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Pat
28/8/2007
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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En voilà une belle histoire… Là vraiment, je suis jalouse… Déjà que tu m’as piqué ma carte… Bon je te pardonne, parce que j’ai vraiment passé un bon moment. J’aime beaucoup cette construction des deux histoires en parallèle avec des résonances de l’une sur l’autre. Les descriptions sont précises (on sent les recherches sur l’ISS… que tu as su faire passer de manière fluide). Il y a de belles images, efficaces, comme par exemple : « Face à eux, la baie vitrée Cupola leur offrait une vue imprenable sur le gigantesque bras manipulateur, figé depuis plusieurs décennies par la rigidité cadavérique qui caractérisait la station. À droite et à gauche, le couloir disparaissait dans les ténèbres. »
C’est bien écrit aussi (très agréable à lire, même les trucs techniques qui me rebutent toujours un peu : dis voir t’es pas allé là-bas quand même ?). Et je vais te faire un compliment qui, je pense, te montrera à quel point tu as progressé (sur cette dimension, en particulier) : non seulement les personnages sont sympathiques, attachants,(comme d’habitude) et tellement humains (en particulier dans cette phrase : « Franck m’a appelé au secours toute la nuit. J’ai fini par me boucher les oreilles pour ne plus l’entendre, Quand je me suis réveillé ce matin, il était mort. »)… mais là, les sentiments, émotions etc. sont bien perceptibles. J’ai tellement été « prise » dans l’histoire, et bien évidemment touchée qu’il m’est arrivé un truc rarissime quand je lis (mais fréquent quand je regarde un film) : j’ai pleuré…. (alors là ! chapeau mon Ninj’ !). Bien sûr tout n’est pas parfait… (mais d’ailleurs ce sont peut-être ces imperfections que j’aime). En ce qui concerne l’histoire, je trouve que la reconstruction a été un peu rapide (même si tu as pris la précaution, que j’ai sentie à plusieurs reprises, de la justifier). Evidemment pour que la petite fille existe encore, il ne fallait pas trop tarder… Je trouve parfois un peu d’exagération : - dans l’émotion (« Cette pensée lui glaça le sang. » : ça me semble un peu fort dans ce cas-là). - dans la certitude pessimiste : « Ils participaient à la reconstruction de l‘humanité, certes. Jusqu’à ce qu’elle se détruise à nouveau. Définitivement. » : pourquoi n’y aurait-il pas d’autres perspectives ? - dans cette idée implicite : « Peu habituée à voir le courrier apporter autre chose que des catastrophes, la petite fille demanda d’une voix mal assurée » : La paix n’est-elle pas revenue ? On ne sait pas bien à quoi rapporter cette idée de catastrophe (peut-être que ce bout de phrase est inutile…) Enfin, juste une dernière chipouille : « la Terre leur avait pardonné leur faute. » : « leur faute » ne me semble pas nécessaire… En tout cas, une belle histoire… que tu as envoyée in extremis… Heureusement que nous ne sommes pas passés à côté de ça ! |
Bidis
2/9/2007
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Voilà qui me fâche avec mon soi-même et mon idée de mettre un commentaire pour le premier paragraphe si on décroche...
Ici, j'ai décroché, et à plusieurs reprises même... D'abord, les détails techniques me rebutent. J'admire l'auteur pour sa culture à cet égard mais je le suis mal sur ce terrain. Ensuite, au début on se plaît bien dans l'espace : c'est si beau que même si un peu de choses techniques s'en mêlent, ce n'est pas grave. Alors, devoir revenir dans le passé, c'est un peu frustrant. Et puis, par la suite, on arrive dans le passé du passé -- avec des noms de personnages parfois difficile à retenir... Bref, je dois avouer que si je n'avais pas décidé dès le départ de lire cette nouvelle jusqu'au bout, je n'aurais pas continué. Je conseillerais, pour retenir les gens comme moi, qui lisent pour se distraire et n'ont pas trop envie de se fatiguer les neurones, d'amener la momie un peu plus vite. Parce que ne pas lire cette nouvelle dans son entièreté aurait été une erreur. Un moment donné, le suspense devient intolérable : tout ce que j'adore. Et la fin est poignante. Je n'ai pas pleuré comme Pat, parce que je n'ai aucun coeur. Mais, j'ai été un tantinet émue quand même. Peut-être un peu plus horrible, la momie... Je dis ça, j'dis rien... On doit coter sec, il paraît. Alors 16. Mais le départage entre les compétiteurs va être compliqué... J'ai changé ma note parce que ma soeur dit que tout est très clair et que les dialogues sont géniaux. |
Togna
29/8/2007
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J’étais bien installé dans l’ISS. Tout en te lisant j’avais à l’esprit la vision de la planète bleue cent fois vue avec toujours le même plaisir dans les reportages télévisés. J’étais bien sur mon nuage et j’en suis descendu brutalement en lisant « Partout à la surface du globe, d’étranges fleurs de poussières éclosaient çà et là. » Au-delà de ton style et de ton imagination, que j’apprécie, c’est ce message qui me plait aussi : rappeler, entre autres saloperies dont l’Homme est capable, l’existence de cette épée de Damoclès.
