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Anonyme
17/11/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'aime bien le retournement de la fin... Une anecdote bien troussée servie par une écriture vive, qui donne à mon avis un texte bien équilibré : sa longueur convient à merveille à ce qu'il a à dire. Les personnages sont campés avec efficacité selon moi, avec une bonne économie de moyens.
Un bon mouvement général qui fait que le texte a su m'emporter facilement dans sa logique. |
Asrya
20/11/2014
a aimé ce texte
Un peu ↑
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L'histoire en elle-même n'a rien d'extraordinaire mais le passage sur la confesse est charmant, un petit poil d'originalité qui sied parfaitement au texte.
L'aspect sentimental de l'histoire est ceci-dit minime, tout comme la romance ; à mon sens il s'agit davantage d'une lecture "détente", simple, sobre. L'écriture est de qualité, cela se lie avec plaisir, toutefois, je trouve que la forme de langage adopté n'est pas cohérente avec la situation. Le personnage principal (la mère) parle à sa belle-fille, or la manière dont vous traduisez cela ressemble davantage à une narration qu'à un discours (manque de naturel, de spontanéité). Du coup... ça me laisse assez perplexe. Deuxième point sombre de ce récit, l'âge de l'époux ; peu crédible. Que sa mère en vienne à raconter ces choses là à sa jeune belle fille ("La jeune femme se précipite vers son mari qui lui ouvre ses bras.") ; encore moins. Et enfin "j’imagine que maman" ; passé la soixantaine, peut-être que le "maman" n'est plus de rigueur en présence de sa compagne. La fin reste ouverte, libre à chacun d'imaginer si la mère divague complètement ou non ; si ce ne sont que des "salades" ou si les projets de son fils sont bien ceux qu'elle dévoile. Je me suis imaginé les deux scènes ; pas de préférence. Merci pour cette lecture, J'ai passé un bon moment, Au plaisir. |
fergas
16/12/2014
a aimé ce texte
Bien
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Ce texte remue en moi bien des souvenirs. Comme le héros de cette histoire je me rendais à confesse en trainant la patte. Comme j'avais un bon fond, j'inventais une kyrielle de péchés véniels pour faire plaisir au prêtre. Je pensais qu'il devait s'ennuyer ferme dans son confessionnal, et que c'était une drôle de manière de gagner sa vie.
Je détecte cependant dans votre texte un certain manque de précision, qui fait que parfois on s'interroge sur le fait que la belle fille est présente ou non, et dialogue ou non avec la mère. On n'est remis sur les rails qu'à la fin. La chute nous éclaire, mais apparait assez banale. Cependant l'idée conductrice est bonne, et la langage est plaisant. Pas de faute à relever. La religion (les religions) est une source inépuisable d'histoires. Faites-nous en une autre du même tonneau s'il vous plait. |
Anonyme
16/12/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai été bien baladé à la lecture de ce texte.
J'ai d'abord trébuché à l'évocation de la culpabilité d'un enfant de dix ans à peine. Il mesure qu'en allant chez les Pères Blancs, étrangers - c'est ça qui le fait culpabiliser ? - , il cautionne la colonisation de tout un continent par le goupillon. Et puis j'apprends que c'est la mère qui parle et qu'on peut considérer qu'elle délire. Son âge avancé suffirait à justifier ses délires. Quatre-vingt-cinq ans au moins. Donc, ça passe. J'ai trébuché sur les dialogues, trop écrits pour être parlés. Mais bon, les dialogues de Racine sont très écrits aussi ! Là encore, ça finit par passer. Le télescopage des deux perversions est une excellente idée. On peut même imaginer que le fils a hérité de sa mère le goût du mensonge et que les deux mentent. On peut encore, pourquoi s'en priver puisque la fin est "ouverte", tirer le fil en imaginant que la mère ne ment pas mais que l'enfant de dix ans mentait lorsqu'il prétendait en "plongeant son regard clair dans celui des grandes personnes" qu'il se rendait "à confesse avec un camarade dans la grande maison des Pères Blancs". Au final, j'ai pris du plaisir à cette lecture. |
Neojamin
16/12/2014
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour Acratopege,
Le texte est court, le style vif, pas le temps de s'ennuyer ni de trébucher sur quelques petites longueurs. Déjà, le tempo nous entraine plus loin. L'histoire est banale, bien racontée mais banale, la chute arrive sans trop de surprise, sans trop de passion...un peu plate mais très logique. J'attendrais de ce genre de petites nouvelles plus de panache, une chute rocambolesque qui tranche avec le récit...mais ce n'est qu'une attente! Peu de fond en somme mais l'écriture est aussi un divertissement. L'histoire de confesse est en soi une nouvelle...il y aurait de quoi développer, intriguer et surprendre. Personnellement, je laisserais de côté toute l'histore de la mère et la fille et me concentrerais sur la grande maison des Pères Blancs... J'ai aimé: "un confessionnal qui sentait la poussière et la sueur de vieille fille" "les mensonges anodins dont le prêtre aimait se repaître!" Merci! |
Anonyme
16/12/2014
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Bonjour Acratopege
