Ah Zef, un très grand merci ! Je savais que je pouvais compter sur toi pour laver mon honneur mais ne pourrais-tu pas en plus me sortir de ce trou où je m'emm.... ?

Ben dites donc, les z'amis, vous tirez plus vite que votre ombre ! Je n'ai pas encore lu les rimes, que les sonnets sont déjà faits (et bien faits !) tant pis ! Ton cercueil ne me dit rien qui vaille, cher Alex, et je vais bien te laisser t'y emm. tout seul ! MDR

Bon, je ne sais ce que je vais pouvoir vous sortir, mais celui de Brabant c'est du grand art, malgré quelques petites fautes si faciles à corriger...

Alex et Zef, fidèles à vous-mêmes, des sans-fautes comme d'hab. il faudra que je vous relise mieux pour commenter, là j'ai seulement parcouru, mais comme je n'ai pas encore planché sur le mien, j'ai préféré ne pas m'imprégner des vôtres... Allez, j'y go !

Voilà ! ce n'est pas très élaboré, pardon aux z'amis invités au festin de l'au-delà, mais les rimes s'y prêtaient... (j'ai fait grâce aux plus jeunes ! lol !)


Après

Quand dans l’urne mon corps ne sera plus que cendre,
En ayant évité les affres du cercueil,
En fumée envolés mes talents, mon orgueil,
Tel chacun, je devrai du Pinacle descendre.

Les amis seront là, Pierre et puis Alexandre,
De nos bouts bien rimés nous aurons fait le deuil,
Ou nous continuerons, et sans aucun écueil,
En côtoyant Ronsard et sa belle Cassandre…*

La mort sait employer des mots qui humilient,
Mais les roseaux pensants sous la bourrasque plient
Si mon chêne s’abat, il restera le tien.

Je ne veux pas savoir, je bouche mes oreilles,
Il faut imaginer, et c’est là mon soutien,
Que j’irai, comme Alice, au Pays des Merveilles.

Merci pour l'invitation Mona
Je ne manquerai pas d'y répondre le moment venu.

En tout cas, ton sonnet, comme d'hab, c'est la grande classe. A la fois poétique, philosophique, humoristique.

Dans ce plaisant exercice tu es notre maitresse (dans l'acception pédagogique du terme of course. nous ne voulons pas te créer d'ennuis avec Monsieur Mona)

Je lis et je relis vos sonnets, et je m'émerveille. Jamais une faute, jamais une erreur et toujours bien troussés. Je réalise là qu'il me reste beaucoup à apprendre.


Bien vu, Alex, à peine suis-je capable de marcher que déjà je veux courir. Je compte encore et toujours sur toi et sur vous tous pour ramener sur les rails du sonnet droit le présomptueux que je suis. Ah !... les hiatus et la métrique - suis-je donc aveugle ? - et ces participes présents, si lourds et si commodes !

Mona, comment fais-tu pour écrire si vite et si bien ?
A 14 h28 tu prenais connaissance des bouts et à 15h 33 tu nous livres ton petit sonnet sans avoir l'air d'y toucher !
Moi j'avoue que parfois, pour dénicher un sujet, je suis atteint de viscisité mentale, ou alors c'est pour la mise en route, le premier vers en quelque sorte... Ensuite ça s'enchaîne sans trop de problèmes !
Bon, ce fichu cercueil ne nous aura pas beaucoup laissé de choix mais j'apprécie l'humour (noir) de ce poème...

... viscosité mentale, la preuve !

Mais non Alex !


Vicissitude(s), moi aussi ! :D

Bof ! ce n'était pas très élaboré et, comme vous pouvez le remarquer, j'utilise beaucoup de chevilles pour boucher les trous... Ainsi, cahin-caha le sonnet avance... en s'embourbant parfois... Oui Brabant, les participes présents sont bien utiles mais alourdissent, hélas ! J'en suis moi-même friande mais depuis Oniris je m'aperçois qu'il faut les éviter, autant que faire se peut. On apprend beaucoup ici !
Mais Brabant et Méléagre, vous avez avancé à bonds de géants et vous maîtrisez maintenant ces règles contraignantes qui font du sonnet une petite oeuvre d'art. Les élèves vont rapidement dépasser leurs maîtres et c'est très bien ainsi !

Revu et corrigé car il s'y trouvait quelques lourdeurs et contre-sens...

De profundis !

Que l’on soit optimiste ou bien sombre cassandre,
Homme sans vanité comme pétri d’orgueil,
A moins d’avoir choisi de n’être plus que cendre
Il nous faudra demain habiter un cercueil.

Me sachant éphémère avec une âme à rendre,
Tant m’insupporterait quelque faux cul en deuil
Et portant au pinacle un très cher Alexandre,
Qu’il me semble encor temps d’éviter cet écueil.

Quand bien même à ces us sans ferveur je me plie
Je ne suis pas de ceux que l’absence humilie
Vous dispensant ainsi d’un funèbre soutien…

Un ami, dont l’humour me convient à merveille,
Lors d’un enterrement me glissa dans l’oreille…
Si l’on te voit au mien, je n’irai pas au tien !