Les détails techniques et physiques, bien documentés, ajoutent au réalisme de ta nouvelle, qui bien que n’ayant rien d’étrange et de surnaturel, m’a emmené dans un lieu dont je rêve et où j’espère bien aller… dans une autre vie. |
guanaco
30/8/2007
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Un très gros travail de recherche pour nous offrir une nouvelle aux bases solides et extrêmement bien ficelée.
Pour moi qui ai beaucoup de difficultés à insérer des dialogues, je ne peux qu'admirer cette faculté à en faire l'ossature d'un récit. Merci beaucoup sur ce point, j'apprends énormément au fil des lectures de ce genre de textes. Autre point qui me laisse pantois, la capacité à gérer différents supports littéraires pour proposer 2 histoires parallèles à des époques différentes: on a une lettre, des dialogues, des descriptions et 2 récits (madre mía, qué trabajo!) Autre point intéressant, le lexique et les champs lexicaux. Lorsqu'on lit au début des choses comme "son squelette étincelant" ou encore "l’avancée des deux spationautes dans le néant" ou encore "par la rigidité cadavérique qui caractérisait la station. À droite et à gauche, le couloir disparaissait dans les ténèbres.", et qu'on tombe nez à nez avec une momie (pourquoi le terme momie d'ailleurs?), c'est plus de la SF, c'est du Noir qui tire vers l'Horreur. Et cette nouvelle parle de l'horreur, de toutes façons. Bref, avec tout ça plus la lettre d'Anderson, on se demande comment ça va finir... Pour finir, le thème de l'Après Cataclysme sort ici des sentiers battus des prophéties (oui, je m'autoréférence LOL) pour garder des dimensions plus humaines et provoquer la prise de conscience, faculté essentiellement humaine pour le coup. Comme tu le dis, " Que la folie nous épargne" Pour arriver à tout ça, le chemin est parsemé d'embûches et j'ai noté: 1- "Il sursauta au bruit de la porte, coulissant dans un feulement d’air comprimé": je ne comprends ni la virgule ni le feulement 2- "Partout à la surface du globe, d’étranges fleurs de poussières éclosaient ça et là, à intervalles irréguliers. Il m’a fallu quelques secondes pour réaliser mon erreur : ce n’était pas des fleurs, mais des champignons.": fleurs et champignons...bof! 3- "Un homme en uniforme l’attendait sur le seuil, arborant un air désolé": pourquoi le facteur est-il désolé? connaît-il le contenu de la lettre? 4- "Raffael y pensait en retirant sa combinaison dans le sens pressurisé": ne serait-ce pas "dans le SAS pressurisé?" Et le clin d'oeil de la fin avec un petit détail que j'ai relevé qui est génial. L'as-tu fait exprès? A qui écrit Anderson finalement?"Kirschbaum n’avait pas parlé de la lettre. Car c’en était une. Une lettre manuscrite, intime, qui ne regardait qu’Anderson, et celui ou celle à qui il la destinait. Certainement pas l’ISA, et encore moins le monde entier" A Lysa ou à l'ISA? ;) Beau travail Ninj'. |
Tchollos
30/8/2007
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Ah, le ninj' se lance dans l'inconnu. Tenter la "non-aventure", c'est un peu contre nature pour notre Spielberg, et pourtant, c'est une belle réussite. Félicitations. Tu es parvenu a raconter quelque chose de simple en accentuant le côté émotionnel sans pour autant perdre tes qualités principales : L'immersion (on ne décroche pas, on est dedans à fond) et le réalisme (les détails, le côté "mais purée, c'est possible!"). J'ai aimé la fin, en particulier. Elle ne cherche pas l'effet à tout prix, elle est "logiquement sensible" en quelque sorte, pas besoin de la jouer peplum pour créer une délicate émotion...
