|
|
SQUEEN
1/7/2018
a aimé ce texte
Un peu
|
3ième chapitre
Trop d’indications au lecteur, trop de répétitions à mon sens. … « Madame Berthier, la mère de ce pauvre Grégory. »… Pas très crédible…Madame Berthier est vraiment très caricaturale, un peu d’étrangeté ou de complexité lui donnerait de la profondeur. Un détail :… « Hélène sortit la barquette, l’approcha de son nez pour la sentir, mouais, bof, ça devrait aller, »… Un plat congelé a vraiment très très peu d’odeur. 4ième chapitre … « Lorain connaissait la crainte qu’on attribuait autrefois à certains peuples d’Afrique vis-à-vis des appareils photo. Il s’était d’ailleurs souvent demandé s’il ne fallait pas voir dans la bienveillance amusée qui accompagnait généralement ce type de récit des considérations racistes, même inconscientes. »… Bizarre, incongru, Lorain ne nous a pas habitué à ce genre de réflexions. … « Lorain soupira longuement, le visage de Jérôme s’imposa à lui, le fixant avec cet air indéchiffrable où Lorain croyait pourtant déceler une sorte de compassion pour la lâcheté de son jeune frère. »… J’ai dû relire pour comprendre cette phrase. Cliffhanger ici est un poncif du genre : le flic qui trouve que tout à été résolu trop facilement… 5ième Le début est un peu inutile intrusion du quotidien de Lorain ça n’amène rien surtoutn'apporte pas de profondeur aux personnages. Pour introduire l’anecdote du fond de teint, c’est un peu long. … « – Comment t’as su ? demanda Solinas quand les deux hommes se firent face. – Ma femme, figure-toi – et devant l’air étonné de Solinas – t’inquiète, on aura tout le temps de s’expliquer maintenant. »… Peut-être aurait-on attendu un peu d’originalité, une manière un peu décalée de traiter ce poncif du genre. … « Je me demande même s’il n’éprouvait pas un certain plaisir à pénétrer cette part d’ombre, »… langage de dialogue peu crédible, peu cohérent avec le reste à mon sens. Le côté structure de l’intrigue est bon, suspens et cliffhanger fonctionnent, j’ai toujours eu envie de connaître la suite, quelques fausses pistes mais pas tant. J’ai trouvé le canevas trop visible, les ficelles un peu grosses que ce soit pour induire le lecteur en erreur ou pas. Les scènes de famille m’ont fait l’effet de digression, peu d’originalité dans leurs traitements, famille extrêmement normale (banale) crée peu d’empathie, on a rien à quoi s’accrocher, c’est plutôt très lisse et l’on s’attend tout de suite à ce qu’Hélène soit finalement enceinte. La vie professionnelle est mieux décrite d’après moi, vous y appliqué le même traitement mais ça fonctionne pour des relations de travail. Peut-être faudrait-il contraster un peu les deux univers au niveau du traitement formel ? Côté adjectifs c’est plutôt austère, ça rend l’écriture sèche et un peu ennuyeuse à mon avis. L’histoire tient la route tout du long, et je l’ai lue avec plaisir, mais je pense que ce texte gagnerait à être plus contrasté, le prologue induit une ambiance que je n’ai plus retrouvé par la suite, il est très efficace, même s’il nous fait croire qu’il est l’élément fondateur de la personnalité du tueur, alors que d'autres scènes, la mort de la grand-mère, et puis les tortures d'animaux (très clichés mais pourquoi pas) contredissent cette impression et l’affadissent à postériori. Soit c’est une construction psychologique lente et fouillée, soit c’est une rupture brutale face à une scène traumatisante et révélatrice d’une personnalité déviante, vous faites les deux, mais pas à fond, la personnalité du psychopathe