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Anonyme
12/3/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Nobello,
J'ai lu le premier chapitre (plusieurs fois) et comme ce n'était qu'une mise en bouche, qui plus est, plaisante mais pas évidente du tout, je me suis dit qu'il était trop tôt pour commenter et que je verrai plus tard, la suite aidant. L'écriture est savoureuse, impeccable, précieuse, minutieuse, alanguie. Mais aussi, mutine, coquine et toujours un peu "âpre"... Du moins ce qui s'en dégage, ce qu'il reste à la fin du voyage, l'est. Je m'attendais bêtement à un roman mais d'après ce que je viens de comprendre, la philosophie des salades n'en sera pas un mais plutôt une suite d'aventures et mésaventures philosophiques. Le titre devient évident. Et nos salades tout autant. Pauvre Achille ! Quelle terrible méprise ! C'est machiavélique, une fois encore. Si j'étais l'un de tes personnages, primo je m'enfuirai vite fait de dessous ta plume et deuzio, je t'accuserai d'adorer torturer tes personnages. D'accord, Achille est ce qu'il est, mais néanmoins, c'est vraiment pô juste ! En tout cas bravo ! |
David
13/3/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Nobello,
Ce personnage porté au nue, ciselé en esthète sans faille, finit bien de mal en pis, est-ce qu'il se serait tué également s'il ne s'était pas cru coupable d'avoir été la main meurtrière de son destin funeste ? (pas facile-facile à imiter ce style, perché parfois, mais plaisant j'ai trouvé, bravo !) |
myrtille
17/3/2009
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Alors là, j'ai dû me perdre un peu en route, peut-être à cause des phrases que j'ai trouvée un peu alambiquées parfois, j'ai trouvé ce chapitre moins accessible que le préambule. Peut-être aussi un peu à cause de la lecture à l'écran qui fatigue toujours un peu plus vite (je n'ai pas trop l'habitude de lire des textes longs sur écran). Par contre sur la fin j'ai assez facilement repris le fil. Il faudrait que je relise je crois parce que j'ai dû louper des choses.
edit : j'ai relu plus au calme, et j'ai beaucoup mieux suivi, étonnant ce personnage d'Achille, presque fascinant raconté comme ça |
Anonyme
14/3/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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L'écriture je vais pas redire (ou si ) combien je l'apprécie.
Sur le fond tout simplement tu as su manœuvrer ton lecteur de façon géniale alors j'en redemande oui... Xrys |
marimay
17/3/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Nobello,
C'est un talon d'Achille bien nommé dans cet épisode : le tueur, bien entraîné pour son "métier" avait ce tout petit point faible qui le mena à sa perte. Imaginerait-on cette faiblesse chez un homme tel que lui. Jolie mise en situation ! J'aime le détournement contenu dans la phrase finale. C'est un plaisir de te lire. |
Menvussa
18/3/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Nobello n'écrit pas il cisèle les mots. Sur la fin, cela sent l'alexandrin à plein nez. Oui, l'écriture est très belle. Achille m'a fait penser à un certain Léon, esthète lui aussi, à sa façon. Amoureux du travail bien fait, Achille a ses règles qu'il respecte à la lettre. Pour une paire de lacets défaits, le quiproquo s'installe. Et tel ces héros de tragédie Grecque, la mort apparaît comme seule issue.
Un texte remarquable, de l'humour, du cynisme, du doigté. Achille avait l'estomac dans les talons ou plus exactement le talon au beau milieu de l'estomac. |
aldenor
21/3/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Original, amusant et subtilement écrit avec une richesse d’observation et du soin dans le détail. Le style est facile, il claque. Parfois trop précieux cependant, donc un brin confus...
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Maëlle
23/3/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai l'impression de lire du théâtre, je pense qu'on trouverais pléthore d'alexandrins sans même les chercher. Ça donne un rythme étrange, une allure à la fois désuète et très énergique au texte.