Sur la forme, je vais me répéter, mais c'est trop long. Tu écris très bien, on pourrais en rester là..ehm, ehm, mais j'ai envie d'insister : plusieurs "machinalement", "paisiblement", "seulement", des "et" et des "mais". Ca manque de "coupe" en relecture. Tu as l'imagination et en plus tu as le talent. Tu crées des images fortes, tu es capable de décrire des situations compliquées en les rendant simples comme si on était des spectateurs dans une salle de cinéma. C'est énorme ! Pour moi, il te manque la sensibilité (avec ce texte tu me prouves le contraire, cool) et...je ne trouve pas le mot..., la concision ou la dynamique, un truc dans le genre. Tu es un de ceux chez qui on voit le plus d'évolution depuis le début. Encore un peu d'effort en relecture et tu nous enterres tous...enfin, tu nous inviteras quand même à tes séances de dédicaces... Bravo. Je réserve ma not...oui, je sais, je peux la mettre maintenant, ça n'influencera pas mais je la réserve quand même, histoire de me la jouer rebelle... |
Cyberalx
1/9/2007
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Celle là, j'ai pris le temps pour la lire, mais c'est fait !
Passer après les as du commentaire n'est pas chose aisée, je suis d'accord avec à peu prés tout (sauf avec Guanaco pour le feulement de l'air que je trouve très bien). Certaines images sont très belles comme :"Les traînées d’azote libérées par leurs propulseurs traçaient des arabesques dans l’encre opaque du vide stellaire, filaments argentés concrétisant l’avancée des deux spationautes dans le néant.", ça me plait ça ! Tes personnages sont bétonnés comme d'habitude, mais il y a plus cette fois ! Un vrai travail sur les émotions : Tu nous fais enfin ton coming out d'être humain sensible et ça, c'est presque tout ce qu'il te manquait. Presque ? L'histoire est bonne mais je trouve que tu n'a pas assez épuré ton récit, de même il y a quelques adverbes qui (je trouve et ça n'engage que moi, de plus je fais ça à l'oreille, je ne suis pas quelqu'un de confiance) parasitent un effet au lieu de l'accentuer, par exemple dans : "Déglutissant nerveusement, Raffael affirma sa prise sur une poignée et s’élança vers l’arrière du module." On sait pourquoi il déglutit, pas besoin de nous dire que c'est nerveusement, à mon avis pour que le lecteur aie plus l'impression de s'approprier le récit, pour qu'il se dise :"ah, il déglutit... C'est parce qu'il est nerveux", si tu tourne ta phrase sans préciser pourquoi il déglutit, le lecteur va participer au texte, il va avoir sa part, il ne faut pas mâcher le boulot du lecteur non plus. Enfin, ça, c'est une suggestion, tu es très agréable à lire et si ça se trouve il n'y a que moi que ça perturbe ce genre de trucs... |
Lariviere
2/9/2007
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bon,
Comme c’était prévisible, cette nouvelle est très bien écrite. J’avais un peu d’appréhension en attendant la publication de ton texte. La barre avec toi étant déjà très haute, j’avais sincèrement peur d’être déçu, de découvrir une nouvelle inachevée, de devoir lire quelque chose qui n’aurait pas eu le temps (à cause des délais contraignant du concours) de se développer suffisamment dans un style très documenté qui est en général le tien. Je suis heureux de voir que mes craintes étaient non fondées. Tu réussis comme c’est désormais dans ton habitude, à nous proposer une nouvelle qui excelle dans la rigueur technique et dans le souci du détail. Les informations (matériels, vaisseaux, etc...) qui nous permettent de visualiser ce type d’univers spatial sont cohérentes et très bien distribuées tout au long du récit. Elles ne me paraissent ni lourdes ou superflu, ni difficile à assimiler. Elles sont correctement placées pour suivre le fil de l’intrigue, ni plus, ni moins, a mon avis. Je me répète, mais ce type d’utilisation pointilleuse du détail et de la documentation devient un peu les caractéristiques de ton écriture et te permet un véritable « polymorphisme » quand au choix des thèmes et des histoires que tu nous proposes. De ce point de vue je pense qu’il n’y a rien à dire à par te saluer pour les efforts et te féliciter pour le résultat. Tu arrive vraiment sur l’ensemble des textes que tu nous proposes, à faire passer une histoire au lecteur quel qu’il soit et quel que soit le thème abordé (science fiction, fantastique, boxe, etc…). C’est très réjouissant. Pour « Papa nous écrit du ciel », tu ne faillis pas à la règle et tu arrive à captiver le lecteur (au moins moi), sans qu’il soit forcement porté sur ce genre de texte. Ce qui est particulièrement intéressant et c’est ce que je disais sur le forum consacré à ta nouvelle, c’est ta faculté de remise en question et de progression grâce aux commentaires. Cela