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Sentimental/Romanesque
Acratopege : La boîte noire
 Publié le 16/12/14  -  15 commentaires  -  6003 caractères  -  88 lectures    Autres textes du même auteur

Comment démêler le vrai du faux ? Sait-on jamais ce qui se cache à l'intérieur des coquilles de noix, des confessionnaux et de nos petites boîtes crâniennes ?


La boîte noire


La nuit tombe. Sur la terrasse, un bel homme dans la soixantaine a rassemblé autour de lui un cercle de personnages bien habillés. Son discours semble les fasciner et les effrayer en même temps. Depuis l’intérieur, à travers le vitrage du salon, on dirait la répétition d’une scène de théâtre. Mélodrame ou comédie, il est difficile de trancher.


« Vous ne me croirez pas, mais à dix ans René savait mentir comme un adulte ! Son plaisir de la semaine, disait-il en plongeant son regard clair dans celui des grandes personnes, était de se rendre à confesse avec un camarade dans la grande maison des Pères Blancs. Dieu sait comment il avait déniché cet endroit qui lui permettait d’éviter le curé de la paroisse, trop perspicace à son goût. Le vieux prêtre officiait dans un confessionnal qui sentait la poussière et la sueur de vieille fille. Le samedi après l’école, il fallait y faire la queue avec tous les camarades que leur conscience ou leurs parents forçaient au lessivage de l’âme. Très peu pour mon René !


Et puis, frémissant, il avait déjà l’impression de commettre un péché en allant se confesser chez des prêtres étrangers dont le vrai travail était d’éviter aux nègres d’Afrique la chute dans l’enfer éternel. Leur chapelle se trouvait au premier étage. Par temps de soleil, elle était claire comme un jardin grâce à un vitrail or et bleu qui scintillait. Sur un des flancs de la nef, quatre boîtes de bois noir se dressaient, menaçantes comme des cercueils dressés au garde-à-vous. René choisissait toujours la plus grande, qu’habitait d’habitude un jeune prêtre dont les poils de barbe brillaient à travers la grille du confessionnal comme de minuscules serpents de lumière. Il récitait les formules convenues, puis laissait aller son imagination : il inventait les mauvaises pensées, les vols dérisoires de friandises, les mensonges anodins dont le prêtre aimait se repaître. Quand, sans vraiment comprendre, il avouait avoir péché contre le sixième commandement, il voyait s’allumer dans l’obscurité deux petits yeux, deux lunes en miniature. La pénitence était toujours minime, quelques Pater et Ave qu’il récitait à genoux en se retenant de rire, la tête bien penchée en avant comme il avait appris. Quand il ressortait de la maison des Pères Blancs, son âme était blanche et légère : une nappe de dentelle ou la plume du cygne.


Il n’a jamais avoué au prêtre barbu que la plupart des fautes qu’il confessait n’étaient que pure invention. Avec les années, les vrais péchés sont devenus plus nombreux, plus lourds, mais il a continué à les entremêler de fautes imaginaires en se délectant du trouble que l’aveu de méfaits si fantaisistes provoquait chez son interlocuteur invisible, dont la voix chevrotait soudain ou bien qui commençait à bégayer en prononçant les formules de bénédiction.


Après la confession, il y avait la partie de foot avec les camarades du quartier sur le vieux terrain derrière la Poudrière, gros cube de béton cerclé d’un mur que surmontait une frise de barbelé. « La couronne d’épines autour de la tête du Christ ! » clamait René en se frappant la poitrine. Les camarades riaient. Chétif depuis la naissance, il jouait mal mais savait amuser la galerie. On le tirait en dernier lors du choix des équipes, puis on le reléguait aux postes arrières en lui interdisant de franchir la ligne médiane. De toute sa vie d’enfant, il n’a marqué aucun but, mais il a si bien enjolivé son histoire que tout le monde croit aujourd’hui qu’il était un joueur brillant, un attaquant incisif qui aurait mené une belle carrière s’il n’avait pas choisi de s’investir corps et âme dans l’import-export de produits de luxe.


Comment je sais tout cela ? Mais une mère sait tout de son enfant ! Elle en connaît les recoins les plus sombres ! Elle sait les trésors cachés dans les pièces secrètes de son âme ! Elle a sympathisé dès sa naissance avec les monstres qui peuplent son sous-sol ! Je suis la mère de René, vous n’êtes que son épouse. Et puis, vous l’entendez, je sais parler de lui comme j’écrirais un livre !


