|
|
Asrya
14/12/2014
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
"d’une fraicheur vicieuse qui pénètre directement dans mes os."
--> "dans mes os" --> pas très jojo "Je te félicite, présentateur : tu as accompli ta mission, je suis enfin dans les bras de Morphée." -->Hum, mouais, pas friand de la forme de le phrase. Surtout pour une fin de nouvelle. Un peu étiré, un peu saccadé ; pour pas grand chose. Un récit court, plutôt bien écrit malgré quelques lourdeurs (une histoire de goût probablement). Quant à l'histoire en elle-même, c'est plutôt bien raconté. Peut-être que cela ne fait pas assez naturel et que vous recherchez "trop" à forcer l'émotion. Pour le coup, je n'ai pas été touché. Je ne critique pas les faits énoncés, seulement la manière dont ceux-ci sont traduits ; à la limite du "pathos". J'ai trouvé la fin assez décevante. Le marchand de sable vs le présentateur télé : mission Morphée. Je n'ai pas accroché. D'autant plus que cela se détache du reste du récit, plus axé sur la "détresse" du quotidien. En finir avec ce présentateur télé, pour moi ne rime à rien. Avis personnel évidemment. J'ai passé un bon moment à vous lire, Merci pour le partage. |
Anonyme
15/12/2014
a aimé ce texte
Bien
|
Une tranche de vie aigre-douce d'un narrateur spectateur des choses, désabusé. Il jouit du confort matériel mais paraît bien solitaire, et touché par la détresse des pauvres autour de lui sans toutefois sortir de son enfermement pour aller au-devant d'eux...
Pour moi, se dégage du texte une conclusion : la modernité a les mêmes effets au Maroc qu'en Europe... peut-être, par analogie, partout. Je trouve cela plutôt bien vu et amené sans guère de subtilité mais de manière efficace. L'histoire en soi n'a rien de passionnant mais s'en dégage une ambiance, à mon avis. Je ne vois pas l'utilité de la toute dernière phrase, à mes yeux le texte se clôt bien sur "ronflements". Bien sûr, vous êtes l'auteur, c'est vous qui voyez ; simple impression de lectrice. |
alvinabec
15/12/2014
a aimé ce texte
Un peu
|
Bonjour,
Ce texte me semble plus comme une minuscule tranche de vie avec ses hauts, ses bas et une pointe d'analyse sociologique qu'une réflexion, laquelle? sur le devenir des travailleurs dans une grande ville, sur l'état d'âme du narrateur insomniaque ou l'effet d'un soleil couchant sur les affaires courantes. C'est tout à fait recevable cela dit même si manque une histoire ou une morale au choix du scripteur... |
in-flight
2/1/2015
|
Les premiers paragraphes font office d'éditorial: on a le sentiment qu'on lit un journaliste qui nous décrit un sinistre décor du haut de sa tour d'ivoire.
Et non! Le narrateur est un autochtone qui rumine l'évolution de son propre pays. "deux petits vieux rieurs vêtus de leurs djellabas de couleur se tenant par la main se transportent"--> j'ai saisi l'image mais le verbe "transporter" n'est pas très beau dans ce contexte "où tout est fragile et calme en même temps" --> Si vous souhaitez marquer une opposition, "calme" et "fragile" n'ont rien d'antinomiques. Et puis qu'y a-t-il de fragile? Quant au calme, les appels du muezzin viennent de résonner dans la ville (vision d'européen :-) "qui pénètre directement dans mes os"--> j'aurais enlevé "dans". "Je ne perçois plus rien, mon essuie-glace ne fonctionne plus et il est préférable que je m’arrête un instant pour essuyer mon pare-brise. Aucun chiffon en vue, je décide alors de prendre mon pull sur la plage arrière qui fera l’affaire." --> Toute cette partie me semble superflue. Une dénonciation sur la fracture des classes sociales, accrue par la mondialisation au Maroc comme ailleurs. La fin met en relief l'abrutissement télévisuel, seule façon pour le narrateur de trouver le sommeil et d'échapper à son quotidien. Le marchand de sable est mort emportant avec lui l'espoir de jours meilleurs. |
Neojamin
2/1/2015
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Bonjour,
