Oui, donc, Pierrick, je vous disais que je me voyais contraint d’infliger une petite décote à votre texte, en espérant que vous ne trouverez rien d’inapproprié à cette volte-face.

Mais non, je déconne, pas de volte-face, je trouve toujours votre texte bon, mais tout de même, un petit ajustement. Plusieurs éléments restaient en suspens, potentiellement inappropriés. Je ne comprenais pas bien pourquoi les trois types voulaient casser la gueule du « héros », puisque qu’aucun acte n’a a priori encore été commis. Mais j’ai bien voulu considérer que les trois l’avaient repéré rodant atour de la fillette et qu’il s’agirait donc d’une baston préventive à l’égard de comportements futurement inappropriés. Je ne comprenais pas bien non plus d’où sortait ce type au chapeau rouge.

Vu que je suis un lecteur moins intelligent que les auteurs que je lis, je préfère mettre à mon propre passif un défaut de compréhension et ne pas commettre un commentaire hâtif et inapproprié.
Mais, dans l’intervalle, j’ai lu sur ce fil, en enjambant les posts et en fouillant laborieusement parmi ce qui n’a pas été modéré, que ce texte est extrait d’une œuvre plus large, sans laquelle figure vraisemblablement les éléments de compréhension qui font ici défaut.

Considérant ces éléments, je pense que mon commentaire est partiellement inapproprié et qu’une légère décote doive lui être appliquée.
Cependant, vu que je ne note pas les textes, cette décote n’est que morale.

D’autre part, je ne voudrais pas me rendre coupable d’un comportement inapproprié en ôtant de mon commentaire ce que j’ai trouvé de bon à votre texte. J’extrais par exemple ceci :
« Elle a quasiment tout compris en une seconde et m’a seulement dit : « Fallait bien que ça arrive ! ». Puis, pour me détendre, elle m’a offert une liqueur de prune. »
Ça, je trouve ça vraiment excellent. Ça n’est pas rien, tout en surprenant le lecteur, de lui faire gober un truc gros comme une maison. Manifestement, il n’y a que Bertrand Blier et Pierrick pour y parvenir. Avec moi, du moins. Bravo donc pour ça.

Je souhaite tout le succès de librairie à votre œuvre que j’ai d’abord crue éditée chez Gallimard, mais, si j’ai bien compris, ce ne sera que lorsque vous l’aurez sortie de votre imprimante.
Vous souhaiter le Goncourt serait encore à ce stade, je crois, un poil inapproprié.