Passants quand vous verrez une chausse qui traîne après que je serai moisissure devenu, soulier, Judas perdu, reliquat de mes peines, ayez une pensée pour qui la coupe a bu.
Nul ne peut asservir le printemps, surtout lorsqu'il passe et donne sa vie à faire fondre l'hiver... et qu'il le fera bien longtemps après que tous les désirs des hommes se seront éteints.
Ce poème onirique nous plonge dans un monde post-apocalyptique des androïdes qui, face à la peur de la mort absurde, essaient de se révolter. Cette révolte aboutirait-elle à une nouvelle philosophie de l’absurde où il est prôné que l’homme doit accepter dignement sa mort contrairement à la voix plaintive du poème ?