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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Le petit crabe - Commentaires |
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Comme toujours Bidis, quand les esprits s’échauffent, tu es la voix de la sagesse. Merci à toi ! ;=)
Elena, moi, prôner une littérature sans émotion ?! Tss, tss, m’enfin… En me poussant à aller lire Lala, pas sûr que vous lui rendiez un grand service. ;=)
Contribution du : 02/11/2015 18:08
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Celui qui écrit dans mon dos ne voit que mon… (Adage du banni) |
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Re : Le petit crabe - Commentaires |
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Expert Onirien
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SUITE A MODERATION, JE REPONDS ICI AU COMMENTAIRE DE TEXTE POSTE PAR PEPITO.
Bonjour Pepito, Merci pour ce commentaire de texte ! "Mais ce qui semblait un signal d'alerte dans son cas," manque pas un petit "être" là : - Fort possible, en effet ! J’ai utilisé « semblait » à la place de « était » mais ce n’est peut-être pas correct. "sommeil s'émancipait" de quoi peut bien s'émanciper le sommeil ? - Le sommeil s’émancipe de la place qui lui est assignée (Littré : prendre des libertés). En principe, il intervient la nuit en continu. Ici, il va intervenir à n’importe quel moment, le jour, la nuit, pour dix minutes ou deux heures … "d'un foulard ordinaire" par comparaison à un carré Hermès ? ;=) - Le mot juste serait plutôt « sobre ». Après une chimio, il est fréquent de perdre ses cheveux et d’être confronté à une nouvelle identité. L’admet-on ? Il faut choisir : ne plus se montrer aux autres, utiliser une perruque la plus proche possible de son ancienne chevelure, s’autoriser une audace rebelle, extravertie, colorée, originale, ou simplement camoufler le vide par un foulard « ordinaire », symbole de son attitude devant la maladie. "Les journées n'en finissaient pas de s'étirer." hmmm, donne l'impression qu'on a hâte que ça finisse pour pouvoir passer à autre chose ? - Oui, le temps prend une nouvelle dimension, c’est l’attente, la maladie occupe tout le temps. Peut-être n’ai-je pas compris le commentaire ? La plus jolie phrase, avec la rime et tout : "Le petit crabe avait juste franchi la barrière de sa peau pour se creuser un nid dans le chaud de son cerveau. " excellent ! - Merci. Fond : Suite aux discussions du forum, je m'attendait à une larmouilette de compét... même pas. Dès la phrase "Le petit crabe ... le chaud de son cerveau." c'est plié. Le texte prend des airs de long compte rendu, genre infirmière de garde. En aucun cas de Maman désespérée. Quelques artifices pour remonter le suspens : "sans encore se douter que notre vie allait bientôt basculer. " attention, préparez vous ça va être terrrrrrrible. Pas de souvenir, pas de situation (que fais la mère en dehors de décrire sa fille), que fais la fille en attendant de mourir, ... - Des éléments de réponse se trouvent dans ma démarche, que j’ai expliquée avec les remerciements. J’écris pour des personnes qui vivent le cancer, mon objet n’est donc pas de leur exprimer une autre histoire, la leur se suffit à elle-même. J’ai choisi d’affronter la pire situation, issue fatale d’un enfant, et malgré cette horreur qui justifierait d’une démence, d’un suicide, d’une réaction aussi violente que celle vécue, d’ouvrir un espoir sur de nouveaux plaisirs, se les autoriser, les glaner, les accueillir, et ne pas culpabiliser. Là est le sens de mon texte, le seul. Une parenthèse pour répondre à d’autres commentaires : ce n’est pas non plus un documentaire sur les techniques d’investigation et de soins. Nous avons juste "J'ai découvert les petits mots qu'elle avait déposés entre les pages de mes livres préférés." mais cela semble peu véridique, une enfant recherchera un résultat là, maintenant, pas un legs pour plus tard. "parce qu'elle était convaincue d'avoir eu beaucoup de chance dans sa courte existence, d'avoir connu le bonheur que d'autres cherchent encore la vieillesse venue." là encore, c'est une réflexion de vieux. Et il est ou ce bonheur, je n'en ai pas vu le moindre bout en amont. - Comme expliqué avec les remerciements, j’ai vécu au même âge (13 ans) un épisode de santé bien moins grave mais qui a bouleversé mes parents et m’a sortie de l’insouciance instantanément. J’ai pris la responsabilité d’objectiver la situation, de la relativiser, de la vivre en adulte qui ne se laisse pas sombrer dans un affect négatif, de refuser tout apitoiement, et par là-même de vivre et de faire vivre l’épisode en confiance et en sourire. Que nous amène ce texte, comme je l'avait pressenti, pas grand chose. Le sujet, lui, par contre est triste, émouvant... et casse gueule. Imaginez la discussion de machine à café, à la pause de 10h : - Bonjour, ça va ? - Pas vraiment, ma fille a treize ans... un petit crabe vient juste de franchir la barrière de sa peau pour se creuser un nid dans le chaud de son cerveau. Largement suffisant pour devoir éponger le café éjecté d'un gobelet froissé. Désolé Lala, je n'ai pas accroché à celui ci. Mais vu votre style, je ne doute pas d’apprécier très prochainement un autre de vos textes. - Merci encore pour vos commentaires textuels qui évitent les clichés, les caricatures faciles qui évitent de réfléchir. Je sais bien que le thème provoque un a priori « sortez les mouchoirs », tout comme la guérison devient « happy end chez les Bisounours »… Finalement, nous n’avons pas très envie de lire des histoires de santé ! Bon courage. - Pas trop besoin de courage ! Je suis en vacances et le bleu du ciel rejoint celui de la mer dans la baie de Douarnenez… J’en profite, on ne sait pas de quoi demain sera fait… lala
Contribution du : 03/11/2015 18:43
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"Penser est difficile, c'est pourquoi les gens jugent" Carl JUNG |
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Re : Le petit crabe - Commentaires |
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Expert Onirien
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Hello Lala,
Nous avons donc juste quelques divergences techniques sans grande importance. ;=) « La pire situation est l’issue fatale d’un enfant… ». Un fait souvent considéré comme acquis dans notre monde. Si seulement c’était vrai… Un exemple, pris au hasard dans l’actualité : « Je pense à ce père qui a dû jeter le corps de sa fille à la mer depuis le bateau voguant vers l’Italie. Il faisait le voyage pour elle, à la recherche d’une patrie alternative. Mais la petite diabétique s’est éteinte après que les passeurs, méfiants, eurent jeté par-dessus bord le sac contenant l’insuline. Les autres passagers ont alors obligé le père à se débarrasser du corps de sa fille. » Mohamed Attar 18/10/2015 (extrait de lettre)
Contribution du : 04/11/2015 14:25
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Re : Le petit crabe - Commentaires |
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Expert Onirien
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Ajouter de l'horreur au malheur... l'homme sait être pire que le destin !... parfois.
Contribution du : 04/11/2015 18:17
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Re : Le petit crabe - Commentaires |
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Expert Onirien
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Bonjour Plumette,
Je viens de découvrir votre commentaire sous mon texte "le petit crabe". Il m'a fait un bien fou ! Vous avez trouvé les mots justes pour réhabiliter mes intentions et ma démarche littéraire. Merci beaucoup d'avoir lu et commenté ! Je ne fais plus que des passages épisodiques sur Oniris. La "critique" de ce texte si vive m'avait choquée, et c'est sans doute ce qui a commencé à déchirer ce que j'avais cru avoir tissé... Je vous souhaite beaucoup de plaisir dans vos lectures et dans vos écritures.
Contribution du : 24/06/2016 10:31
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