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Re : Contraintes contrastes
Maître Onirien
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22/07/2012 22:59
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Merci en tous cas de votre accueil, Tankipass et, tu/vous allez : TU as raison... pour les mots de vrai ! Je dis que j'ai trop vite écrit qu'ils font taches, c'est faux, ce sont eux qui poussent à se rapprocher des sens.
Nota : j'ai comme l'impression qu'on dit "vous" dès qu'on s'adresse à l'auteur, et on revient au "tu" dès qu'on revient à la personne (enfin, au pseudo, parce que la personne, la connaîtra-t-on jamais?). Mais il y a un forum pour ça, je vais m'y diriger peut-être, aujourd'hui ou... demain.
bonne journée

Contribution du : 20/04/2013 08:58
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L'homme est conduit par l'aveugle qui est en lui- J.Claude Izzo
Poésie et carnets artistiques : https://papiers-relies.assoconnect.com/
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Re : Contraintes contrastes
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C'est une théorie à creuser...

Contribution du : 20/04/2013 09:38
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C'est la beauté du monde qui a fait naître la conscience des hommes...
et son absurdité qui l'a brisée.
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Re : Contraintes contrastes
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Ils mentent en disant c’est le printemps
Les infos prémâchées ont du mal à passer
Le marronnier rebattu distille un malaise
Ordures dans les prés, bouses, crottes, crottins opportunistes
Et jetés en pâture ont les vertus du rance.
La perfection aigrelette de l’excrément triomphe
Une muqueuse ulcérée tapisse nos pensées
La saison de l’extase serre son nœud coulant.

Contribution du : 20/04/2013 13:36
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Car le mot, qu'on le sache, est un être vivant.
V Hugo
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Re : Contraintes contrastes
Maître Onirien
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Gorge serrée de te lire, Costic : l'est percutant ton poème, le moins que'j puis dire... tu te poses là comme Poète-dénonciatrice des sales Zopium du peuple !

Contribution du : 20/04/2013 17:47
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Re : Contraintes contrastes
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Tout vaut mieux que rien:

Si le massacre du printemps
Vous semble fleurer l'excrément
Croyez-en mon tempérament :

Accordez-vous un peu de temps
Avant de vider vos ordures
En vous grattant fort les muqueuses !

Sachez que le printemps ne dure
Que le temps de boire une Gueuse !
Donc prémâchez votre pitance
Sitôt que vous sentez le rance !

Contribution du : 21/04/2013 11:51
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"Nous oublions ordinairement qu'en somme c'est toujours la première personne qui parle."
H.D. Thoreau
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Re : Contraintes contrastes
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Costic et Acrotopege

Vos textes sur le printemps sont très bon.

Contribution du : 21/04/2013 15:36
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Re : Contraintes contrastes
Chevalier d'Oniris
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Allez camarades, voici dimanche et la nouvelle contrainte. Cette fois fini le printemps et ses pioupious qui s'ébattent dans les fleurs de cerisier, nous allons essorer nos âmes et en recueillir de jolies larmes qui vont nous permettre d'écrire sur le chagrin d'amour. Le texte ne devra pas s'adresser à une personne en particulier, il devra être descriptif et être écrit à la troisième personne. Nous devrons aussi y placer au moins une teinte d'humour. Allons et plongeons dans le chaos des coeurs tourmentés...

Contribution du : 21/04/2013 21:17
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et son absurdité qui l'a brisée.
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Re : Contraintes contrastes
Chevalier d'Oniris
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Petite histoire triste de fin d'amour.

"Ils sont plus de deux mille, mais je ne vois qu'eux deux."

Il regarde la fille. Elle regarde le type.

Les larmes coulent sur le visage de la blonde Vénus. Sa peau diaphane se teinte d'une roseur de pétale qui s'étiole. Les épaules voûtées, la démarche hésitante, les lèvres frémissantes de l'envie d'un dernier baiser. L'envie d'encore une nuit d'amour, qui aboutirait en une journée de merde au comptoir du magasin où elle vend ses maillots, mais où elle attendrait la venue du soir et la nuit de bonheur avec lui.

