Frisson - Casser - Feu d'artifice - Atelier - Bas - Crier - Nez - Beaucoup - Horizon – Découverte

Je n’imaginais pas le frisson de ce jour bas.
Pourtant, le feu d’artifice fut le cœur de l’instant ;
Une surprise, un cri anodin qui me fit tressauter
A l’horizon de l’air libre.

Rien ne pouvait casser le temps,
Pas même la tristesse de cet anniversaire qui me fit crier.

Je sais que je ne saurai jamais dessiner,
Mais beaucoup de sens flirte avec l’espoir,
Quand je crois abriter l’atelier de la découverte ;
Cette enclume d’endroit superbe où rien ne ternit.

Crois-tu qu’avoir le nez fin puisse faire vivre mille fleurs ?
L’horizon de la nuit, comme du jour, ne le sait pas en profondeur.

Au fond, suis-je peut-être plus triste que joyeuse...

Frisson - Casser - Feu d'artifice - Atelier - Bas - Crier - Nez - Beaucoup - Horizon - Découverte

C’est sûr que dès demain, oui, je vais me casser,
L’appel de l’horizon, vivre en célibataire
Ressentir le frisson...Enfin vas-tu te taire !
Oh ! chiale si tu veux mais cesse de crier !

Le don du sacrifice
Malgré beaucoup d’allant au fond d’un atelier
N’est point feu d'artifice

Allez mouche ton nez
Rends-moi mes bas filés ;

Vive la découverte à l’orbe du solstice !

Très drôle ton poème, Cristale...





Je vous propose dix nouveaux mots... pour un poème ou une micro-nouvelle !

LIVRE ARBRE NEIGE TABLE OCEAN LIBERTE MONTICULE MUSIQUE PAILLE PORTE

Hâte de vous lire...

Perchée sur un MONTICULE de LIBERTE
J'ai vu la PAILLE dans la PORTE du voisin
J'ai vu sa TABLE-OCEAN
Et, dessus, un LIVRE d'où émanait une MUSIQUE douce,
Puis une boule à NEIGE qui enfermait un ARBRE réjoui.

LIVRE ARBRE NEIGE TABLE LIBERTE MONTICULE MUSIQUE PAILLE PORTE

La lecture de ce LIVRE m'a suggéré la vision d'un tableau surréaliste à la Dali :
Sur un MONTICULE couvert de PAILLE un ARBRE se tient bien droit, ses branches tendues vers le ciel d'où descendent des flocons de NEIGE. Sous l'arbre, une TABLE sur laquelle un électrophone à pavillon suranné laisse échapper des notes de MUSIQUE. Ces notes, rondes, noires, croches et doubles croches, dansent dans les nuages au-dessus d'un OCEAN en écrivant le mot LIBERTE. Le tableau, dans son ensemble, est vu à travers une immense PORTE cochère.
Ah ! Que ne suis-je Gala, à la belle époque de Cadaquès où j'avais les faveurs de mon cher Salvador, pour lui suggérer de telles images !

LIVRE ARBRE NEIGE TABLE OCEAN LIBERTE MONTICULE MUSIQUE PAILLE PORTE


Au sommet d'un monticule de terre accroché aux nuages bleu-gris, j'observe, sur la table d'orientation, la topographie du lieu, miroir du paysage évanescent qui s'abandonne à mon regard comme une offrande. De temps à autre, la brume  s'effiloche, cache ou révèle la porte océane, bouche  béante vers la liberté. La respiration de la mer se fait ample et me berce comme une musique.
Derrière moi se dressent les monts fiers et leurs capuchons de neige.
Quelques fétus de paille d'un champ fraîchement moissonné viennent se poser sur mon livre ouvert. De dessous un arbre, un rêve s'envole en battant des ailes.

Contente de vous lire...

A mon tour.

LIVRE ARBRE NEIGE TABLE OCEAN LIBERTE MONTICULE MUSIQUE PAILLE PORTE


J’aurais tellement aimé lire ce livre tiré d’un arbre, ce bout de la vie de la terre qui n’a plus rien de ses secrets depuis un moment, mais on me l’a volé et je ne le retrouve nulle part, pas même sous ce monticule de paille. La neige ensevelira encore tout ce soir, jusqu’au seuil de la porte et je ne pourrai plus imaginer cette liberté aride qui appelle le grand large. L’océan tantôt fou, tantôt calme a lui-même perdu son cœur. Peut-être la musique saura-t-elle sauver ce qui reste ? En attendant, que faire des valises ? Je les emporte ou les laisse près de la table ?

Lulu j'aime trop ce jeu et tes mots m'inspirent, alors...2ème essai

LIVRE ARBRE TABLE NEIGE OCEAN LIBERTE MONTICULE MUSIQUE PAILLE PORTE

Ce matin, ma PORTE était bloquée par un MONTICULE de NEIGE tombée dans la nuit. Privée de la LIBERTE de sortir à ma guise, je pris un LIVRE et m'assis à ma TABLE, mais je n'étais pas d'humeur à lire. Par la fenêtre, je vis un vent vif venir secouer le seul ARBRE du jardin et, vision insolite, mon voisin avec son éternel chapeau de PAILLE sur la tête, une pelle à la main, s'activer à chasser la neige de son devant de porte. Je me dis : '' VRRRRRR...Que cet hiver est long et triste ! Vivement le printemps. '' Et l'évocation du printemps me poussa à m'immerger dans un OCEAN de MUSIQUE en écoutant pour la ènième fois '' Les quatre saisons '' de Vivaldi.

Bonjour à tous, j’ai tenté de réaliser l’exercice avec un sonnet :

Une page d’hiver.

Allongé sous le ciel qui embrume mon LIVRE
Je contemple rêveur l’ARBRE qui tend le jour
De ses branches pelées qui ploient en abat-jour
Abritant un vieux banc que le dégel délivre.

La NEIGE fond au loin sur l’OCEAN sans vivres
Mon chêne est déjà sec, prêt à couvrir la cour
Où la PAILLE marie la boue aux galets sourds
Avec la LIBERTÉ de recouvrir le givre.

Soudain, une MUSIQUE annonçant le printemps
Caresse le sol blanc et réchauffe le temps
Sous la TABLE amochée qu’un pied glacé PORTE.

Je finis par quitter le MONTICULE herbeux
Qui me sert de coussin amical et moelleux
Et je cours en chassant de vieilles feuilles mortes.

Très bon, StephTask !

et bienvenue parmi nous !