J'ai lu
Djymee, J'en ai une bonne à raconter à Madame Graingeoire ou les trente cinq pas. post n°38
Si le procédé de se parler face au miroir, ne me semble pas vraiment original, je trouve cette nouvelle, bien réalisée. Le reflet est parfois un peu trop pontifiant. Ce partir ailleurs m'a bien plus.
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Luz Partir d’enfance, post n°39
Du Giono, de l’autre côté de la France ? J’aime le titre, l’exergue, le récit, la boucle bouclée, de Blek à Blek, jolie métaphore. Le jeu entre le partir et l’ailleurs, entre les gens d’ici et d’ailleurs. Ne me manque que la « truite fario » hahaha.
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Plumette, Philippine, post n°40
Très émouvant récit. Si la partie descriptive du temps sous l’incubateur est un peu longue, si l’accroche au lecteur ne me plait pas trop, tout le récit est délicatement présenté, fin comme Philippine et ses ailleurs.
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Dugenou, L’explorateur post n°41
J’aime beaucoup ton imagination débridée, tu entraînes le lecteur à ne plus savoir quel était le fil premier. Je fais ce voyage, mouche curieuse dans l’habitacle de ta fusée. Passer de l’âne au coq (situations plausibles, mais qui accumulées ne le sont plus) te va très bien. (Des petites retouches seraient bienvenues, si tu veux présenter ce texte en solo.)
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Tiramisu, L’appel post n°42
Je me suis laissé happer par les craintes de cette mère. Si le passage de sa fille en mode « maussade » peut surprendre un peu (on évite maman, quand on a des « soucis »). Si le passage
« La jeune femme s’est levée,… déclenche un rire nerveux. » me parait moins fignolé, j’ai aimé ces voyages superposés, l’enfance, le Kenya, l’intimité d’un couple pour finir par u vrai voyage.
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Lulu, En partance post n° 44
Très étrange impression à lire ce récit. Les allées et venues de la narratrice me perdent un peu. Mais n’est-ce pas ça, justement, « partir ailleurs » ? On sent cependant bien, l’ambigüité du thème. Introspection pour ce « partir ailleurs ». Avec une narratrice, dont on ne sait pas l’âge, donnant l’impression d’être jeune ou très âgée.

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Et merci beaucoup pour les retours plus qu'encourageants sur ma première participation.
Si je suis sur le site au prochain défi, je compte bien être des vôtres.
Pour le reste, je ne sais pas relire et corriger, alors proposer un texte, c'est pas pour demain.
L'atelier ouvert par ColineDé sous ce lien a été un bon tremplin pour moi.Tout comme celui initié par Lulu
Bon dimanche.

Merci pour ton retour, Eclairicie.

Je comprends aisément que ce texte puisse être difficile à lire. Je me suis même demandé s'il s'agissait d'une nouvelle. Il est avant tout un récit.

Le thème était très ouvert. Nous étions effectivement libres d'aller ou pas vers un ailleurs géographique. J'ai choisi de montrer un personnage qui est plutôt dans l'inertie, et qui est nécessairement dans l'introspection, car sinon, que se passerait-il ? Mais l'ailleurs n'est pas hors du récit, il est partout dans, peut-être, l'impossibilité pour la narratrice, de partir autrement.

Je croyais avoir laissé des indices. C'est une rêveuse qui peut se contenter d'un tableau qui représente la mer ou d'une lecture poétique durant un week-end, avant de pouvoir prendre, plus tard et sans doute, des vacances.

Pour l'âge du personnage, cela n'était pas mentionné. Ca n'avait pas d'importance. On pouvait s'identifier ou pas, se représenter le personnage ou pas.

Bon, je ne suis pas spécialiste de nouvelles, mais j'essaierai autre chose... Les quelques encouragements ont suffi.

Bonjour à tous,

C’est toujours un plaisir de participer au défi de nouvelles, ces défis finissent par créer une petite communauté sympathique dans la grande communauté onirienne.

Je vous remercie d’avoir commenté ma nouvelle ! Un petit mot pour chacun :

Plumette : oui les parents connaissent mal leurs enfants, et ceux ci savent ce qu’ils doivent leur cacher aussi. Mais il y a toujours une antenne qui traine surtout chez la mère, une antenne qui permet de percevoir au-delà des apparences. Et bien sûr, elle imagine avec son propre cadre de références mais loin de la réalité d'Agathe. Merci d’avoir aimé son réalisme.