Il a appris l’usage systématique du mensonge en confession, n’est-ce pas le comble ? Mais qu’importe ! L’essentiel est qu’il ait su faire fructifier cette compétence dans tous les domaines. Montrez-vous attentif en toute occasion, connaissez sur le bout des doigts tous les subterfuges pour vous sortir des situations impossibles : par la pratique soigneuse et constante du mensonge vous serez bientôt recouvert d’une seconde peau qui vous rendra invulnérable ! Combien de fois mon René ne s’est-il pas tiré indemne des aléas sordides de l’existence ? Toute sa vie, il a traversé des torrents en sautant de pierre en pierre sans jamais perdre son beau sourire. Il n’a jamais reculé devant aucune trahison, aucune tromperie, aucune machination pour gravir jusqu’au sommet les échelons. Là, sur sa terrasse, regardez-le pérorer au milieu de ses admirateurs. Il est en train de leur raconter qu’il est atteint d’un cancer du pancréas qui ne lui laisse que quelques mois à vivre, qu’il abandonne tout, femme et fortune, pour aller méditer dans un monastère de l’Himalaya qui n’a encore jamais accueilli aucun Occidental. Regardez la tête que font ces gens en l’écoutant ! Je suis la seule à savoir que tout cela n’est qu’un conte à dormir debout. La vérité est qu’il a rencontré une femme plus belle, plus riche et plus jeune que vous, qu’une fois de plus il passe un coup de gomme pour recommencer ailleurs une vie plus excitante ! Vous deviez bien vous y attendre, non ? Et que vous traitiez votre belle-mère de sale menteuse ne change rien à la réalité, savez-vous ! »


La porte vitrée du salon claque comme un soufflet. La jeune femme se précipite vers son mari qui lui ouvre ses bras.


« Enfin te voici, ma chérie ! À voir ta tête, j’imagine que maman t’a encore raconté des salades sur mon compte ! Nos amis s’en vont. Buvons ensemble un dernier verre. Ensuite, je te quitte pour quelques jours, rien de grave, une petite affaire à régler. »


 
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   Anonyme   
17/11/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J'aime bien le retournement de la fin... Une anecdote bien troussée servie par une écriture vive, qui donne à mon avis un texte bien équilibré : sa longueur convient à merveille à ce qu'il a à dire. Les personnages sont campés avec efficacité selon moi, avec une bonne économie de moyens.

Un bon mouvement général qui fait que le texte a su m'emporter facilement dans sa logique.

   Asrya   
20/11/2014
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
L'histoire en elle-même n'a rien d'extraordinaire mais le passage sur la confesse est charmant, un petit poil d'originalité qui sied parfaitement au texte.
L'aspect sentimental de l'histoire est ceci-dit minime, tout comme la romance ; à mon sens il s'agit davantage d'une lecture "détente", simple, sobre.
L'écriture est de qualité, cela se lie avec plaisir, toutefois, je trouve que la forme de langage adopté n'est pas cohérente avec la situation. Le personnage principal (la mère) parle à sa belle-fille, or la manière dont vous traduisez cela ressemble davantage à une narration qu'à un discours (manque de naturel, de spontanéité).
Du coup... ça me laisse assez perplexe.
Deuxième point sombre de ce récit, l'âge de l'époux ; peu crédible.
Que sa mère en vienne à raconter ces choses là à sa jeune belle fille ("La jeune femme se précipite vers son mari qui lui ouvre ses bras.") ; encore moins.
Et enfin "j’imagine que maman" ; passé la soixantaine, peut-être que le "maman" n'est plus de rigueur en présence de sa compagne.

La fin reste ouverte, libre à chacun d'imaginer si la mère divague complètement ou non ; si ce ne sont que des "salades" ou si les projets de son fils sont bien ceux qu'elle dévoile.
Je me suis imaginé les deux scènes ; pas de préférence.

Merci pour cette lecture,
J'ai passé un bon moment,
Au plaisir.

   fergas   
16/12/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Ce texte remue en moi bien des souvenirs. Comme le héros de cette histoire je me rendais à confesse en trainant la patte. Comme j'avais un bon fond, j'inventais une kyrielle de péchés véniels pour faire plaisir au prêtre. Je pensais qu'il devait s'ennuyer ferme dans son confessionnal, et que c'était une drôle de manière de gagner sa vie.

Je détecte cependant dans votre texte un certain manque de précision, qui fait que parfois on s'interroge sur le fait que la belle fille est présente ou non, et dialogue ou non avec la mère. On n'est remis sur les rails qu'à la fin.
La chute nous éclaire, mais apparait assez banale.
Cependant l'idée conductrice est bonne, et la langage est plaisant. Pas de faute à relever.

La religion (les religions) est une source inépuisable d'histoires. Faites-nous en une autre du même tonneau s'il vous plait.