vaut bien que l’on s’échine à laisser quelque chose de constructif et à te donner de quoi malaxer un peu plus la pâte déjà fertile de ton talent d’écriture. A ce propos, tu nous fais ici voir de quoi tu es capable dans la prise en compte des remarques précédentes par un aspect très important : L’émotion… Tu as réussi cette fois à nous donner ce petit plus que l’on te réclamait si souvent, à la hauteur de tes capacités, c'est-à-dire une histoire animé d’une intrigue émouvante (sans tomber dans le pathos, bien sur) avec des personnages qui sembles plus humains que jamais dans une de tes nouvelles… Pour rester dans un premier temps sur les points positifs que j’ai cru noté ou ressentir de façon générale : Pour ce qui est des dialogues, ils me paraissent impeccables dans leur écriture. Ils se lisent bien. Ils participent à la fluidité et au rythme du récit. A aucun moment une quelconque tournure ou invraisemblance dans la construction ne me heurte. En ce qui concerne l’aspect narratif et descriptif, je pense que c’est vraiment ton point fort. C’est là où ta documentation vient renforcer ton talent d’écriture. Tu te sers avec intelligence de tous ces éléments récoltés pour les distiller dans une écriture qui reste malgré tout originale et stylisée. Celle-ci est n’est d’ailleurs pas dénuée d’effluve poétique particulièrement bienvenue sur ce texte. J’ai particulièrement aimé : …« Les traînées d’azote libérées par leurs propulseurs traçaient des arabesques dans l’encre opaque du vide stellaire, filaments argentés concrétisant l’avancée des deux spationautes dans le néant. »…. Ainsi que d’autres passages (notamment la description du Phénix et de la Station) qui sont déjà cités par les autres Oniriens… Ton talent de narration est aussi démontré par ta faculté à créer et soutenir un rythme grâce à un ficelage de l’intrigue des plus assuré (le passage de l’explication du choix du nom de « Phénix », parmi tant d’autres, pour symboliser un projet permettant à l’humanité de renaitre de ses cendres, me parait être une idée excellente…). Ce rythme est aussi maintenu grâce au suspens que tu sais préserver voire créer pour remettre un peu de rythme et maintenir l’attention du lecteur. Je citerais ici deux passages particulièrement bons : 1 … « Kirschbaum se réveilla en sursaut, avec l’impression oppressante que des doigts se serraient sur son cou. Il se débattit un instant dans le noir, avant de s’apercevoir qu’il avait mal positionné sa sangle thoracique et qu’elle lui appuyait sur la gorge. »… 2 … « - Raf ! Bon sang, reviens vite mon vieux ! Je suis devant le télescope de la station, il faut que tu voies quelque chose à la surface de la Terre, c’est incroyable ! Kirshbaum sentit son cœur s’arrêter, et faillit lâcher prise. Son sang battait comme un tambour dans ses tempes, et il dut se forcer à desserrer la mâchoire, parvenant à articuler sa question d’une voix à peine audible. - Que se passe-t-il ? - J’ai trouvé Mike ! C’est hallucinant ! Mike. L’ouragan repéré dans la mer des Antilles. Pauvre con, Pyotr, tu m’as foutu une de ces trouilles ! »… Dans le contexte de l’intrigue, ce faux rebondissement est excellent. Une petite critique néanmoins, je le trouve trop court. J’aurais aimé que tu fasses durer le suspens encore un peu plus loin, et ainsi augmenter la frustration du lecteur, par exemple en allongeant le vécu psychologique de l’angoisse de Kirshbaum et en rendant un peu de façon descriptive ses mouvements, tout cela avec une ou deux lignes de plus, à peine. D’un point de vue de la construction, j’ai beaucoup aimé ce qui constitue la trame principale du rythme et de l’intrigue, à savoir le parallélisme entre le présent (les travaux sur la station en cours), et le passé (les notes d’Anderson). J’ai l’impression d’ailleurs qu’a partir de la découverte de la momie, on décolle vraiment et on est prit dans l’histoire, pour atterrir uniquement au mot fin. Ce petit stratagème (qui n’est pas original, mais et alors ?) permet de tenir en haleine le lecteur jusqu’au bout. Tu arrives de façon géniale à faire monter le suspens in crecendo dans les deux temps (passé et présent) qui se nourrissent mutuellement et dont les situations se rapprochent dangereusement jusqu'a la fusion finale. Je ne reviendrais pas sur le caractère inédit que prend dans cette nouvelle l’intensité émotionnelle de tes personnages. Cela à déjà été dit et je suis entièrement d’accord. Preuve que si tu veux, tu peux. Peut être cela ne t’intéresse pas en premier lieu tout simplement. La psychologie de Raf. le personnage principal me semble très bien amené. J’ai regretté dans un premier temps que tu n’es pas essayé de développer au même titre celle de Pyotr, en parallèle. Mais je pense après réflexion que