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Anonyme
17/12/2007
a aimé ce texte
Un peu ↑
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je n'ai pas beaucoup aimé ce conte si s'en est un. L'histoire ne me semble pas très originale. Je n'aime pas le style
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Cassanda
18/12/2007
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J'ai un peu du mal à accrocher... Le côté "c'est de la faute des politiques", j'avoue trouver ça plutôt moyen...
Je n'ai pas vraiment trouvé la magie des contes, et je rejoins Pissavy, l'histoire est somme toute banale... |
Pat
29/12/2007
a aimé ce texte
Pas ↓
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Cette histoire n’est pas un conte pour moi… Ça se passe à Noël bien sûr… et la fin se voudrait moraliste… Mais ça ne qualifie pas pour autant ce qui relèverait de cette catégorie. Le merveilleux, le fantastique sont absents dans ce récit.
On a l’impression de trois histoires juxtaposées. Le début me paraissait prometteur. Dommage que l’auteur n’ait pas continué dans cette veine ou du moins dans ce fil narratif. Les scènes sont assez réalistes, avec un humour qui affleure (notamment le passage sur la préparation des enfants pour aller à l’école). J’aime bien aussi le personnage masculin un peu looser… Toutefois, la psychologie des personnages se modifie radicalement dans les autres parties du récit, ce qui nuit à la vraisemblance (la vraisemblance est nécessaire, même dans des récits imaginaires, pour qu’on y adhère un tant soit peu. Pour en revenir à ce texte, j’ai repéré de nombreuses erreurs tant au niveau du fond que de la forme. Ces erreurs se répondant d’ailleurs, notamment au niveau de la structure du récit : - structuration : le texte me paraît déséquilibré à la fois par le manque de cohérence narrative et d’articulation des parties (manque de fluidité dans le déroulé de l’histoire, liaisons absentes, disproportions) : « Sur le chemin, Oscar se perdit, et entreprit de marcher dans des ruelles de plus en plus petites, de plus en plus sombres. Si Oscar aurait été plus grand, il aurait vu bien assez tôt, la grande ombre menaçante qui avançait inexorablement vers eux. Le soir vers dix-huit heures, une femme bouleversée venait de comprendre son erreur. Elle appela tout de suite son mari qui, se dépêcha d’arriver sur les lieux. » : on ne comprend pas tout de suite le passage entre les deux scènes. Il aurait fallu différencier le paragraphe, éventuellement, pour donner une impression de suspense. Mais ça ne colle pas avec la suite. Pourquoi alors parler de cette mère de manière anonyme alors qu’elle était présente dans la 1ère partie ? Le lecteur est obligé de deviner qu’il s’agit du même personnage, sans que les choses soient véritablement explicites. Il n’y a pas de lien entre la mère débordée du début qui dépose ses enfants un peu trop promptement et celle-ci qui ne semble pas ressentir de culpabilité… pourtant… « Ils surent rapidement que la situation était grave. À la télévision, un soir, Laurent regardait désespérément une émission » : liaison problématique tant au niveau de la logique de l’histoire que par rapport à la concordance des temps. Il manque là aussi quelque chose entre la première et la deuxième phrase (incohérence temporelle qui se retrouve aussi au niveau de la conjugaison). Les passages concernant le kidnappeur reviennent trop fréquemment, ne respectent pas le cadre temporel (il donne 24 h, ce qui n’est pas respecté, mais ça n’a finalement aucune véritable conséquence…). Cela donne une impression de disproportion par rapport à l’ensemble du récit et ajoute à la non-vraisemblance de l’histoire. « Je suis un père heureux, je remercie les gens qui ont donné malgré tout, si ils veulent récupérer leur don, on leur rendra, sinon pour ceux qui le souhaite, nous créerons une association « Nouveau Noël » qui aura pour but de rassembler tout le monde, de réinventer Noël, d’arrêter d’associer cette fête avec l’argent, et que tout le monde soit heureux ensemble» : Arrêter d’associer cette fête avec l’argent… mais c’est avec de l’argent qu’ils montent cette association… Ce n’est pas très plausible La 3ème partie n’est pas cohérente avec le début de l’histoire (Noël existe au début (cela ressemble à celui de notre époque d’ailleurs)… Mais là c’est comme si les personnages inventaient le concept… Par ailleurs, quel est l’intérêt de situer cette histoire en 2013, de parler de luniens… en quoi cet univers ajoute-t-il quelque chose au récit ? - Concordance des temps Ex : « Le domicile des parents réunissait les dons. Les premiers jours, on déplorait trente deux euros mais tout s’accélérait subitement après la médiatisation planétaire. Et le troisième jour, la somme était