Djymee (Tu as l’air d’avoir disparu !?) : Dire que c’est son rêve depuis toujours, peut être oui peut être non. Beaucoup de projets se construisent dans le temps. Au départ, elle a choisi de devenir vétérinaire car elle aime les animaux, et puis, au fil du temps, elle s’aperçoit que les animaux domestiques sont trop humanisés pour elle, il lui faut se rapprocher du monde sauvage. Après, c’est une quête qui peut aboutir ou non. Mais bon, je te laisse interpréter à ta guise le personnage d’Agathe, au fond, il a sa vie propre dans la tête des lecteurs, et c’est bien ainsi.

Luz : merci d’avoir trouvé ma nouvelle prenante et vivante, c’est vraiment ce que je cherche à faire dans mes nouvelles. Essayer de plonger rapidement le lecteur dans mon texte et le happer en quelques sortes. Tant mieux que la chute ait été inattendue. J’essaye aussi de ne pas arriver là où l’on m’attend. Cela ne marche pas toujours.

Lulu : Merci d’avoir trouvé ma nouvelle très prenante, et le suspense qui pousse à en savoir davantage. C’est vraiment mon intention. Et la chute t’a surprise aussi, parfait !

Dugenou : oui Agathe rêve d’un ailleurs bien éloigné de l’ailleurs de la mère. A chacune son ailleurs … Merci pour le suspense.

Eclaircie : Merci de t’être laissée happer (je ne demande que ça !) par les craintes de la mère. Agathe n’est pas maussade, elle est plutôt préoccupée, un peu « ailleurs ». Mais une mère sent bien qu’il y a quelque chose qui se trame … Ah les mères !!! Désolée pour la phrase pas assez fignolée, je l’ai relu, effectivement, je vois bien comment j’aurais pu rendre cette partie plus fluide.

Merci à tous !

@ Lulu,
Oh ! si ! poursuis en nouvelle ! en fait je n'avais pas la grille d'appréciation pour confirmer que j'ai aimé ton récit. (Beaucoup !)
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On pourrait se demander, sur Oniris, où se situe la frontière entre nouvelles et poésie, entre récit et récit poétique, entre nouvelle "fantastique" et récit poétique.
Parfois en EL, je trouve super d'avoir la catégorie, qui est un indice pour entrer dans la composition ; parfois, moins, car justement, la catégorie "catégorise" trop.

Lulu (En partance)

Un désir d'ailleurs retrouvé au travers de souvenirs et de nouvelles lectures, et du quotidien, lequel respire une certaine plénitude. Bravo pour cette nouvelle. Un bémol : si l'éléphant est en bronze, il a été coulé, pas scuplté à proprement parler... son moule, oui.

plumette (Philippine)

Philippine est là, vivante, mais en même temps, non... elle se trouve dans un entre deux, entre la vie et la non vie, entre le monde réel et celui du ventre maternel... j'ai beaucoup aimé ce portrait d'une enfant 'un peu ailleurs'...

Merci Dugenou.
Votre retour est encourageant et donne envie d'écrire 😊

Je ne savais pas du tout pour le bronze... Maintenant, je sais. Merci à vous 🌷

Merci Éclaircie !
Oh je sais bien que je ne suis pas experte dans le genre de la nouvelle, mais oui, j'essaierai encore... Tous nos écrits me semblent encourageants. J'aime beaucoup la façon dont chacun s'est approprié ce thème.

Éclaircie, tu évoques la catégorie... Il est vrai qu'elle est un indicateur a priori. N'aimant pas trop les nouvelles de type policier, thriller, par exemple, j'ai tendance à me dire que ça ne me plaira pas. Pourtant, la curiosité me pousse parfois à lire et à être agréablement surprise.

Le récit poétique... Oui, un genre que je ne connais peut-être pas encore suffisamment. Pourtant, le genre est là et possible sur le site. Je n'ai pas encore eu le temps de parcourir les propositions dans cette veine.

Djymee #38 : le reflet de Nico cesse de copier ses mouvements, et Nico commence à calquer sa vie sur les aspirations de son reflet... du coup, qui est le reflet de l'autre ? Ta nouvelle pose une question intéressante : et si c'était Nico le vrai reflet ? Même si je ne sais pas si tu liras ces lignes, so long, quitter buddy...