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Poésie néo-classique
David : Fiançailles
 Publié le 11/05/08  -  3 commentaires  -  836 caractères  -  160 lectures    Autres textes du même auteur

Ne laisse aucune amante main.


Fiançailles



Tu es au bord, perle de vent, dernière enchère
Puisque tu mords au gré du temps en somnifère
Mes appétits et mes espoirs mésaccueillants
Pas de répits ni d’au-revoir alanguissants

Sur le départ, toujours ainsi, débarcadère
Pose un regard même transi point de repère
Tendre et touchant doigt qui caresse en nuit tombée
Noir sous le blanc la main aux fesses s’est reposée

Tu me sidères astronomie de peine errante
Tes atmosphères ont tant serti désespérantes
La désertion inopportune en des anneaux
Rouge fusion comme la dune à fleur de peaux

Pas une rencontre et qui répond malencontreuse
Contre la montre à ton second, mon heure creuse
Il n’en naît rien, peuple de lune amérindien
Mords comme un chien ne laisse aucune amante main.


 
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   Pattie   
11/5/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Je ne comprends pas, mais j'apprécie quand même. J'aime les images inattendues que forment les associations biscornues de mots. Parfois, on dirait que tout est à l'envers.

   Anonyme   
13/5/2008
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime surtout "astronomie de peine errante"...

L'ensemble aussi, des inversions plus qu'improbables mais
c'est marrant.

C'est une fiancée qui s'en va sur le paquebot de l'incertain?

Je le pense...

Toujours très original dans la forme, j'apprécie.

   Anonyme   
8/6/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Donnez-moi le mode d'emploi (sourire) pour encore mieux apprécier votre plume talentueuse.

Je reconnais bien humblement que le sens m'échappe totalement. Les mots se percutent les uns aux autres, s'entrechoquent et je n'arrive pas à décrypter leur jeu. Celui-ci est quelque part attirant, mais je ne sais trop pourquoi. Mais bon, tant pis, laissons de côté la compréhension, l'écrit est fort, j'en aime certaines images comme celles de la deuxième strophe :

" Sur le départ, toujours ainsi, débarcadère
Pose un regard même transi point de repère
Tendre et touchant doigt qui caresse en nuit tombée
Noir sous le blanc la main aux fesses s’est reposée "

Avec cette bien surprenante dernière phrase "la main aux fesses s'est reposée".

Vous attisez ma curiosité, vous lire m'emmène bien loin de mes rivages, j'aime assez, que l'on me bouscule ...


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