Lui. Le beau grand type fort et intelligent. Lui, si beau dans son Levi's, si bien sapé dans ses fringues signées. Les cheveux bien coupés, bien en place. Ils vont si bien ensemble, qu'on ne cesse de leur répéter. Toi Vénus, si tu avais la chance, tu rencontrerais le producteur, et c'est sûr qu'on te verrait dans les magazines, à la télé, au cinoche. Tu es tellement belle, tellement resplendissante. Et lui, déjà la coqueluche de ces dames au gym où il travaille. Et la coqueluche des hommes aussi, enfin d'un certain type d'hommes.

Elle pleure, tentant de ravaler ses cris, les mains ouvertes comme pour rattraper la vie qui fuit avec Gabriel, son Gabriel.

Les yeux de l'homme fuient. Comme il semble mal à l'aise dans mon décor. Il ouvre et ferme les poings, tourne la tête à gauche, à droite. Il regarde au loin au-dessus de la tête de Vénus, puis revient sur son beau visage mouillé.

Leurs cœurs de déchirent au son de la chanson de Johnny : " Quand on a fait l'amour comme d'autres font la guerre quand c'est moi le soldat qui meurt et qui la perd ..." Voilà. Il ne bandait plus pour elle. C'est ce qu'elle dit la chanson, non ? Comme la vie est désagréable, parfois. "Paraît qu'ta gonzesse s'est barrée avec ta caisse, paraît qu'tu bandais plus pour sa gueule, pour ses fesses. Tu veux qu'j'te dise, t'étais trop bien pour elle. Comment ça, j'ironise ! Mais non j'suis pas cruel …"

Gabriel voudrait s'enfuir là, maintenant. Il en a assez des soubresauts dans la voix, des pleurs, des lamentations. Et Johnny lui tape carrément sur les nerfs. Mais qui c'est qui lui a foutu une bande son avec Johnny ? Brel, Renaud, ça peut toujours aller. Mais Johnny ! Ne manquerait plus que… ça y est, ça y est. Voilà, il ne manquait plus que ça : " Elle court, elle court, la maladie d'amour, dans le cœur des enfants de 7 à 77 ans..."
Sardou. Mais c'est qui l'imbécile qui écrit ce scénario ?

Allez, cours Gabriel, cours !


Contribution du : 22/04/2013 14:27
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Le vent, c'est la vie, et je respire...
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Re : Contraintes contrastes
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Baobab, elle a l’apparence d’un baobab, énorme, poussé là, immobile.
Elle pleure de ne pouvoir bouger. Il ne peut pas l’emmener.
Voyage-t-on avec un baobab ?
Et puis elle a tendance à se creuser avec l’âge. Elle voudrait qu’il la déracine.
Déracine-t-on un baobab ?
Et puis elle regrette le temps où il se mettait avec elle à l’abri des bourrasques.
Elle se sent raide, elle se sent lourde, elle se sent mal, elle sent l’effort.
Elle voudrait avancer, d’un pas ; franchir l’espace, une seconde ; elle demeure. On ne voyage pas avec une maison, on ne voyage qu’avec des plumes, aussi légères qu’un courant d’air, courantes et délicates, fragiles et capricieuses.
Elle pense qu’il reviendra cependant, comme une loque, en charpie brisé et sans éclat.
Elle sait déjà que bientôt elle rira de ses plaintes nasillardes.
On ne piétine pas d’un baobab.

Contribution du : 23/04/2013 13:30
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Car le mot, qu'on le sache, est un être vivant.
V Hugo
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Re : Contraintes contrastes
Maître Onirien
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Elle est à genoux devant le buisson de lavande qui a explosé sous la poussée d'indigo électrique.

Lui reste accroché à la portière de la longue Rover anthracite garée à distance.

S'il s'approchait il entendrait ses sanglots à elle ; il la surprendrait en train de parler très haut aux fleurs de lavande.

Et il hésiterait à la faire interner, en bon Panaméen qui ne sait, aux beaux jours, que l'euphorie des terrasses de cafés, mais ignore tout de l'ivresse d'une fille du sud devant un buisson de lavande.

Il comprendra bien longtemps après la promesse qu'elle dépose dans les parfums entêtants,lorsque l'indigo aura poussé si fort chez elle, qu'il explosera sa tête à lui.

Contribution du : 23/04/2013 16:06
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L'homme est conduit par l'aveugle qui est en lui- J.Claude Izzo
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