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studyvox
11/8/2008
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Quel talent dans la manière de changer de style, tout en réussissant à donner une telle émotion!
Cette idée de rassembler des petits textes sur un même sujet, avec des intonations si différentes...c'est génial. Je suis content d'avoir écrit ce commentaire en premier. Il faut absolument lire cette nouvelle que je trouve sincèrment "exceptionnelle" |
Bidis
11/8/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Dans la première petite histoire, deux choses m'ont gênée dans le style ("peut-être que maintenant qu’il va avoir le temps" : trop de "que"; "où est rangé tout son attirail de pêcheur" : je trouve le "tout" superflu).
La deuxième histoire, elle, m'a semblé d'autant améliorable, qu'elle devrait être parfaite pour mieux trancher avec la suivante ("10 ans à espérer que Marilyn soit enceinte, 10 ans d’espoir..." : un peu lourd et puis "espérer" et "espoir"...; "La mort dans l’âme" jusqu'à "de pouvoir l’annoncer" : je trouve tout le passage inutile et ce serait plus léger de le remplacer par le seul petit mot "presque" : ils s’étaient presque résignés" - le lecteur n'est pas stupide, il reconstitue aussitôt le parcours douloureux- et le passage suivant aussi alourdit la lecture "Harry était heureux" jusqu'à "il était papa". À mon avis, ce n'est pas du tout assez fort pour la suite de la nouvelle. Parce que le texte, lui, devient de plus en plus percutant. Les différences de ton entre les anecdotes est frappante, le lecteur qui s'ennuyait un peu est pris aux tripes et tellement qu'il ne s'attend pas particulièrement à une chute finale. Celle-ci vient le cueillir en vrai coup de poing... Un très bon moment de lecture. |
Anonyme
11/8/2008
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aurais mis un point à la ligne avant de dire " mais le miracle a eu lieu " Je trouve la phrase trop longue et elle oblitère l'effet miraculeux.
" Harry était heureux ... papa " : il ne manque pas une petite virgule entre "de sa femme " et " que c'était réel " ? A moins que ce soit fait exprès pour faire ressentir l'état de confusion du nouveau père. " il sait que l'amour qu'il ressent, elle ressent le même " c'est du langage parlé : exprès ? Pourquoi pas ! Et même, ça ne choque pas, bien au contraire. J'arrête là mes critiques constructives et vais me permettre une relecture car je ne comprends pas qui est ce Guido. Un quidam je suppose, qui a pété les plombs dans la surprise de son nouveau statut ? Oui, c'est bien ça. Ouf, j'ai eu peur que ce soit harry. Une succession de scène autour du thème de la paternité, qui finalement se percutent en un brasier final catastrophique. Une réflexion assez fine et bien masculine sur les mystères de l'enfantement. Ce peut-être aussi dramatique et dévastateur du coté maternel. Refus viscéral de ses propres viscères. Le sujet est grave, mais traité avec la distance nécessaire et un poil de légèreté qui permet à la lectrice et mère que je suis d'aller jusqu'au bout de sa lecture sans se répandre en sanglots sur son clavier. Merci pour cette nouvelle. Eh bien en voilà un commentaire nourri et constructif pour l'auteur, n'est-il pas ? PS : moi que 25 kg mais pour deux à la fois ^^ EDIT : c'est vrai que la chute est un peu improbable : n'y a-t-il pas des détecteurs d'incendie prêts à se mobiliser à la moindre allumette craquée dans toutes les maternités ? Toutefois, je pense que ça reste sentimental romanesque : ce guido pète un câble à cause d'une émotion qu'il n'arrive pas à gérer. |
Togna
11/8/2008
a aimé ce texte
Bien
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Comme quoi nous sommes bien peu de chose, ma pôvre dame !
Quelques expressions m’ont gênées, comme par exemple : « peut-être que maintenant qu’il va avoir le temps » J’aurais écrit « peut-être aura-t-il le temps maintenant ». « elle a attendu d’en être à son troisième mois » > « elle a attendu d’être à son troisième mois ». Personnellement, je trouve que l’utilisation fréquente des « deux points » hache trop le texte, nuit à sa fluidité. L’utiliser comme figure de style dans une des histoires, c’était bien, mais pourquoi avoir continué alors que les narrateurs sont différents, que les points de vue changent ? Cela dit, comme d’hab c’est plaisant à lire et la chute est surprenante. Bravo et merci camarade ! |
Anonyme
11/8/2008
a aimé ce texte
Beaucoup
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L'écriture d'abord : ciselée, maîtrisée, elle jongle avec le rythme, c'est une belle écriture, elle sert l'histoire avec humilité, elle sait sa mission. C'est un style comme je les aime.
