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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Bouts rimés |
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Merci Alex pour ce sonnet qui me rappelle que ma maman allait ainsi laver son linge au lavoir de Pen Ar Valy à Lambézellec comme ta grand tante et la Mère Denis de la pub.
Il y avait de l'ambiance. D'où l'expression "radio-lavoir"
Contribution du : 04/09/2011 16:33
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Re : Bouts rimés |
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Pen ar Valy, tu penses si je connais ! Le mien de lavoir était situé à Ponta et j'ai vu ma grand tante y exerçait son "art" jusqu'à l'âge de 75 ans.... C'était vraiment une autre époque ! A propos de la Mère Denis, j'ai connu son fils en Afrique... Il faisait à l'époque un très beau bouquin (texte et images) sur le Tchad... Je l'ai d'ailleurs en ma possession mais ça nous éloigne un peu des lavoirs ! Bonne fin de journée, zef !
Contribution du : 04/09/2011 16:42
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Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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Super vos sonnets, moi j'ai fait coquin (ce sont les hanches qui m'on inspirée... hum !)
Lune de miel et tentation A l’aube de tes yeux le matin qui se lève Allume mon regard au petit jour naissant. Mon cœur bat la chamade et fait pulser mon sang Généreux comme fleur en sa nouvelle sève. Je n’imagine pas que tu vas faire grève, n'as-tu pas dit « demain » hier en nous couchant ? Sous le drap se dessine un contour alléchant : Eros avec sa flèche a visité mon rêve. Si tu veux, nous irons nous cacher dans les bois, Tout en baissant d’un ton nos rires et nos voix ; Alors tu poseras tes deux mains sur mes hanches Afin d’émoustiller ton désir trop serein ; Les trilles des oiseaux fuseront dans les branches Et l’écho ponctuel chantera le refrain.
Contribution du : 04/09/2011 18:33
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Re : Bouts rimés |
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En effet c'est coquin, surtout le second quatrain
Franchement Mona, je te préfère dans cette veine que dans les sonnets crépusculaires.
Contribution du : 04/09/2011 18:40
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Re : Bouts rimés |
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Mona en Grande Prêtresse de l'Amour, je trouve que c'est un rôle qui lui convient à merveille ! Erotique mais point trop, ce texte est de surcroît parfait quant à la forme classique, y compris la diérèse à hier (sur laquelle je me plante régulièrement !)
Du tercet final je retiendrai surtout : Les trilles des oiseaux fuseront dans les branches... Vraiment poétique ce joli vers !
Contribution du : 04/09/2011 18:45
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Re : Bouts rimés |
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J'ai aussi lavé au lavoir dans ma jeunesse avant d'avoir ce lave-linge tant souhaité : c'était éreintant, il faut l'avouer ! Merci Alex pour ce souvenir. Tizef j'ai aussi trouvé ton poème très beau : bravo à tous les deux !
Contribution du : 04/09/2011 18:53
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Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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Merci les z'amis ! J'ai passé l'âge, certes, mais dans la tête, n'est-ce pas... Tizef non plus ne s'est point planté à hi-er. Se souvenir qu'avant-hier ne fait pas diérèse, c'est comme ça !
Contribution du : 04/09/2011 19:57
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Re : Bouts rimés |
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Félicitations à tous !
Tizef et Alexandre, vous réussissez à donner beaucoup de noblesse à des sujets apparemment anodins, avec beaucoup de douceur poétique et un lyrisme impressionnant. Tizef, c'est classique les rimes ABBA ABAB ? Mona, l'érotisme poétique te va à merveille, sans excès, sans trivialité, mais aussi tout en douceur. J'aime beaucoup, aussi, l'avant-dernier vers ; j'espère au moins que ces oiseaux sont des rossignols. Du coup, on ne voit plus Agueev ? J'espère que je ne l'ai pas vexé...
Contribution du : 05/09/2011 00:33
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Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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Nostalgie, quand tu nous tiens... (J'ai hésité à vous confier ce poème, qui m'a coûté des larmes).
Je me souviens toujours de cet amour naissant, Splendide, rougeoyant comme un soleil se lève. Que nous étions heureux, enlacés sur la grève, En observant tous deux la pourpre du couchant. Dans nos coeurs rajeunis coulait un nouveau sang Comme un arbre revit dans un élan de sève. Nous pensions enfin voir s'accomplir notre rêve. Devant nous s'étalait l'avenir alléchant. Nous nous parlions longtemps de nos vies à mi-voix. Enfin nous revenions par les détours d'un bois, Auréolés d'azur et couronnés de branches. Ses cheveux sur mon front et ma main sur ses hanches, Tendrement enlacés, susurrant des refrains, L'avenir devant nous, que nous étions sereins !
Contribution du : 05/09/2011 00:37
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"Chaque jour je me considérais comme sur le seuil de ma vie encore intacte et qui ne débuterait que le lendemain matin." Proust "L'avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne subit pas l'avenir, on le fait." Bernanos |
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Re : Bouts rimés |
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Merci Méléagre
Les tercets n'étaient pas non plus très règlementaires En effet, dans l'euphorie je n'y avais pas prêté attention. J'ai retoqué mon texte J'aime bivouaquer chaque nuit sur la grève Et près d'un humble feu contempler le couchant. Hier soir il était d'émeraude et de sang, Ces intenses couleurs ont imprégné mon rêve. Il fait un peu frisquet, Phebus enfin se lève Et l'océan scintille aux feux du jour naissant. Un couple d'huîtriers s'envole en bruissant. Dans mon corps engourdi je sens monter la sève. Au dessus de la plage il est un petit bois, Le coucou matinal y exerce sa voix, Le zéphyr de Nordet bourdonne dans les branches. Fredonnant sur des flots étonnamment sereins, ( Seuls les oiseaux de mer subissent mes refrains.) Je mène mon esquif à la pointe des hanches. voili, voilou
Contribution du : 05/09/2011 08:54
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