déjà réunie, un milliardaire américain avait offert les deux millions d’euros en toute discrétion et l’argent arrivait de toute part. » : concordance des temps incorrecte (passé simple nécessaire pour les 4 premiers verbes, voix passive pour le 4ème (fut réunie)). Le texte comporte beaucoup d’autres erreurs de ce type, principalement des imparfaits mis à la place des passés simples. La valeur de ces temps joue sur le sens du récit. - Syntaxe : « Les enfants choisissaient et avaient le cadeau avant minuit, il partait s’amuser avec puis le ranger, souvent, une semaine après, la routine reprenait, et la lassitude l’accompagnait. » : mis à part la faute (je suppose : ils partaient), la phrase me semble incorrecte d’un point de vue syntaxique (mots de liaison, ponctuation, conjugaison incorrecte du verbe ranger etc.). En relisant cette phrase à voix haute, on peut éventuellement s’en rendre compte. Autre ex : « Elle repartit aussi vite car elle devait faire mille choses à faire pour Noël, notamment. » « les parents étaient avaient peu d’espoir, sur l’origine de leur disparition. » : je suppose qu’un des 2 verbes est en trop. « Je précise que toute action ne se faisant pas dans ce sens ou toute ruse visant à agir autrement me pousseront malheureusement à agir en conséquence. » : outre la répétition d’agir, la phrase est peu compréhensible. Utile ? « L’agresseur s’impatientait et hurlait régulièrement dans le téléphone que l’on lui avait envoyé pour le dialogue » la dernière partie me semble inutile (pour le dialogue). « Le réveillon de Noël, l’homme fit son apparition sur tous les écrans français, les autres pays relayèrent en direct l’éventuel dénouement. » : lors du réveillon de noël… pourquoi éventuel ? (ce sera le dénouement, qu’il soit positif ou non…) - Redondances, lourdeurs « Tous savaient que quelque chose d’important se jouait. Ce n’était pas seulement, un homme et deux enfants en jeu, » « personne ne fut tenté de ne pas regarder ou de ne pas diffuser » : lourdeur de la double négation. Tous les « il » du premier paragraphe (répétitions) - incorrections lexicales « on déplorait 32 euros » : on déplore qu’il n’y ait que 32 euros « les forces de police, furent inclinées à participer à la recherche »: enclines ? « Puis la télévision reprit son droit » : ses droits ? « Monsieur Satovsky, nous vous en supplions, ne faites rien, à nos enfants, innocents, nous ferons tout ce qui est dans notre pouvoir pour réunir la somme que vous demandez mais soyez patient s’il vous plaît. Je demanderais aussi à tout le pays et à tous les pays de bien vouloir faire des dons pour pouvoir la libérer, s’il vous plaît, aidez-nous » : Outre le manque de crédibilité de cette intervention de la mère… la libérer ? qui ça ? la somme ? Libère-t-on une somme ? fait-on un don pour libérer une somme. À moins qu’il ne s’agisse de la libération des enfants (les libérer, donc !). L’utilisation du conditionnel (demanderais) n’est pas en adéquation avec un sentiment d’urgence qui devrait animer cette mère éplorée… Quant à demander à un pays et à des pays de donner… N’est-ce pas plutôt aux habitants qu’on demande ? « Le domicile des parents réunissait les dons » : comment un domicile peut-il réunir quelque chose ? « des hommes qui se sont mis à l’encontre de cette remise d’argent. » : expression incorrecte (se sont opposés à). « Après un moment d’attente par respect des efforts des parents, je pense qu’il est temps de vous montrer que je ne parlais pas dans le vide. » : cette phrase est-elle vraiment utile ? On imagine mal un kidnappeur s’exprimer de cette manière. La proposition circonstancielle n’est pas en adéquation : ni avec le sens du récit (moment), ni avec un niveau de langage utilisé à l’oral… La fin me laisse perplexe… La naïveté et l’invraisemblance est à son comble… et détonnent vraiment avec le début du récit. Les exagérations, la morale simpliste semblent avoir été rajoutées là pour essayer de respecter les contraintes du conte. Mais ce n’est pas du tout crédible. Certains passages sont peu compréhensibles : Par ex : « Dans les autres pays, notamment en Asie, on l’appela « Noël » pour exprimait l’idée de faire tout le contraire de l’agresseur, il faut mettre toute son énergie pour le bien des autres, et en regardant de plus près Noël est bien l’inverse de Léon. ( ?) L’entreprise de Laurent accéléra le processus et des rassemblements de plus en plus grands furent organisés chaque année. (des rassemblements de quoi ?) Autre ex : « Noémie s’avança dans l'étonnement général alors et dit « Retrouvez vos papas et vos mamans comme mon frère et moi et arrêtez de vous battre ». Le journaliste ne sut rien répondre, ébahi, l’interview s’arrêta là et connut des répercussions gigantesques» Hormis l’exagération