   Anonyme   
16/12/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai été bien baladé à la lecture de ce texte.
J'ai d'abord trébuché à l'évocation de la culpabilité d'un enfant de dix ans à peine. Il mesure qu'en allant chez les Pères Blancs, étrangers - c'est ça qui le fait culpabiliser ? - , il cautionne la colonisation de tout un continent par le goupillon. Et puis j'apprends que c'est la mère qui parle et qu'on peut considérer qu'elle délire. Son âge avancé suffirait à justifier ses délires. Quatre-vingt-cinq ans au moins. Donc, ça passe.

J'ai trébuché sur les dialogues, trop écrits pour être parlés. Mais bon, les dialogues de Racine sont très écrits aussi ! Là encore, ça finit par passer.

Le télescopage des deux perversions est une excellente idée.
On peut même imaginer que le fils a hérité de sa mère le goût du mensonge et que les deux mentent.
On peut encore, pourquoi s'en priver puisque la fin est "ouverte", tirer le fil en imaginant que la mère ne ment pas mais que l'enfant de dix ans mentait lorsqu'il prétendait en "plongeant son regard clair dans celui des grandes personnes" qu'il se rendait "à confesse avec un camarade dans la grande maison des Pères Blancs".

Au final, j'ai pris du plaisir à cette lecture.

   Neojamin   
16/12/2014
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour Acratopege,

Le texte est court, le style vif, pas le temps de s'ennuyer ni de trébucher sur quelques petites longueurs. Déjà, le tempo nous entraine plus loin.
L'histoire est banale, bien racontée mais banale, la chute arrive sans trop de surprise, sans trop de passion...un peu plate mais très logique.
J'attendrais de ce genre de petites nouvelles plus de panache, une chute rocambolesque qui tranche avec le récit...mais ce n'est qu'une attente!
Peu de fond en somme mais l'écriture est aussi un divertissement.

L'histoire de confesse est en soi une nouvelle...il y aurait de quoi développer, intriguer et surprendre. Personnellement, je laisserais de côté toute l'histore de la mère et la fille et me concentrerais sur la grande maison des Pères Blancs...

J'ai aimé:
"un confessionnal qui sentait la poussière et la sueur de vieille fille"
"les mensonges anodins dont le prêtre aimait se repaître!"

Merci!

   Anonyme   
16/12/2014
Bonjour Acratopege

Texte bien écrit, avec du flou dès le départ, j'ai eu des difficultés à régler l'objectif de la caméra. Vous zoomez sur l'homme assis en terrasse et tout se passe dans son dos.
Peut-être est-ce en effet trop écrit pour être dit et il me semble que vous vous en rendez compte car vous faites dire à votre narratrice, "je sais parler de lui comme j'écrirais un livre".
Une petite répétition : quatre boîtes de bois noir se dressaient, menaçantes comme des cercueils dressés au garde-à-vous.
Une coquille à mon avis.
Pas trop vu l'utilité de ce frémissant, dans : "Et puis, frémissant, il avait déjà l’impression de commettre un péché " mais je crois que je saisis l'intention.
Tout est dans la subtilité, le désir de mener le lecteur par le bout du nez, j'imagine que l'écriture de ce texte a dû vous apporter beaucoup de plaisir, il transparait.
Une histoire qui m'en a rappelé une autre, c'est bon de savoir qu'on est pas seule à mentir dans un confessionnal. Chacun a ses raison, que la raison ne reconnait pas forcément.
C'est bien écrit, j'ai passé un bon moment.

   in-flight   
16/12/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Un récit qui mériterait d'être inclus dans un plus grand ensemble. En fait il est bien dommage que nous n'ayons pas la réplique de la belle fille. Cela aurait pu donner un dialogue encore plus savoureux (règlement de compte à OK corral ;-)
Raison pour laquelle je suis un peu frustré et finalement j'attends la suite, j'ai envie d'en savoir plus sur cet homme (manipulateur?) et cette mère (mythomane?).

Je n'ai pas été trop gêné par le lyrisme de la mère: j'ai accepté le fait qu'il s'agisse d'un monologue... sans la réplique de la bru (raison de ma frustration, vous l'aurez compris)

Le premier paragraphe fait office de didascalie et je verrai bien ce genre de texte joué sur une scène. Évidemment, il faudrait alors rallonger la sauce.

   Pepito   
22/12/2014
Hello Acratopège,

Forme : écriture aux petits oignons, pas un poil qui dépasse.
Juste au démarrage du monologue, j'ai raté le "qui dit quoi". Mais on retombe sur ses pieds à la fin.

Fond : quelle horreur ! Cette mère fière des turpitudes de son fils, c'est affreux. Peut-on réellement s'enorgueillir de ce genre de chose ? Le pire est que je pense que oui. Grand fatigue pour la maman...
Le fils, lui, est un embrouilleur classique, comme il en existe des quantités, plus ou moins doués. :=)

J'avoue, au delà de la description de deux cas cliniques, ne pas avoir compris quel était votre but ? Mais la lecture a été intéressante, c'est le principal.

