Bonjour Mona ! Un dico de vingt ans explique cette minime lacune dans ton savoir sans limites...
A qui cela n'arrive t-il pas de se retrouver devant un mot inconnu ou, le plus souvent, oublié ?

Ho brabant, salut et fraternité ! Un détail, toutes les rimes proposées sont féminines... Difficile de bâtir un sonnet classique dans ces conditions ! Que fait-on ?

J'ai eu la même réaction (au secours, je deviens puriste, moi aussi ! ). Mais on a bien fait des sonnets irréguliers (rimes différentes entre les 2 quatrains), et des sonnets avec beaucoup de rimes féminines... Alors, on va faire une entorse à la règle. Non ?
Mona, mon Larousse a 18 ans (si ça peut te rassurer), et indique cet emploi de cassandre. Et depuis hier soir, je me demande comment on appelle la figure de style consistant à faire d'un nom propre (Cassandre) un nom commun (une cassandre). Quelqu'un a une idée ?

Si vous êtes tous d'accord, je n'y vois pas d'inconvénient !

Et de plus le sonnet de référence est décasyllabique. Quel trublion que cet auteur !

Salut Méléagre,

Sur Wikipédia on appelle ça une antonomase du nom propre et d'après ce que j'ai compris "Cassandre" serait une antonomase par métonymie dans : "Ne fais pas ta Cassandre !" et une antonomase par métaphore dans "C'est une Cassandre !"...

C'est pas moi qui ai inventé ces gros mots, je ne suis qu'un modeste rapporteur. :)

D'accord si tu remplaces "se taire" par "taire", tout simplement.

En fait j'avais envie de mettre le "se" entre parenthèses. Dans le sonnet en question l'emploi est pronominal.

Eh ! Déjà écrit le sonnet, Tizef ?

Tu dégaines plus vite que l'ombre de Lucky Luke ! :)

On le croyait paterne, austère,
Et voici qu'il enfreint le code :
Pour Miss Terre et sans mystère,
Le bonze gode en la pagode.

Hier au soir, pourquoi le taire ?
J'y songeais devant la Géode.
"Le panthéiste et la panthère" :
Un très beau titre pour une ode.

J'espère avoir de l'audience
Auprès des férus de science
Et des amoureux de la Femme

Avec un grand F. Le poète
Exigeant, quant à lui, réclame
Des sonnets plus "prise de tête".

Un p'tit tour aux pays des Milles collines et des protégés de... Diane Fossey ! Tiens, je ne sais pas comment je suis arrivé là...
Sans doute la panthère m'a-t-elle aiguillé !


En treillis de broussarde et sans manches pagodes
Elle avait tôt choisi, n’en faisant pas mystère,
Aux précieux bijoux et brillantes géodes
L’avenir du gorille en cette terre austère.

De la vie en forêt, Diane avait les codes
Et redoutait bien plus braconnier que panthère ;
Sans se préoccuper du monde et de ses modes*
Elle livra combat et nul ne la fit taire.

Ethologue avertie et dame de science,
Très longtemps esseulée et sans grande audience
On apprit, mais bien tard, ce que fut cette femme…

De sa tragique fin que j’ai toujours en tête
Un jour, demain peut-être, un avisé poète
Ecrira mieux que moi ce que sa mort réclame…