Pantoum ou pantoun malais en octosyllabes.
À la fin de l'hiver blanc qui dure, une petite graine germe et attend inquiète sous la ramure d'un grand chêne mourant…

Et autres râteaux…

Je m'agite, je profite, des hammams et des boîtes de nuit, mais rien n'y fait… elle est toujours là.

Exercice de style.

Reprise de la fable d’Ésope du même titre (Lien vers l'originale) dont je n’aimais pas la morale. En plus il avait le mauvais goût de ne pas faire rimer le français.

Souvenir nostalgique d'une baignade rapide en automne.

Terza rima.
À Cristale.

« Si tous les gars du monde » Paul Fort

Les plus beaux mots sont ceux que l'on garde au secret de son âme.

J'ai connu Angelia lors d'un séjour à Rome…

Estuaire de tes arts alluvions d'impressions.

C’est triste de voir un ami d’enfance sombrer dans le néant jusqu’à provoquer son issue fatale, c’était en 1955 mais j’y pense encore.

Le bonhomme de neige.

« ...Et pour se réchauffer
Et pour se réchauffer
S'assoit sur le poêle rouge
Et d'un coup disparaît

Ne laissant que sa pipe
Au milieu d'une flaque d'eau
Ne laissant que sa pipe
Et puis son vieux chapeau. »

Jacques Prévert
Petit conte d'hiver

Je partirai.

On les voit, au petit matin, « sous l'immense gaze des cieux »...

Pour celui qui part
Pour celui qui reste –
Deux automnes.

Matsuo Bashõ
(1644–1695)