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Anonyme
25/9/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Voilà des souvenirs que je trouve excellemment évoqués ! J'aime beaucoup, notamment, la notation sur la gravité de la vie telle qu'envisagée dans la famille du narrateur, le "quitte ou double" de chaque événement, et la révélation finale, que je trouve lourde de sens (sans pour autant le dégager !) sur le véritable prénom d'Albertine.
Une mention aussi sur le menu pantagruélique du bénichon, ça me fait rêver cette accumulation de viandes... |
alvinabec
2/10/2013
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
C'est une charmante intention comme à l'évocation tendre d'un authentique souvenir, une bouffée de nostalgie pimentée des effluves du repas. Il me semble que l'on est là sur un mode purement descriptif, bien rendu mais sans trop de relief, l'écriture est jolie, un peu atone, manque aussi une intrigue, si mince fut-elle, pour me plaire vraiment. |
Pimpette
9/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Que c'est bon!
ce n'est pas la première fois que je suis bluffée par ta manière si personnelle de raconter les choses de l'enfance...c'est précis, tendre, émouvant...la bouchée de viande que l'enfant n'arrive pas à avaler tandis que son frère a remarqué son malaise...suite de quoi il finit par recracher devant toute la tablée qui l'observe....c'est extra...on a tous les détails sans un mot de trop et on éprouve à te lire tous les éléments subtils de la petite scène: Je suis trop feignasse pour me lancer dans toutes les réflexions à faire à la lecture de ce merveilleux texte! |
Anonyme
9/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Acratopege
Socque n'a pas tort, la fin laisse peser un secret qui n'est pas une seule seconde éventé. Reste une écriture tout en pastels et des décors, des êtres et des postures parfaitement étudiés. Un beau tableau, bien que le premier alinéa accroche un peu au gosier, peut-être parce qu'il est un peu lourd. J'ai pensé à du Pagnol, quelque chose dans le ton, et peut-être vais-je vous faire rire, mais aux dessins des albums de Martine. Il y a de cela dans le goût qui demeure une fois la fête achevée. j'ai aussi beaucoup aimé cette nostalgie teintée de regrets. Merci |
senglar
9/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Acratopège,
Oui, c'est bien, court et roboratif à la fois, ce repas on y a participé, alors on n'a pas envie de commenter, on finit de déglutir, on digère et on rote puisqu'on n'est plus des enfants. Ce texte a l'authenticité du terroir et les souvenirs, c'est miracle, n'y sont pas travestis. Il est foncièrement honnête au point d'en perdre un supplément de fantaisie qui eût sans doute été bienvenue. Mimétique Factuel Implacable. On eût donc aimé de la broderie mais elle eût probablement été incongrue. C'est ainsi que c'est quand même avec un plaisir certain que l'on fera une grimace au piquant de la sauce à la moutarde dont ce serait sans conteste un crime de lèse-majesté que de la rallonger. Senglar-Brabant N B : Bien sûr, les enfants, à cette époque-là, n'avaient pas matière à affabuler. |
Marite
10/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je suis toute attendrie par le contenu de ce tiroir aux souvenirs que vous nous offrez Acratopège et je pense que cette nouvelle aura fait faire un saut en arrière dans le temps à nombre d'entre nous. J'ai seulement trouvé que c'était trop court.
Que dire de l'écriture ? J'ai tendance à penser que lorsqu'elle nous transporte aussi efficacement dans un autre espace-temps c'est qu'elle est parfaitement adaptée au sujet. |
Robot
12/10/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai retrouvé dans ce texte l'esprit de certains repas campagnards de mes dimanches d'enfance, quand les gamins qui jouaient dans l'herbe devaient revenir à table pour "gouter de tout". C'était aussi l'époque ou la quantité de boisson n'avait pas encore les limites fixées par la sécurité routière. Une autre époque avec d'autres façons de vivre les dimanches. Une simplicité chaleureuse bien dépeinte.
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Pepito
13/10/2013
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Bonjour Acratopège,
Joli souvenir admirablement raconté. Une impression d’arrêt dans le temps, de souvenir trop vieux pour être vrai. Mais l'ambiance ne m'a pas donné envie, peut-être ces non dits perpétuellement présents, ces petits riens qui couvent, toujours à l’affût. Merci pour la lecture. Pepito PS : un détail, j'ai trouvé curieux que le plus pauvre fume le cigare et le possesseur de voiture du papier maïs.. |
Acratopege
24/10/2013
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Remerciements et remarques ici:
http://www.oniris.be/forum/grand-merci-d-albert-et-albertine-t17719s0.html#forumpost232812 |
Piterne
2/11/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Quel commentaire peut être porté sur un souvenir ?
Si c'en est un, merci de l'avoir partagé ; si ce n'est pas le cas, bravo de l'avoir fait croire. La nouvelle étant courte, quelques ajouts pourraient être insérés. 1. Dans quelle région se trouve la ferme ? Développer ce souvenir du lieu, de la région, des visites annuelles. 2. Albertine est citée d'entrée de jeu "Leurs prénoms jumeaux avaient-ils uni l’un à l’autre" et remis en cause à la fin, de manière subite !!! Qu'est-ce qui réveille le souvenir du véritable prénom ? Pourquoi cette modification : pour montrer que la femme est assimilée à son époux ? Naguère les filles n'existaient que par leur père puis leur mari ! Bien sûr, ce ne sont que des suggestions ; l'auteur peut opter pour une part de non-dit et laisser l'imagination du lecteur flotter dans la mémoire floue. Bravo |