Merci pour cette petite incursion dans ce beau pays. Pour y avoir passé quelques temps, j'ai pu aisément retrouver de vieilles images qui patientaient dans ma memoire. De manière générale, c'est écrit simplement, les images ne sont pas très originales, le vocabulaire est simple, le style dépouillé. Pas de quoi s'exalter...Par contre, le ton est juste est convient à la description. En faire plus aurait sûrement été déplacé. Pour ce qui est du fond, pas de surprise, les inégalités sont bien présentes dans ce monde, là-bas ou ailleurs... Quelques lourdeurs par contre, des précisions qui ne sont pas nécessaires...les images suffisent souvent pour expliquer une situation. Ainsi, j'ôterais ce genre de phrase : "Ils travailleront, de toute évidence, toute leur vie, pour un salaire de misère, sans aucune sécurité ni retraite. Dur labeur pour être pauvre !" ou "Ces vaillants parcourent de longues distances pour gagner des clopinettes à risquer de choper de nombreuses maladies pulmonaires à force d’inhaler tous ces déchets toxiques." L'idée de Marchand de sable m'a semblé avoir été "ajoutée" pour aggrémenter cette instant de vie. A mon gout, ça manque de finesse...il faudrait peut-être en parler dès le début pour que ça ne tombe pas comme une pierre à la fin... ou l'omettre complètement. En a-t-on vraiment besoin ? Le calme et la douceur de cet instant de vie suffisent... Merci pour le voyage! |
aldenor
6/1/2015
a aimé ce texte
Un peu
|
Un bref aperçu de la vie au Maroc. Des scènes de misère. L’instantané pourrait être intéressant. Mais je le trouve desservi par une écriture pas assez compacte, pas assez précise.
Trop de « Je » se succèdent au début. « ...une petite brise agréable me fait apprécier mon entracte. » : ça m’a l’air lourd comme formulation, « agréable » suffit à communiquer l’impression que la brise est appréciée. « Mis à part la beauté du ciel... » est superflu : enchainer tout de suite sur le chantier. « travail très physique » me surprend, je songerais plutôt à « travail harassant » « aux yeux creusés par manque de sommeil. » : Il me semble que c’est une image perçue d’une terrasse lointaine ; on ne peut donc arriver à ce niveau de détail. « Des hommes illettrés ». Ici, « hommes » me parait de trop. « ...toute la ville soit conquise par un sentiment d’apaisement... ». Pas sûr que « conquise » soit approprié. « ...un équilibre fébrile de paix. » : pas compris. « ...seuls quelques épiciers persistent » : il me semble que « persiste » n’est pas utilisé à bon escient. Le passage sur l’essuie-glace est un peu hors de propos. La conclusion, oui, dormir, oublier, qui explique le titre. Mais bon, faut-il voir un parallèle entre la vie de famille du narrateur et ses observations ? L’idée n’est pas assez développée. |
Lulu
10/1/2015
a aimé ce texte
Un peu
|
Une réflexion dans le cadre d'un récit ; celui d'une fin de journée de travail.
Je m'attendais à un développement plus conséquent. Là, on reste à la surface des choses. On voit bien les ouvriers qui travaillent durement, et le travail harassant du bureau qui conduit le narrateur à rentrer tard le soir. Mais ça s'arrête là. J'aurais aimé savoir ce que faisait le narrateur au-delà de sa contemplation par la fenêtre..., avoir une réflexion plus profonde. Enfin, j'ai été frappée par le mot "illettrés". Les ouvriers seraient-ils tous illettrés ? Je n'en suis pas certaine. La plupart des enfants des bleds vont à l'école, il me semble. Cela dit, je veux bien admettre que nombre d'ouvriers sont effectivement illettrés. Le récit oscille entre la réflexion et la narration proprement dite, mais l'ensemble se lit assez bien. |
ameliamo
18/10/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Un monde gris où le travail dur et la pauvreté dominent. Les hommes sont résignés avec leur vie soit misère soit ennuyeuse. Un lieu triste où on ne se passe rien. Ni dans ce texte, il n’y a pas aucune action, seulement la description d’un jour quelconque, semblable aux tous les autres.
|
AuteurFanatique
11/11/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
C'est beau, soit, mais il n'y a rien de splendide...
L'écriture convient à l'histoire et aux descriptions. Par conter, il n'y a pas de morale, ni d'histoire. A mon goût il y a trop d'informations pour la longueur du texte et c'est un peu une perte de temps... C'est juste un beau voyage dans ce magnifique pays qu'est le Maroc. Il faudrait donner un vrai sens, une vraie âme au texte. Et je trouve la fin bancale et mal dite. A retravailler un petit peu. |