J'ai inventé des mots et fait des fautes volontaires dans mon texte. Comment informer les correcteurs ?
Demandé et répondu par Maëlle le 21-Sep-2008 17:43 (1890 Lectures)
Comment l'auteur peut-il indiquer, de façon très précise, que sa « faute » n'est pas involontaire, et que ce passage ou ce mot ne doivent en aucun cas être corrigés ?
La solution : le PTS
PTS, ou « Pas Touche Système ». Il s'agit tout simplement d'un système de communication entre auteurs et correcteurs, qui permet aux premiers d'indiquer aux seconds ce qu'ils ne doivent, en aucun cas, corriger dans leur texte.
Des systèmes de ce genre existent dans l'édition, entre correcteurs, typographes et auteurs. Ils sont très complexes, et constituent un véritable langage symbolique, riche et très précis. Nous n'avons pas l'ambition d'atteindre un tel degré (notre problème est infiniment plus simple), et nous nous limiterons à un seul symbole de communication : le PTS : « Pas Touche Symbole ».
Auteurs, lorsque vous souhaiterez qu'un mot, une phrase, une expression ne fasse l'objet d'aucune correction, il vous suffira de mettre ce mot, cette phrase cette expression entre {accolades}.
Ainsi, ne seront en aucun cas corrigés :
« la porte de {lagrange} tenait en équilibre sur ses gonds »
« {La} succube se précipita sur la tendre âme qui se présentait à {elle} »
« Le cheval richement harnaché sautait {à hue et adia} »
Les correcteurs ne modifieront jamais les mots entre accolades. En revanche, dans le cas des phrases sans les accolades, il vous sera répondu que, n'ayant pas utilisé le PTS, la correction est normale.
De cette façon, nous gagnerons en lisibilité, entre auteurs et correcteurs et en vitesse de traitement (pas la peine d'écrire en cas de doute, puisque le doute est levé : le PTS indique que c'est volontaire).
Bien entendu, ces accolades disparaîtront avant publication : le dernier correcteur a désormais pour mission de les rechercher et de les supprimer.
Pourquoi avoir choisi l'accolade comme PTS ?
Parce qu'elle est disponible sur tous les claviers, accessible de la même façon que les troisièmes symboles de certaines touches : si vous savez faire l'arobase de votre adresse de messagerie ou l'euro de vos picaillons (@ ou €), vous savez faire aussi les { et }. C'est la même technique : touche [AltGr] enfoncé, et la touche du symbole ensuite.
Un détail, qui concerne peut-être quelques cas particuliers parmi les habitués du site : pour certains claviers (britannique, américain, grec et Dvorak), les accolades sont accessibles directement, comme une majuscule. Ce sont les seuls à ma connaissance.
D'autre part, sauf cas particulier, il est très peu probable qu'un auteur utilise l'accolade dans un texte littéraire, sauf s'il écrit dans le texte une équation mathématique (pourquoi pas ?). Dans ce cas, le plus simple sera de l'indiquer en commentaire ou de contacter les correcteurs via le forum d'échange.
En résumé :
« Je ris, je désopile, j'esclaffe » sera corrigé en « je ris, c'est désopilant, je m'esclaffe ».
« Je ris, je {désopile}, {j'esclaffe} » sera publié tel quel.
Ce qui ne garantit pas à l'auteur que les lecteurs apprécieront, mais c'est une autre histoire...
La solution : le PTS
PTS, ou « Pas Touche Système ». Il s'agit tout simplement d'un système de communication entre auteurs et correcteurs, qui permet aux premiers d'indiquer aux seconds ce qu'ils ne doivent, en aucun cas, corriger dans leur texte.
Des systèmes de ce genre existent dans l'édition, entre correcteurs, typographes et auteurs. Ils sont très complexes, et constituent un véritable langage symbolique, riche et très précis. Nous n'avons pas l'ambition d'atteindre un tel degré (notre problème est infiniment plus simple), et nous nous limiterons à un seul symbole de communication : le PTS : « Pas Touche Symbole ».
Auteurs, lorsque vous souhaiterez qu'un mot, une phrase, une expression ne fasse l'objet d'aucune correction, il vous suffira de mettre ce mot, cette phrase cette expression entre {accolades}.
Ainsi, ne seront en aucun cas corrigés :
« la porte de {lagrange} tenait en équilibre sur ses gonds »
« {La} succube se précipita sur la tendre âme qui se présentait à {elle} »
« Le cheval richement harnaché sautait {à hue et adia} »
Les correcteurs ne modifieront jamais les mots entre accolades. En revanche, dans le cas des phrases sans les accolades, il vous sera répondu que, n'ayant pas utilisé le PTS, la correction est normale.
De cette façon, nous gagnerons en lisibilité, entre auteurs et correcteurs et en vitesse de traitement (pas la peine d'écrire en cas de doute, puisque le doute est levé : le PTS indique que c'est volontaire).
Bien entendu, ces accolades disparaîtront avant publication : le dernier correcteur a désormais pour mission de les rechercher et de les supprimer.
Pourquoi avoir choisi l'accolade comme PTS ?
Parce qu'elle est disponible sur tous les claviers, accessible de la même façon que les troisièmes symboles de certaines touches : si vous savez faire l'arobase de votre adresse de messagerie ou l'euro de vos picaillons (@ ou €), vous savez faire aussi les { et }. C'est la même technique : touche [AltGr] enfoncé, et la touche du symbole ensuite.
Un détail, qui concerne peut-être quelques cas particuliers parmi les habitués du site : pour certains claviers (britannique, américain, grec et Dvorak), les accolades sont accessibles directement, comme une majuscule. Ce sont les seuls à ma connaissance.
D'autre part, sauf cas particulier, il est très peu probable qu'un auteur utilise l'accolade dans un texte littéraire, sauf s'il écrit dans le texte une équation mathématique (pourquoi pas ?). Dans ce cas, le plus simple sera de l'indiquer en commentaire ou de contacter les correcteurs via le forum d'échange.
En résumé :
« Je ris, je désopile, j'esclaffe » sera corrigé en « je ris, c'est désopilant, je m'esclaffe ».
« Je ris, je {désopile}, {j'esclaffe} » sera publié tel quel.
Ce qui ne garantit pas à l'auteur que les lecteurs apprécieront, mais c'est une autre histoire...
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