du terme « gigantesque », on peut se questionner aussi sur « comment une interview peut connaître des répercussions gigantesques » (n’est-ce pas plutôt l’affaire, le kidnapping qui a des conséquences ?). L’impression que l’on a après lecture de ce texte, c’est qu’il s’agit d’un premier jet sans véritable travail d’écriture. Une simple lecture à haute voix peut déjà permettre de se rendre compte des problèmes de syntaxe, de mauvaises concordances de temps… Plusieurs lectures du texte avec un délai entre chacun des passages, permet aussi de voir ce qui cloche dans un texte. Ce sont vraiment là des règles de base pour progresser dans ce travail. Il peut aussi être utile de faire lire son texte à quelqu’un de son entourage, parce qu’évaluer ses propres écrits est très difficile. L’auteur semble avoir envie de raconter des histoires. Mais dans le cadre d’une nouvelle il faut se limiter au niveau de la narration afin d’éviter la confusion entre les divers déroulements possibles, comme cela a été le cas ici. Reprendre le début et lui donner une suite cohérente, libérée des contraintes du concours pourrait être un bon exercice. À condition aussi de soigner davantage la qualité d’écriture. Je pense que les conseils de notre ami Togna pourront être bénéfiques à l’auteur. à lire attentivement ici |
Bidis
29/12/2007
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Je suis tout à fait d'accord avec l'analyse de Pat, analyse que je n'ai d'ailleurs pas eu le courage de faire moi-même. De plus, j'ai trouvé ce texte un peu sinistre, peu représentatif de la magie de Noël.
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OZOUA
30/12/2007
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10
Je suis tout à fait d'accord avec le message transmis par l'auteur. La fin n'a pas lieu d'être. L'histoire est un peu sinistre. |
philippe
31/12/2007
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Pour voter pour ce texte dans cadre du concours:
http://oniris.rasquinet.be/modules/newbb/viewtopic.php?post_id=14480#forumpost14480 |
Maëlle
1/1/2008
a aimé ce texte
Bien
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Je trouve l'écriture pas mal du tout, et l'histoire à le mérite d'être "décalée". La structures est une peu trop lâche, il y avait moyen d'en faire un vrai thriller, ce n'est qu'un petit suspens. Avoir gardé le même paysage politique me parait une erreur.
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Lariviere
2/1/2008
a aimé ce texte
Bien
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Comme Maëlle, j'ai apprécié le coté "décalé" de cet intrigant conte.
L'originalité me semble toujours quelque chose de précieux... J'ai été attiré par l'histoire par un très bon paragraphe d'introduction qui réussi bien dans sa construction, à nous faire comprendre que le récit qui va être présenté n'a rien a voir avec le conte angélique que l'on était (maleureusement) en droit d'attendre. Ceci à constitué pour moi une accroche efficace pour aller plus loin... J'ai aimé l'idée d'accéder à Noël par l'autre versant, celui de la misère et du sordide.. Oublier un instant le toc racoleur des lumières pour fouiller encore l'immensité des ténèbres qui s'offre à nous, dans le monde actuel, même et surtout le jour de noël... Ensuite, je dois dire que j'aurais aimé voir ce coté décalé servi par une meilleure intrigue... L'idée de la "prise d'otage" ne m'a pas vraiment emballé... Le style aussi, me parait souvent à améliorer. Il y a effectivement quelques traces, ça et là de quelques traits d'esprit bien trouvés, de quelques images percutantes, mais elles sont à mon gout, trop rares... Il y a aussi comme le souligne Pat, des tournures et des phrases trop maladroites qu'ils faudraient impérativement retravailler... En outre, Pour mieux ancrer cette histoire dans l'esprit du conte, puisqu'elle s'en éloigne par sa glauque singularité, il aurait été judicieux, à mon avis, de recoller au thème par un rajout massif de fantastique, d'impressionisme, d'image poétique (même noire) qui seraient venus illuminer un peu un tableau trop sombre et parfois trop plat... Curieusement, j'ai bien aimé la fin. J'ai trouvé l'idée de cette transformation étymologique de Noël, très originale et justement, utile pour que cette histoire soit quand même un conte : Dénouement heureux. Période de Noël. Imaginaire. Non, regardez bien, étrangement, c'est bien un conte "Le Nouveau Noël"... Merci pour ce récit "décalé" et cette critique utile de notre monde moderne !... Surtout par temps de fête !... |
Roselyne
15/1/2008
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Triste histoire, cela ne resemble pas à un conte mais tire plutôt sur la politique. Dommage !
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