cela aurait desservie l’intrigue en compliquant et en alourdissant l’histoire et en rallongeant une nouvelle qui est quand même assez longue. Donc, sur ce point, pour dire que rien du tout… Ne sachant pas vraiment que dire de constructif, tant l’histoire me parait réussir au plus haut point son but, c'est-à-dire toucher le lecteur avec une nouvelle très bien construite, j’avais axé mon commentaire autour de deux axes qui étaient : Amélioration de la fluidité du récit par certaines coupes de mot à envisager et amélioration de certains passages qui me paraissent trop faible pour soutenir la crédibilité de l’ensemble. Tchollos avec lui aussi, sa rigueur légendaire a quasiment fait tout le travail autour de mon premier axe concernant les coupes de mots. Je le rejoins entièrement dans les coupes qu’il te propose. J’avais remarqué en plus une ou deux choses qui sont peut être subjectives et fausses et qui dans tous les cas font office de particules invisibles par rapport à l’ensemble mais que je te donne malgré tout : Il me semble que dans les deux premiers paragraphes, il y est un emploi intempestif du terme « Station », notamment dans ces deux phrases : ..."le premier des trois Nodes servant de jonction entre les différentes parties de la station. La première chose qui l’avait frappé durant l’approche, fut le nombre de sigles présents sur les divers éléments de la station : NASA, ESA, RKA, CSA, NASDA, ASI… La station internationale (…)"... Ensuite, c’est peut être moi qui est bloqué sur ce genre de choses anodine. Je vais donc peut être plus insister sur le deuxième axe que j’avais choisi : L’amélioration de la vraisemblance de certains passages. Je sais que ce point te tiens particulièrement à cœur et que la crédibilité d’une nouvelle est ton cheval de bataille. D’ailleurs je tiens à te préciser que dans l’ensemble, le souci de crédibilité est tout à fait perçu et extrêmement efficace. Permet moi donc d’insister sur quelques petites choses. La principale chose qui me gène dans la vraisemblance de cette histoire, c’est, comme cela à déjà été souligné, le peu de temps qui sépare cette expédition et la catastrophe nucléaire. Si mes calculs sont bons, ce laps de temps est d’environ 50 ans. Je crois que tu le dis toi-même, d’ailleurs. Il me semble peu vraisemblable que dans un délai aussi court l’humanité puisse réussir à la fois à former de nouveaux astronautes, reconstruire de nouveaux vaisseaux capables d’aller dans l’espace. Bien sur ont peut penser que beaucoup de donnée techniques ont été sauvées, mais quand même… Mon scepticisme est essentiellement motivé par tes propos sur l’ampleur de la catastrophe : …« En tout, la Grande Erreur a coûté la vie à quasiment 6 milliards d’individus, soit près de 90% de la population d’alors. »… Il me parait donc peu probable, que suffisamment de chercheurs, futurs cadres spationautes, données technologiques et recherches en cours soient sauvés lors de cette catastrophe pour permettre un retour aussi rapide (cinquante ans) dans l’espace, même si a ce sujet le passage ci-dessous me semble être un essai d’explication : …« Personne ne sait exactement combien de gens ont péri lors des explosions, et combien de victimes sont mortes de leurs conséquences. Les plus chanceux parvinrent à se regrouper dans les zones urbaines qui avaient été frappées par des bombes à neutrons, ces dernières ayant épargné les bâtiments et les infrastructures. »… Cette explication ne me parait malgré tout pas suffisament en mesure telle quelle de justifier une telle possibilité de renouveau si rapide. D’autant plus que les matériaux restants pour construire matériel et engin spatial doivent être rares ou radioactifs… Je pense que sur ce point, soit tu aurais du donner un laps de temps de reconstruction plus grand, soit tu aurais du te donner (ou nous donner) les moyens d’expliquer comment cette évolution est possible : …« Merde Raffael ! Regarde où nous sommes, malgré tout ! En moins d’un siècle, l’humanité est parvenue à relever la tête et à renvoyer des hommes dans l’espace ! »… Peut être en insistant un peu sur le cynisme de cette humanité disparu : Avec des abris antiatomiques construits a cette époque pour accueillir les scientifiques et l’élite de la société (chose tout a fait possible ci un conflit de ce type devait arriver) dans le but d’une reconstruction éventuelle, notamment sur une autre planète. … « Il était né après la Grande Erreur, et comme la plupart de ceux qui n’avaient pas connu « l’avant », il se croyait meilleur.»… ..."Accident ? Mauvaise évaluation stratégique ? Acte terroriste ?"... "Comme s’il importait de savoir qui avait commencé. Même le pourquoi, ici, est accessoire."