Le déroulé de l'histoire : c'est mené avec une technique impécable, on ne va pas disserter quand c'est aussi fluide et si bien construit. Tu sais donner de fait de la force à ton histoire. L'histoire : je me suis laissée porter, balancée entre l'humour et la tendresse des petites scènes. (Un détail : Cathy pesait 4kg200 à la naissance, si si je t'assure, du bébé consistant !!! Comment ça de quoi je me mêle ?) La chute de l'histoire : c'est ici qu'intervient mon bémol. D'abord parce qu'avec cette chute tu n'es plus dans le sentimental, faut assumer la catégorie. Humour ? Horreur ? Sentimental pourquoi pas, c'est une catégorie bateau on dira... Bref, je n'y crois pas à l'incendie, et moi, quand je suis lectrice, je veux y croire. Je n'y crois pas parce que c'est improbable, c'est improbable parce que ça dénote d'avec le récit et parce que tu ne nous donne pas à lire la douleur ou l'impression quelle qu'elle soit, du père. Tu vois qu'on est pas dans le sentimental... Mais fichtre quel style, je t'aurais bien gratifié d'un exceptionnel pour cette délicieuse écriture. La chute, je tourne autour, m'en empêche... Cependant bravo, un très bon et très beau texte. Je l'ai lu sans ennuie. :) |
violoncelle
11/8/2008
a aimé ce texte
Bien
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C'est "Short Cuts" autour d'un thème bien choisi, mais traité de façon inégale...
Dommage. Envie de lire un texte plus long de vous. (Le tout début de cette série m'a accrochée). Amitiés Violoncelle |
Anonyme
11/8/2008
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une nouvelle intéressante et multiple. Bien vu toutes ses petites histoires qui se rejoignent.
Un seul thème ici: la paternité. Paternité conventionnelle. Paternité de la création ensuite... le feu, présenté comme un enfant que l'on fait naître et que l'on doit faire grandir... J'aime beaucoup ces brutaux changements de tonalité, les ruptures de style et de langue.. L'humour toujours présent est lui aussi multiforme... Un tres bon moment de lecture en somme. BRAVO! |
Anonyme
11/8/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bon alors je vais essayer de faire un commentaire constructif, j'ai lu ton post dans le forum. J'avais bien envie de mettre : "Parfait, bien écrit, RAS"…
Donc oui c'est bien écrit. J'ai trouvé que toutes ces situations différentes mélangées c'est un peu dur à suivre au début puis on s'y fait et de toute façon tout se rejoint à la fin. J'ai particulièrement apprécié le passage "mec de banlieue" et "homme d'affaire". |
widjet
11/8/2008
a aimé ce texte
Bien
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Maitrise de l'écriture, oui. Belle fluidité aussi. Un peu de facilité aussi dans certains mots trop "sucrés" (en première partie surtout). Attention de ne pas tomber dans le sentimentalisme bon marché...:-)))
Sinon l'auteur jongle avec les personnages et les formes de langage avec une relative aisance. Mais l'histoire souffre un peu de confusion par moments. Peut etre que rappeler le nom des acteurs eut été utile...? Je ne sais pas... Enfin j'ai bien aimé le fait que ce récit soit découpé sous forme scenettes. C'est un procédé qui me plait et m'inspire de plus en plus...Maintenant je dirais qu'étrangement les parties prises individuellement (notamment celle avec la racaille franchement bonne) me semblent plus réussies que l'ensemble combiné. C'est juste mon avis (je fais gaffe désormais !) Pour finir le dénouement est pour ma part, trop brutal (effet voulu je présume) mais laisse au final un gout de trop peu au lecteur que je suis après avoir lu la dernière phrase. En résumé (à chaud): plutot bon à défaut d'être excellent. A relire pour bien comprendre les intéractions. Widjet |
Anonyme
11/8/2008
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai trouvé ça parfois un peu trop caricatural (notamment dans la quatrième partie) mais, dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé.
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Anonyme
15/8/2008
a aimé ce texte
Un peu
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Paternité ou paternités ou encore une journée à la maternité.