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Pat
13/4/2009
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Pour discuter et approfondir vos points de vue sur ce texte, merci de le faire ici
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nico84
14/4/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'ai adoré encore une fois. Rien à voir avec ce que j'ai lu précédement. J'aime le profondeur de tes personnages, la qualité de ton écriture, surtout de tes descriptions. Je crois que c'est ton point fort.
Arriver à créer un cadre, une personalité crédible et passionante. Bravo ! |
NICOLE
8/5/2009
a aimé ce texte
Bien
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Je m'attendais à un roman, mais ça semble plutot étre un recueil de nouvelles. Je reste un peu sur ma faim parce que j'aurais bien fait un bout de chemin avec ce personnage là. J'ai quand même trés envie de continuer.
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florilange
19/5/2009
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C'est le rythme des phrases que j'apprécie tout particulièrement.
Comme les alexandrins d'une tragédie classique. On a envie de lire à haute voix. J'espère que ce style travaillé au petit point continuera dans les nouvelles suivantes. Le vocabulaire est un peu précieux? Oui. Un charme. Pas de note, on verra à la fin. Florilange. |
horizons
4/6/2009
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Un début très prometteur avec ce héros désabusé qui se fait hara- kiri sans même le savoir (en tuant le cuisinier). Le voilà bien "attrapé" par son sale boulot (tueur à gages?) et ns, bien attrapés aussi, par l'identité de la victime. J'imagine que ns en saurons plus sur cet Achille dans les chapitres suivants (comment il est devenu tueur, pourquoi il tire sur cet homme...)
Le style m'a semblé admirable au début: riche,ciselé, très habile...mais, à la longue, la lecture en devient un peu ardue quand même. H. |
Anonyme
6/8/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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L'élégance, voilà le mot qui te convient, et si à chaque chapitre je ponctionne un peu de cette jolie prose, fluide à souhait, charmeuse, j'aurais gagné de beaux moments de lecture.
Ainsi : "Il aimait ce banc, qu'un long défilé de fesses d'origines diverses avait ennobli de l'inimitable patine des mobiliers honnêtes et laborieux. Achille tirait une fierté méritée de sa participation à cette œuvre domestique dont il appréciait l’humilité." Voilà, ça c'est la classe. J'espère que mes lectures suivantes seront aussi agréables. |
Anonyme
15/1/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Toujours cette capacité à décrire, écrire, présenter, tourner, amener, en regardant de loin, en observant et sans juger. Je crois que c'est une constante chez Nobello et une qualité dans la plume et la philosophie plus grande encore que cette écriture aux rondeurs agréables. L'écriture de Nobello est une femme, c'est somme toute assez miraculeux.
"Il ne détestait pas les femmes. Peut-être même ne l'indifféraient-elles pas tout à fait. Il n'aurait, en tout cas, pas parié sur leur fragilité tellement reconnue. S'il convenait de ce que les excès des suffragettes peuvent heurter parfois les limites d'une indulgence raisonnable, il savait pour l'avoir éprouvé tout au long de sa carrière que la vigueur de leurs convictions - parfois - et la force de leur passion - souvent ! -, alliée à un instinct de vie indiscutable, faisaient d'elles des vis-à-vis à ne pas mésestimer sur le plan professionnel, tant comme employeurs que comme clients." On ajoute à celà un esprit caustique, un humour débordant : "Tu ne te tueras point". Charité bien ordonnée commence par soi-même ! |
Donaldo75
17/12/2021
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C'est bien écrit, certes, mais probablement trop centré sur l'écriture pour réellement raconter. Je comprends le point de vue stylistique choisi par l'auteur mais cela ne change rien à ma perception de lecteur, la forme l'emporte sur la narration, il y a beaucoup trop de crème pour rendre le gâteau digeste et même en décoration cette crème prend trop de place. En cela, le préambule avait préparé mon petit cerveau de lecteur exigeant à un style raffiné, ce qui représente le meilleur qualificatif que je trouve pour donner du positif à ma lecture. Malheureusement, ce raffinement ne m'a pas fait entrer dans l'histoire, ne m'a pas captivé en tant que lecteur.
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