... A propos de cette fameuse catastrophe nucléaire, qu’est ce que fut vraiment « la grande erreur ? »… Je comprends que tu veuilles laisser planer un certain mystère, mais j’aurais aimé en savoir juste un petit peu plus, ou du moins avoir la possibilité d’imaginer plus concrètement par quelques détails saupoudrés par ci par là, quelques scénarios catastrophes possibles sur cette grande erreur. Mais Peut être les éléments de compréhension sont inutiles ou trop douloureux à rechercher pour cette nouvelle génération… Ensuite : … « La Terre recouvrera un semblant de civilisation moderne, et ses habitants seront en mesure de mieux anticiper les quelques déchaînements climatiques qui ravagent encore sporadiquement la surface du globe. »…. C’est donc le véritable but de l’expédition. Là encore, même si je comprends l’intérêt conséquent de la mission, je m’étonne qu’après un cataclysme qui a ravagé 90 % de la population terrienne, on mène de façon aussi rapide et prioritaire (et avec quelles entités structurelles ?) un projet aussi couteux. N’y a-t-il pas des reconstructions plus utiles à faire sur la planète ?... Ou alors en cinquante ans tout à déjà été reconstruit, mais dans ce cas ce n’est plus des humains, c’est de la vigne vierge (effet accélérateur de la radioactivité et des leucémies ? J’en doute). Je comprend que tout ceci soit là pour renforcer l’histoire et la réflexion du personnage sur le caractère indestructible et persévérant (avec les bons et les mauvais cotés) de la race humaine, comme une sorte de mauvaise herbe qui voudrait vivre en quelque sorte, mais je trouve que la crédibilité en l’état, est quand même précaire. Bon, bien évidemment tout ceci n’est plus du chipotage, c’est de l’acharnement. Encore un mot sur un passage qui m’a surpris : ..."Des flashs de mon enfance me reviennent par intermittence : je me revois en Provence chez ma tante qui vit en France, durant les vacances d’été, à lire cette BD de Tintin qui m’avait tellement marqué : on est allé sur la Lune, quelque chose comme ça."... Donc le personnage n’a pas été aussi marqué que ça. Il me semble que les souvenirs d’enfants de ce type (peut être même élément déclencheur de sa vocation de spationaute) sont plus ancrés que ça dans les souvenirs, même chez un scientifique. Dernier point à propos de la crédibilité : ..."Suivant les ordres de l’ISA, ils avaient avant le départ largué le corps d’Anderson dans l’espace, pour des raisons sanitaires."... Je suis étonné que Raf. N’est pas eu plus ressenti quand il jette le cadavre de Anderson. De plus avec les moyens technologiques de l’époque de pouvait il pas garder la « momie » dans un emballage stérile ? Voilà, j'ai terminé sur les quelques points qui me parraisaient les plus heurtant pour mon esprit encore un peu cartésianique. Enfin, pour finir justement, la fin me parait très intéressante. Le suspens bat à son comble et les deux histoires passé et présent se télescope et s’emboite. Je n’ai pas pu m’empêcher de visualiser dans l’écriture de cette scène finale, où le facteur remet la lettre à la petite fille, à celle mettant en scène Christopher Walken (vétéran du Viêt-Nam) qui vient ramener en guise de souvenir la montre de son père à Bruce Willis enfant dans "Pulp Fiction". Désolé, je sais que c’est chiant ce genre de comparaison. Sinon, personnellement j’aurais arrêté la nouvelle avec un petit air de mystère et de suspension à ce moment précis : ..."Il roulait doucement, appréciant le calme et la pureté de ce paysage désertique. "… Mais ce n’est malheureusement pas mon histoire, c’est la tienne. Pour finir vraiment (promis), j’ai envie de te faire part d’une suggestion qui m’est venu à la deuxième lecture et qui vaut ce qu’elle vaut. Je crois qu’au niveau d’écriture où tu te trouve, tu pourrais essayer d’introduire des descriptions physiques de tes personnages pour renforcer leur densité psychologique et appuyer (ou au contraire brouiller) certains traits de leur caractères. Je crois que tu avais déjà fait un peu ça dans ta nouvelle sur la boxe « Deux cloches, un gong et une sacré paires de cornes (le diable à perdu un œil) ». PS : Désolé, je n’ai pas pu faire plus court… Un aspégic ?... |
Anonyme
9/9/2007
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je vais essayer de faire aussi court que ce texte est long.
Long certes, mais à aucun moment je n'ai ressenti de l'ennui. Bien au contraire. Il a su me tenir, me faire trembler, m'émouvoir... Bref! Bravo! |
Nico
9/9/2007
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Je dois dire que je suis épaté. Rien à redire au niveau technique. On peut bien évidemment s'étonner de la « remontée » si vite dans l'espace, mais ça ne m'étonne qu'à moitié, car l'être humain est tellement ambitieux qu'il fera tout pour réaliser ses rêves.