Ce texte se lit facilement. On est un peu décontenancé par quelques extravagances. J’ai relevé quelques points au cours de ma lecture. Je vais donner l’impression de chipoter, peut importe, je livre mes impressions : Deuxième paragraphe. Le mot lui résonne dans la tête, je préfèrerais le mot résonne dans sa tête. Pourquoi deux points après : il était fâché avec toute sa famille : ce qui suit ne me semble que la continuité de la phrase une virgule suffit. Troisième paragraphe À mon sens le meilleur Quatrième paragraphe Le dialogue n’est pas d’un grand réalisme du moins dans l’écriture. Votre femme dit la secrétaire accouche "de votre enfant". De votre enfant? Pourquoi cette précision? Pour permettre au lecteur de supposer que… La secrétaire à l’air d’être vraiment dans les petits papiers de son patron. L’auteur veut montrer que le patron avait peut-être l’intention de faire payer les fleurs qu’il envoie à son épouse par la société. Cette réplique arrive comme un cheveu sur la soupe. D’une manière générale, la façon dont est rédigé ce dialogue manque de spontanéité. Cinquième paragraphe Marc Henri parle de la femme de ce paysan « Sa femme… je suppose que c’est comme cela qu’on doit l’appeler » J’en ai déduit qu’il s’agissait d’Henriette. Pourquoi cette ellipse, pour faire travailler les méninges du lecteur ou… Je te passe les détails scabreux, mon chou, je sais que tu as dû monter dessus pour l’engrosser. Je n’ai pas compris de qui l’auteur parlait. Aller chercher un enfant déjà tout fait au brésil en plein carnaval : là on vire carrément dans le caricatural. La chute est extravagante. Dommage parce qu’au départ il y a une excellente idée qu’il faut souligner. Une petite étude sociologique intéressante où l’on voit défiler les composantes de la société. L’auteur dès les premières lignes donne des couleurs à son texte. Mais son crayon lui a échappé et c’est mis à courir seul sur sa feuille de papier. L’unique explication que je trouve à ce que j’appelle des dérapages. J’ai pourtant lu quelques textes de l’auteur qui lorsqu’il maîtrise sa plume, écrit des textes d’une très haute tenue |
Tchollos
18/8/2008
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Du Cyb' quoi... Même si j'ai trouvé le style un peu moins parfait que d'habitude, surtout sur les deux premier chapitres (quelques "que", quelques phrases avec effet un peu plat, redondance des "vraiment" par exemple), par la suite tu retournes à tes bases (Back to Cyb basics quoi). Le rythme, la structure, le suspense, l'émotion. Tout le monde devrait lire du Cyb, Une leçon de talent en matière de diégèse et de limpidité. Ce n'est pas ton texte le plus aboutit mais ta patte, royale, est toujours présente et délicieuse. Ma came.
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victhis0
16/9/2008
a aimé ce texte
Bien
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Moi j'ai bien aimé dans l'ensemble...Tout n'est pas du même niveau ce qui peut parâitre logique quant on embrasse d'un seul texte autant d'humeurs différentes. J'ai bien aimé le type de la cité, la bourgeoise dégoutée et Harry. j'ai été moins sensible au patron, bcp trop caricatural. A mon sens, il aurait été moins franc avec sa secrétaire, plus faux fuyant. En général un salaud ne se présente pas comem un salaud, c'est dans le reagrd des autres qu'il prend toutes sa dimension.
Au final c'est un très bel exercice. Merci |
Flupke
22/9/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Cyberalx,
Je n’aime pas "QU’il pourrait…QUE maintenant QU’il va avoir le temps." N’en déplaise aux fans de Johnny, faudra faire sauter au moins un QU à mon avis pour alléger la phrase. Structure originale, j’aime bien les différentes scènes regroupées à la fin. Les différentes histoires, visions de la paternité. Seul bémol et de taille : la crédibilité à la fin : il n’y a aucun survivant. !!!!!!!!! Ca fait un peu marseillais au niveau de l’ exagération. Ou alors maternité paquebot qui coule à pic, ou maternité airborne en 747 qui explose en vol. Mais sur le plancher des vaches avec les centaines de personnes à l’intérieur, toutes les issues, les fenêtres du rez-de-chaussée, etc… -Hé Marius, hier j’ai péché un poisson grand comme, ça ! -Oh c’est rien, hier j’ai fait de la plongée dans le port de Marseille et j’ai trouvé un side-car allemand de la deuxième guerre mondiale, avec le phare allumé ! -Oh Marius, ton phare tu l’éteins et mon poisson je le raccourcis, d’accord ? Est-ce qu’une fin ouverte n’aurait pas aidé à la crédibilité ? Ex : les pompiers essaient depuis trois heures de circonscrire l’incendie. Bon c’est quand même chouette à lire et j’y ai pris du plaisir. Allez tu raccourci la liste des victimes et je te mets très bien - ? :-) Amicalement, Flupke |
Anonyme
16/11/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Pff impressionnant! Passer si vite et bien d'un personnage à l'autre j'ai vraiment apprécié.
Juste un peu gêné par le langage du mec des cités qui sonne un peu faux. Et par la fin un peu trop classique. Mais vraiment un super texte en tous les cas! |
Anonyme
16/2/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Impressionnant.
La forme, sous la forme, est à retravailler. Pas le fait de passer d'un personnage à l'autre et de les décrire comme tu l'as fait... mais c'est trop. Laisse moi souffler, fais de légères diversions, c'est tellemment bien écrit (à part quelques lourdeurs) que j'ai pas eu le temps de reprendre mon souffle entre les personnages qui sont tous très vrais, très forts. Ménage des pauses, permets à ton lecteur de souffler, de se reposer les mirettes, de rassembler ses idées sinon, au rythme où tu vas, tu vas les perdre, y vont faire un arrêt cardiaque. Elle aurait mérité d'être plus longue mais pas "trop" longue non plus. Juste un souffle, pour que moi, je puisse garder le mien. |