n’est pas très cernée, à peine ébauchée. Car être témoin d'inceste ne devrait pas provoquer ou déclencher de la psychopathie, à moins que ce ne soit pour expliquer que l'abjection est héréditaire, je pense qu'il faudrait faire montre de plus de rigueur dans cet historique. A moins que ces scènes en italiques ne concernent les deux « méchants » ? La confusion continue un peu dans la scène de Leclerc violentant une fille dans une chambre d’hôtel, le but de cette scène est évidemment de tromper le lecteur, l’effet sur moi a été de me dire que soit vous me meniez en bateau soit vous nous offriez le coupable un peu trop facilement et sabotiez votre intrigue (manque de finesse pour les deux options), toutes ces cicatrices à tous ces poignets c’est un peu difficile à croire , peu crédible aussi que ces deux hommes aient les mêmes tendances violentes, de dominations sordides envers les femmes. Peut-être aurait-il fallu que Solinas y soit pour quelque chose dans cette blessure causant cette cicatrice similaire ? La chute malgré la résolution de l’affaire est ouverte et nous prépare à une suite. Je pense que pour ce genre de littérature les contrastes doivent être très travaillés, il y a comme un manque de radicalité, de rigueur, ici qui empêche de se laisser tout à fait emporter. Je me répète j’ai pris un certain pl,aisir à lire cette histoire. |
Alcirion
1/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour toc-art,
j'ai terminé ce matin et j'ai pris un peu de recul en lisant les commentaires. Sur la construction, le récit est efficace, j'ai pensé à un format série-télé, avec des points de focalisation différents des personnages qui se croisent, se rejoignent... Le style est sec et sans fioriture ce qui le rend efficace et sert bien le fond du récit. Pour ce qui concerne les personnages, ils sont attendus. Il y a pas mal de petits détails (surtout dans les dialogues) qui permettent de préciser leur personnalité pour donner le stéréotype attendu (la mère de l'adolescent par exemple). Dans le même ordre idée les monologues de l'assassin sont réussis, bien écrits, mais les considérations amorales qui en découlent ne sont pas très originales. La bonne idée, par contre, c'est que ces pensées intérieures ne correspondent pas au coupable présumé, donné en pâture au lecteur sur les premières parties. Puisque je parlais du coupable, je pense qu'il aurait pu être mieux amené. On ne sait pas grand-chose de sa personnalité au final, il apparaît comme un personnage de second plan par rapport à Lorain et Leclerc qui sont mis en avant. J'ai sans doute cette impression parce qu'il faut le faire coller avec les monologues en principe au départ attribué au journaliste. Pour le reste, le récit se lit très facilement, il y a un bon suspens, quelques petites pointes glauques réussis (quand Lorain se demande s'il a un cancer par exemple). Pour moi, ce qui compte avant tout dans un récit c'est la qualité de l'histoire et là ça se tient très bien. Petit bémol sur les anecdotes "sentimental/romanesque" de la vie privée de Lorain qui font un peu artificielles. Voilà, pas facile de faire lire un roman sur Oniris, j'espère que tu construiras un petit succès sur la durée. A une prochaine fois ! |
Brume
2/7/2018
a aimé ce texte
Un peu
|
Après lecture de ce chapitre j'avoue m'être trompée sur le meurtre de Mélanie au chapitre 3. Encore une fois je suis allée trop vite dans mes interprétations. Mais je reste dans l'idée que les policiers auraient dû interroger la mère. Bref.