Sinon, il y a une réelle tension dans cette histoire. On découvre petit à petit tous les éléments, on ne les devine que peu à l'avance, et surtout on entre progressivement dans l'esprit de plus en plus perturbé de Raffael. C'est un récit à la fois de science-fiction, mais aussi consacré à l'umanité, à sa conduite ainsi qu'à la capacité de l'homme de rêver et de se projeter, pour le bien et pour le mal, dans ses rêves. Bravo. |
Athanor
9/9/2007
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Eh bien je n'ai rien à ajouter aux commentaires déjà postés (ça ferait redondance).
Pour ma part, ce n'est pas le genre que j'affectionne. Ceci dit, la nouvelle est très prenante et incite à la réflexion. Tout se tient ; de la construction au vocabulaire. J'apporte ce com après une troisième lecture alors que j'ai déjà voté. Bravo pour la qualité. |
Ninjavert
20/10/2007
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widjet
13/7/2008
a aimé ce texte
Beaucoup
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Derrière ce décor de SF formidablement rendu (des détails très riches, les spécialistes du genre ont du se régaler !), il y a surtout - et pour ma part c'est ce qui m'a plu - une histoire profondément émouvante. Une histoire d'amour. Qui ne finit pas aussi mal qu'on peut le penser puisque les retrouvailles même des années plus tard se feront, par procuration et le biais du courrier remis. A ce titre et en une seule scène (la réception de la lettre ) que l'auteur réussit a rendre très visuelle, nox yeux se mettent à piquer. C'est pudique et la force de cette scène vient surtout de sa brièveté, l'auteur ayant parfaitement compris que le trop l'ennemi du bien et refuse intelligement tout miserabilisme.
Mais on trouve plein d'autres choses aussi dans ce texte. Beaucoup de suspense savamment dosé. La paranoia ambiante qui gagne progressivement le héros est présente même je pense qu'il y avait moyen d'accentuer ce malaise, de rendre cette sensation de panique oppressante, plus palpable encore (les commentaires inquiets de son pote ne suffisent pas à nous inquiéter véritablement de l'etat psychologique de Raphael ni de son sort final). Jamais je n'ai vraiment cru a une fin tragique et c'est presque dommage tant j'aurai voulu avoir peur pour ces deux astronautes. Bien sur ça m'a fait penser à SOLARIS. Bref un odyssee riche, une aventure dense d'une belle humanité qui rend malgré tout un hommage fort au courage des hommes. Une histoire passionnante qui mérite sa très bonne réputation et renforce et confirme tout le bien que je pensais déjà de NINJA. Widjet |
Maëlle
17/7/2008
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai passé un chouette moment (enfin, à part en imaginant les cadavres). Je trouve ça trés proche de l'univers d'Asimov.
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Flupke
6/10/2008
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très chouette histoire, d'autant plus émouvante que la récipiendaire reçoit la lettre très longtemps après. Bien trouvé.
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dekado
25/1/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un vrai régal. C'est tellement rare de la bonne SF. Donc, merci pour cette histoire prenante, belle, et dont je me souviendrai.
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jaimme
2/11/2009
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Oh, je ne vais pas rajouter à tout ce qui a été dit. Le background très documenté, le style, la trame narrative, l'histoire, les histoires, le côté sentimental, poignant.
C'est une histoire très bien racontée, et là est l'essentiel. J'ai noté deux choses, je ne sais pas si elles ont déjà été relevées. Pas grave. Dire que les survivants seraient "égaux" c'est une vision bien optimiste des choses, qui sert l'histoire puisque sinon les survivants ne seraient pas là cent ans après; mais je pense que les hommes s'entredéchireraient dans cette situation. Pourquoi larguer le corps d'Anderson cent ans après (sinon pour faire résonance avec l'histoire plus ancienne); en effet au bout de tant de temps les "raisons sanitaires" ne sont pas logiques? Voila, juste pour dire que je suis passé. Conclusion: c'est un excellent moment de lecture, qui serait aussi un très beau film, à mon avis. Merci Ninjavert! |
Cortese
20/2/2010
a aimé ce texte
Passionnément
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C'est très réussi, j'ai passé un très bon moment. Belle construction, écriture simple mais efficace. Que de travail et de rigueur !
J'aime aussi le côté humaniste et scientifique à la fois, c'est très bien amené et bien réalisé. Belle histoire, émouvante et pleine de sens. Bravo ! |
colibam
22/2/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Tout d'abord merci à Cortèse, qui m'a précédé dans l'exercice et dont l'appréciation m'a incité à venir découvrir ce texte.
