle recouvre la ville, le pays, le monde tout entier ! Qu'elle cache nos erreurs, nos monstruosités, et qu'elle ne laisse aucune auréole !
Une dame s'arrête près de moi, fouille dans son sac et, d'un geste auguste, dépose dans ma casquette un billet de cinq euro. Elle repart ensuite d'un pas incertain, sur la neige déjà piétinée qui a finie par regeler. Mon regard vide n'a pas bougé, mes membres raidis non plus, mais si j'avais pu je lui aurais bien dit : « Merci, c'est très gentil, mais ça fait bien longtemps que je suis mort madame. »

Contribution du : 19/01/2013 16:22
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Re : Contraintes contrastes
Chevalier d'Oniris
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RIEZ, CHANTEZ, SOYEZ DANS L'ALLEGRESSE CAR VOICI (avec un jour de retard...) LA NOUVELLE CONTRAINTE:

VOTRE TEXTE DEVRA PORTER SUR LE THEME "LES ORIGINES" ET COMPORTER AU MOINS UN ALEXANDRIN, CELUI CI DEVRA POUVOIR SE REMARQUER (être une phrase à part entière, être entre guillemets, entre parenthèses, être sur une ligne à part...) SANS POUR CELA CONTREVENIR AUX REGLES DE LA LANGUE FRANCAISE.
BON COURAGE A TOUS!

Contribution du : 21/01/2013 13:49
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