Je n'ai rien trouvé à dire sur le chapitre 4. Trop banal. Le chapitre 5 est décevant pour ma part. J'aurai aimé entendre l'interrogatoire de Solinas, cela aurait apporté plus d'intensité à l'histoire. Mais une chose est sûre, la révélation de l'identité du tueur est pour moi assez surprenante. Le tueur qui s'évade pendant son transfert est un cliché de plus. |
vb
2/7/2018
|
Re-bonjour Toc,
Comme toujours les dialogues entre Hélène et Lorain m'ennuient. "cicatrice sur sa main ou son poignet" Je suis peut-être un peu benêt mais je ne l'avais pas vu du tout venir. Solinas ne faisait pas du tout partie de la liste des suspects. Peut-être aurais-je dû mieux lire? De mon point de vue, il s'agit donc d'une déception. Dans un roman policier, je trouve que le lecteur doit avoir toujours suffisamment d'indices pour découvrir le coupable par lui-même et Solinas, n'ayant pratiquement pas été décrit, n'ayant aucun mobile, il ne m'apparaissait pas comme suspect. Mais bon tout ça n'est pas un défaut d'écriture, c'est juste peut-être un manque de subtilité de ma part. "Il lâcha son arme" Qui? Dans le paragraphe qui précède, on parle d'un policier, d'un capitaine. J'imaginais Lorain. Mais c'est Solinas qui s'éxécute quand une voix derrière lui (celle de Lorain) lui donne un ordre. S'il s'agissait d'un film et si la camera filmait uniquement un personnage vu de dos et si Lorain et Solinas avait la même carrure, coiffure, ça pourrait marcher ; mais ici je trouve que ça ne marche pas ou alors je ne comprends rien. Question: est-ce que Solinas est lui aussi capitaine? "L'Espiguette" La description du restaurant est, à mon avis, de trop. "Test" Oui, c'est bien le paragraphe final que j'avais prévu. Je trouve ça cliché. "Flash info spécial" Comme Tintin, Lorain écoute les infos et hop juste la nouvelle qui l'intéresse. |
plumette
2/7/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Bonjour Toc-art
je suis perturbée par ce dénouement car Solinas déboule comme le troisième homme sans aucun signe avant-coureur me semble-t-il. Je trouve aussi que le démarrage du chapitre avec ces dialogues entre Hélène et Lorain manque d'intérêt. Une ruse de l'auteur pour perdre encore un peu plus le lecteur, ou un petit tour de chauffe pour amener cette histoire de fond de teint? Au plan psychologique, je ne vois pas trop deux femmes ne se connaissant pas 3 heures avant se faire ce genre de confidences dont l'intérêt intrinsèque est assez limité. mais il fallait bien trouver quelque chose pour l'intrigue. Et on a perdu en route le prof de droit. A force de pistes brouillées, la lectrice que je suis s'est sentie un peu flouée. Pour moi, le suspense ne doit pas aboutir à un rebondissement final sorti de nulle part mais plutôt à un resserrage des hypothèses vers une solution qui était en filigrane dans les chapitres précédents. Le récit coule toujours de manière plus qu'agréable. A la première lecture, j'ai eu du mal à bien comprendre la scène ou Lorain et Solinas se retrouve dans la chambre de Berthier car je croyais que "le flic" qui ouvre la séquence était Lorain et c'est dans un second temps que j'ai réalisé votre choix de nous perdre jusqu'au bout! je serais un peu moins favorable à ce chapitre, le plus difficile assurément! PLumette |
Donaldo75
2/7/2018
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour toc-art,
Alors là, je ne l'ai pas vue venir ! Solinas ! Ce chapitre est plus court que les autres. L'intrigue tient la route au niveau logique; par contre, la narration du passage où Solinas se fait prendre en flagrant délit de tentative d'assassinat sur Gregory Berthier utilise une ficelle un peu grosse, celle où le mot "capitaine" entretient la confusion entre Lorain et Solinas. A la première lecture, j'ai cru que j'avais lu trop vite, puis après relecture je me suis rendu compte du procédé. Pour revenir à une de mes remarques sur un chapitre précédent, à savoir la présence trop forte de la vie familiale de Lorain dans le récit, ce chapitre explique pourquoi tu as insisté sur ce point; donner l'indice à Hélène pour qu'elle le transmette, sans le savoir, à Lorain lors d'une de ces scènes de famille légitime l'ensemble, même si je trouve le procédé tiré par les cheveux. Bref, j'ai bien aimé cette nouvelle. Merci, Donaldo |