J'avoue, sans être surpris, avoir passé un excellent moment avec cette histoire remarquablement conçue et tout à fait crédible (à un ou deux détails près), grâce notamment à un solide travail de documentation. Vu la longueur du récit dans ce huis-clos spatial (et spartiate) et la kyrielle de données techniques, l'ennui aurait pu rapidement survenir. Au contraire, tu es parvenu à maintenir un suspense tout au long de l'intrigue, notamment par cette mise en parallèle judicieuse et progressive entre les deux époques. Les ingrédients qui façonnent une bonne histoire sont dosés avec justesse. La lecture est fluide, rythmée, il n'y a pas (ou très peu) de superflu, l'intérêt est attisé de bout en bout, les personnages sont parfaitement tracés. Bon, sans faire la fine bouche, je me suis tout de même interrogé sur les éléments suivants : sans être allé vérifier (je suppose que tu l'avais fais au préalable), il m'a semblé qu'un intervalle de 50 ans, entre le début de l'hiver nucléaire et l'escapade orbitale des joyeux compères, était un peu court. Si 90% de la population mondiale a disparu pendant ou à la suite du cataclysme, il paraît surprenant de parvenir à relancer, dans l'intervalle, une technologie suffisante pour envoyer des hommes dans l'espace. Par ailleurs, je ne suis pas certain que les survivants accorderaient un caractère prioritaire à une telle aventure. Sans compter le problème crucial que poserait la contamination durable des sols et des ressources aquatiques. D'un autre côté, une période beaucoup plus longue aurait contrecarré la remise de la lettre à Elizabeth Anderson. Quant à circonscrire la catastrophe à un périmètre qui ne soit pas planétaire, il aurait amené d'autres questions, sur les raisons de l'abandon du premier équipage. J'aime beaucoup, pour finir, la conclusion de la lettre de Mark Anderson : « Nous payons aujourd’hui le prix de notre inconscience. Si quelqu’un trouve cette lettre, qu’il sache que malgré les apparences nous n’étions ni fous, ni mauvais. Nous n’étions que des hommes, et ce qui nous a perdu fut probablement de croire que nous étions plus que ça. Chacune de nos décisions représente un risque d’aggraver les choses. Ce qui nous rend humains, c’est de croire que nous avons aussi le pouvoir de les améliorer. » Allez, je m'en vais découvrir ton post et parcourir les commentaires sur cette nouvelle d'un très bon niveau. Un peu plus tard... A y est, c'est fait, j'ai eu les réponses que j'attendais. |
Anonyme
25/2/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Tout d'abord, l'intrigue dans ton texte m'a vraiment scotché toute au long du récit. Ensuite j'ai effectivement trouvé, que tes personnages avait de la profondeur, il sont humain et je m'accroche beaucoup à cette idée.
Pourtant, tu ne fait absolument pas de description détaillé de tes personnages(physique autant que le caractère morale ou psychologique). C'est mon avis personnel, mais je trouve justement que selon l'effet recherché sur le lecteur, cela peut-être un très bon choix. Ainsi, avoir un personnage peu décrit, permet au lecteur de se retrouver dans ce personnage, donc de s'immiscer à l'intérieur de l'action. Pour finir, j'ai aimé le rythme de ton récit, sans que les descriptions de la station, casse la dynamique, on sent que sa coule et que tous se tiens. En somme ton récit m'a plu, et ma touché par son imagination (double récit). Bonne continuation ! |
Mwa
30/4/2010
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Commentaire modéré
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Anonyme
19/7/2011
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Je ne veux pas lire les commentaires. Pas avant de vous avoir dit merci. Merci de m'avoir transporté, pendant un magnifique moment, dans cette science fiction là, celle que j'aime, celle qui est, surtout, de l'anticipation et ne fait intervenir que les hommes et leur folie, que les hommes et les merveilles qu'ils sont capables de créer, les erreurs tragiques qu'ils sont capables de faire. Les humains que nous sommes, avec leur intelligence et leur c...
C'est superbement écrit. |
Pepito
12/7/2012
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Bonjour Ninjavert, je suis très en retard.
Quelques notes discordantes comme le laps de temps trop court déjà noté mais cela ne m'a pas gêné et je n'ai juste pas compris pourquoi la petite fille s'attend toujours à de mauvaises nouvelles. Un avis tout personnel, j'aurais arrêté la nouvelle à "C'est mon Papa", j'ai trouvé ce moment magnifique de sobriété. Le thème du "dernier homme" est une des situation que seule peut rendre la science fiction, et là, c'est très très bien fait. Merci Pepito |
cherbiacuespe
25/1/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une nouvelle assez terrible qui se finit bien, ou dans une sorte d'optimisme. Ça me va, moi qui voit toujours la bouteille à moitié pleine. Une histoire bien pensée, construite autour du journal de Mark, sacrément malchanceux. La réaction de Rafael peut paraître excessive, mais qui sait nos réactions dans un milieu inhabituel et oppressant comme l'espace et dans un "monument" abandonné ? L'écriture, simple, sans faute (1 ou 2) est également à mettre en avant, rendant la lecture agréable. J'ai beaucoup apprécié.
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