L'important aujourd'hui,
Ce n'est pas la rose,

C'est le virus qui nous nuit,
ne prenez pas la pose !

Abandonne ton cœur à la poupe du vent
Écoute ses images, entends-le s’effeuiller
Caresse ses octaves, laisse-le s’ombriser
Et l’oiseau du possible te prendra la main

Je te sais tel l'oiseau dont j'aime tout autant
La chère liberté des matins de bohème
Et qu'importe ton âge, et le mien, chaque instant,
Laisse-moi simplement t'offrir l’amour-poème.

Les moutons se répondent en un souffle laineux,
Un canidé malingre traque les égarés,
Quand le Vercors dénude son poitrail veineux
Au silence calcaire des cœurs séparés.

Je reçois ce quatrain et le lis dans l’instant ...
Je fais fi des années, jette mon cœur bohème,
La douce liberté que je chérissais tant,
Pour cet amour joyau dans l’écrin d’un poème.

... le quatrain précédent se veut l’écho à celui de Cristale ...

L'essentiel de tes yeux délaisse les orages
Pour ne plus embrasser que le champ des promesses
Où l'amour est planté comme un grand arbitrage
Ton regard rhizomé me remplit d'allégresse

Echo au quatrain de Castelmore


Quel joli sacrifice, en oubliant le temps,
De cueillir de mes vers l’éclat de quelque gemme,
La liberté sera le rubis du printemps
Qui sertira d’amour des bijoux de mot-aime.





@ Eskisse
"ton regard rhizomé"

@Cristale
Merci !
Je te fais un clin d'oeil rhizomé

Oui Castelmore, j'avais pour ma part bien saisi que vous faisiez écho aux mots de Dame Cristale...



Il retient le pommeau du Temps entre ses doigts,
Un long glaive sans lame, un sanglot de mica.
Il traque son impasse, ses prunelles se noient
Comme des étoiles en flamme... Et l'espoir qui s'en va.