Encore un texte en bloc, ou plutôt comme la panse d'un ballon, à la trivialité sereine et joyeuse, qui enfle, qui enfle, qui enfle… sans jamais éclater, en expansion qui ne veut finir… Une version de « la grosse tête » autorisée.
Avignon fin juillet. Le festival est terminé, demeurent les remparts bas. La présentation en un seul paragraphe (ce mot ne convient d'ailleurs pas exactement) est évidemment la volonté de l'auteur : le poème en prose est ici conçu comme un objet de pensée refermé sur lui-même.
Ce texte est présenté volontairement en bloc pour qu'il soit lu d'un trait, comme on boit une potion. L'inspiration est venue d'une vieille photo des années soixante de la ville d'Avignon.