Pepito

   Curwwod   
16/12/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un ton et une cruauté à la Buzzatti, le jeux du mensonge et de la vérité intimement mêlés, le machiavélisme, sont rendus avec habileté. La construction est efficace puisque parvenu à la fin, le lecteur se demande ce qui et qui il doit croire. Les procédés évoqués constituent une constante séculaire dans le comportement des hommes assoiffés de pouvoir, politiciens, financiers, ambitieux et escrocs de tout poil qui vivent quotidiennement dans ce monde parallèle que constitue le mensonge. Il parait que plus il est grossier, plus ça marche. c'est un portrait de notre société menée par les pires instincts que vous nous offrez à travers cette parabole.
Belle lecture.

   alvinabec   
17/12/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Acratopege,
La petite tranche vespérale me semble rondement tranchée, fine et goûteuse.
Les ingrédients justement dosés, la cuisson délicate.
In fine, il nous reste un petit quelque chose d'acidulé sur la langue. J'aime beaucoup ce sucré-salé, vous nous invitez au prochain apéro?
A vous lire...

   Anonyme   
17/12/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
La nuit tombe. De même les textes qui commence par "il pleut", je crains. La suite est intrigante, d'où : est-ce utile de dire : "la nuit tombe". La suite évoque des souvenirs personnels qui sont très bien retranscrits ici. Un serpent de lumière, comment aller chercher cette image ! Oui pour la suite, c'est du vécu et peut-être qu'à force de chercher des pêchers, nous en avons créé. L'image de la couronne d'épines autour du terrain de foot est fabuleuse. Et ce joueur médiocre qui en devient bon, tellement attaché à nos propres histoires du foot. Ah, c'est maman qui parle ! Et qui lui apprend le mensonge. Elle avalise les mensonges. Et ensuite, devient-elle mytho ? La chute m'est incompréhensible. Dommage.

   Francis   
18/12/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une nouvelle qui s'inscrirait dans le scénario d'un film. Je la vois comme la bande annonce. La plume tisse les liens entre la mère et le fils, la mère et la belle fille. Elle est le personnage central. Le mensonge est peut-être un moyen pour son fils d'échapper à son influence depuis la plus tendre enfance. J'ai aimé le passage sur la confession avec la description de la chapelle, du jeune prêtre.
Cette nouvelle mériterait une suite !
Bon moment de lecture.
Francis.

   Anonyme   
19/12/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Ouh que c'est vilain ça : "qu’habitait d’habitude ". À part cette tournure malheureuse l'écriture est de qualité, trop dirais-je, car le monologue de la belle-mère n'a absolument rien de naturel. Ça m'a beaucoup gêné dans mon appréciation du texte, ne pouvant porter un regard positif sur ce qui m'apparait comme trop artificiel, bien loin de la réalité. Du coup la magie n'a pas opéré, l'histoire n'a pas pu me toucher car son côté excessivement littéraire fausse le rapport au monde. C'est dommage, le passé du garçon m'avait plutôt intéressé.

   Acratopege   
22/12/2014
Voici ou trouver remerciements et commentaires au sujet de cette nouvelle:

http://www.oniris.be/forum/merci-pour-la-mise-en-boite-noire-t19843s0.html#forumpost261899

   VinceB   
23/12/2014
Bonjour Acratopege,
L'opposition entre confession et mensonges est une idée excellente mais timidement exploitée à mon goût, la maman est tellement contente de son fiston ! C'est sans doute pour cela que je n'ai pas ressenti la même cruauté que Curwwood, il manque un poil de cynisme, voire une bonne louche.
Quelques remarques de forme :
C'est peut-être un effet du copier-coller du texte, mais il me semble qu'il ne devrait pas y avoir de saut de ligne entre le premier et le second paragraphe qui doivent être en continuité.
J'ai eu du mal à reconstituer "qui est qui". L'expression "Un bel homme dans la soixantaine" ne permet pas de penser que le narrateur est sa mère, chose que l'on ne peut comprendre qu'au sixième paragraphe, cela nuit à la fluidité de la lecture.
Quelques remarques sur des expressions qui me semblent perfectibles et sur lesquelles ma lecture a accrochée :
- "les personnages bien habillés" => personnages => invités ?, bien habillés => élégants, en tenue de soirée... ?
- "son discours semble" => pourquoi ne pas être plus affirmatif, ne captive-t-il pas son auditoire ?
- "Pour gravir jusqu'au sommet des échelons" => "Pour gravir les échelons jusqu'au sommet ?"
Je n'ai pas été emporté par l'histoire, peut-être que le fond ne me parle pas contrairement à certain commentateurs, je ne mets donc pas de note globale car cela n'aurait pas de sens.


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