Jean-Claude
8/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour toc-art,
Le conclusion, enfin. Un peu rapide. L'épilogue éclaire effectivement des points que j'ai relevés. Toutefois, je trouve les ellipses un peu trop fortes (personnellement, ça ne m'a pas vraiment gêné, mais c'est le genre de correction qu'on a demandé de faire et auxquelles je suis devenu attentif). Je maintiens toutefois qu'il faut expliquer les choix de Greg (pourquoi il n'appelle pas Lorain...). L'implication de Landrau n'est pas assez développée. Et on reste en plan sur l'intrigue secondaire. Le point fort, alors qu'au début j'en doutais, est le journal fictif de l'appropriation par le journaliste. Et par extension la relation trouble avec Solinas. J'ai une question. Comment écris-tu ? Tes scènes sont très découpées, très visuelles, un peu comme des scènes de théâtre ou de film. Ces scènes sont parfois très séparées. Je note au passage qu'on aborde souvent les éléments de manière indirecte (comme la discussion sur le dîner...). J'ai aimé et je pense qu'il y a de la matière pour en faire un plus gros roman. JC PS pour la découverte, je réponds sur le fil |
Lulu
31/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bravo Toc-art,
Je ne m'attendais pas à cette issue, et me disais bien que le prof de Rouen ou de Paris n'y était pour rien… D'ailleurs, on n'y revient pas… Je suis contente d'avoir lu ton roman que je n'ai pas eu de peine à lire… Il se lit très bien, qu'on soit amateur du genre ou non… Cela dit, a posteriori, je réalise que ce que j'ai préféré, ce sont les premiers chapitres, car ils développent davantage sur les personnage à l'oeuvre, plus que sur l'action qui mène à la résolution de l'intrigue. Mais cela est tout à fait personnel… J'ai bien aimé le point de vue omniscient tout au long de l'oeuvre, lequel permet de voir et de découvrir beaucoup. Je comprends mieux ce que peut être une narration non linéaire, du coup… Je pensais que ce genre de narration était propre à d'anciens auteurs, comme Victor Hugo…, mais on peut réactiver cela de façon toute moderne, sans que cela ne nuise au réalisme de l'intrigue… Je te relirai avec plaisir, et te félicite pour ce travail ! |
Zoe-Pivers
16/8/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonsoir Toc-Art,
Je n'avais pas prévu de rester les yeux collés sur mon PC, je devais finir la bordure de ma haie ! Qu'est-ce qu'il m'a pris de venir vous lire ? j'ai pas pu arrêter avant la fin, c'est malin ! :) J'ai beaucoup aimé l'intrigue et la façon d'orchestrer l'enchaînement des événements. Les ambiances sont créées de sorte que l'on sort du mode lecture pour passer en mode visionnage réaliste des scènes. Ceci n'est que mon ressenti, je suis loin d'être une critique littéraire, juste une lectrice lambda, et ce n'est pas avec moi que vous progresserez, mais faut faire avec ! désolée :) Merci pour ce moment fort agréable à lire votre roman |
toc-art
20/8/2018
|
Vous trouverez explications et remerciements sur ce lien.
|
Anonyme
4/8/2019
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour toc-art,
Lire des textes longs n'est pas mon habitude, aussi je me suis étonné en lisant votre roman court/longue nouvelle en entier... le style est accessible, détail appréciable, et vous êtes arrivé à entretenir mon intêret. Je n'ai pas lu la plupart des commentaires, juste survolés, et je ne pense pas avoir grand chose à ajouter, tout à été dit, je pense. Je me range à l'avis général concernant la grosseur des ficelles, mais vous l'avez fait remarquer sur le forum, c'est ce à quoi s'attend le lecteur en lisant ce genre d'histoire. Concernant l'enfance de votre antagoniste, un rapport conflictuel avec le père, que vous avez à peine ébauché, plus marqué, aurait pu épaissir le personnage. Une maltraitance subie... pas uniquement celle dont il est témoin. On trouve souvent cette constante dans l'enfance des psychopathes. Une lecture agréable, beau boulot ! Bonne continuation, Dugenou. |
Anonyme
8/9/2019
a aimé ce texte
Bien
|
Je suis une fan de polars et je trouve l'histoire bien ficelée. Il me semble toutefois que la vie de Lorain, sans grand intérêt, amoindrit le suspens.
Fin: Les deux mon capitaine! :) |