Texte bien écrit, avec du flou dès le départ, j'ai eu des difficultés à régler l'objectif de la caméra. Vous zoomez sur l'homme assis en terrasse et tout se passe dans son dos. Peut-être est-ce en effet trop écrit pour être dit et il me semble que vous vous en rendez compte car vous faites dire à votre narratrice, "je sais parler de lui comme j'écrirais un livre". Une petite répétition : quatre boîtes de bois noir se dressaient, menaçantes comme des cercueils dressés au garde-à-vous. Une coquille à mon avis. Pas trop vu l'utilité de ce frémissant, dans : "Et puis, frémissant, il avait déjà l’impression de commettre un péché " mais je crois que je saisis l'intention. Tout est dans la subtilité, le désir de mener le lecteur par le bout du nez, j'imagine que l'écriture de ce texte a dû vous apporter beaucoup de plaisir, il transparait. Une histoire qui m'en a rappelé une autre, c'est bon de savoir qu'on est pas seule à mentir dans un confessionnal. Chacun a ses raison, que la raison ne reconnait pas forcément. C'est bien écrit, j'ai passé un bon moment. |
in-flight
16/12/2014
a aimé ce texte
Bien ↓
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Un récit qui mériterait d'être inclus dans un plus grand ensemble. En fait il est bien dommage que nous n'ayons pas la réplique de la belle fille. Cela aurait pu donner un dialogue encore plus savoureux (règlement de compte à OK corral ;-)
Raison pour laquelle je suis un peu frustré et finalement j'attends la suite, j'ai envie d'en savoir plus sur cet homme (manipulateur?) et cette mère (mythomane?). Je n'ai pas été trop gêné par le lyrisme de la mère: j'ai accepté le fait qu'il s'agisse d'un monologue... sans la réplique de la bru (raison de ma frustration, vous l'aurez compris) Le premier paragraphe fait office de didascalie et je verrai bien ce genre de texte joué sur une scène. Évidemment, il faudrait alors rallonger la sauce. |
Pepito
22/12/2014
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Hello Acratopège,
Forme : écriture aux petits oignons, pas un poil qui dépasse. Juste au démarrage du monologue, j'ai raté le "qui dit quoi". Mais on retombe sur ses pieds à la fin. Fond : quelle horreur ! Cette mère fière des turpitudes de son fils, c'est affreux. Peut-on réellement s'enorgueillir de ce genre de chose ? Le pire est que je pense que oui. Grand fatigue pour la maman... Le fils, lui, est un embrouilleur classique, comme il en existe des quantités, plus ou moins doués. :=) J'avoue, au delà de la description de deux cas cliniques, ne pas avoir compris quel était votre but ? Mais la lecture a été intéressante, c'est le principal. Pepito |
Curwwod
16/12/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un ton et une cruauté à la Buzzatti, le jeux du mensonge et de la vérité intimement mêlés, le machiavélisme, sont rendus avec habileté. La construction est efficace puisque parvenu à la fin, le lecteur se demande ce qui et qui il doit croire. Les procédés évoqués constituent une constante séculaire dans le comportement des hommes assoiffés de pouvoir, politiciens, financiers, ambitieux et escrocs de tout poil qui vivent quotidiennement dans ce monde parallèle que constitue le mensonge. Il parait que plus il est grossier, plus ça marche. c'est un portrait de notre société menée par les pires instincts que vous nous offrez à travers cette parabole.
Belle lecture. |
alvinabec
17/12/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Acratopege,
La petite tranche vespérale me semble rondement tranchée, fine et goûteuse. Les ingrédients justement dosés, la cuisson délicate. In fine, il nous reste un petit quelque chose d'acidulé sur la langue. J'aime beaucoup ce sucré-salé, vous nous invitez au prochain apéro? A vous lire... |
Anonyme
17/12/2014
a aimé ce texte
Un peu
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La nuit tombe. De même les textes qui commence par "il pleut", je crains. La suite est intrigante, d'où : est-ce utile de dire : "la nuit tombe". La suite évoque des souvenirs personnels qui sont très bien retranscrits ici. Un serpent de lumière, comment aller chercher cette image ! Oui pour la suite, c'est du vécu et peut-être qu'à force de chercher des pêchers, nous en avons créé. L'image de la couronne d'épines autour du terrain de foot est fabuleuse. Et ce joueur médiocre qui en devient bon, tellement attaché à nos propres histoires du foot. Ah, c'est maman qui parle ! Et qui lui apprend le mensonge. Elle avalise les mensonges. Et ensuite, devient-elle mytho ? La chute m'est incompréhensible. Dommage.
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Francis
18/12/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une nouvelle qui s'inscrirait dans le scénario d'un film. Je la vois comme la bande annonce. La plume tisse les liens entre la mère et le fils, la mère et la belle fille. Elle est le personnage central. Le mensonge est peut-être un moyen pour son fils d'échapper à son influence depuis la plus tendre enfance. J'ai aimé le passage sur la confession avec la description de la chapelle, du jeune prêtre.
Cette nouvelle mériterait une suite ! Bon moment de lecture. Francis. |
Anonyme
19/12/2014
a aimé ce texte
Un peu
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Ouh que c'est vilain ça : "qu’habitait d’habitude ". À part cette tournure malheureuse l'écriture est de qualité, trop dirais-je, car le monologue de la belle-mère n'a absolument rien de naturel. Ça m'a beaucoup gêné dans mon appréciation du texte, ne pouvant porter un regard positif sur ce qui m'apparait comme trop artificiel, bien loin de la réalité. Du coup la magie n'a pas opéré, l'histoire n'a pas pu me toucher car son côté excessivement littéraire fausse le rapport au monde. C'est dommage, le passé du garçon m'avait plutôt intéressé.
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Acratopege
22/12/2014
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Voici ou trouver remerciements et commentaires au sujet de cette nouvelle:
http://www.oniris.be/forum/merci-pour-la-mise-en-boite-noire-t19843s0.html#forumpost261899 |
VinceB
23/12/2014
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Bonjour Acratopege,
L'opposition entre confession et mensonges est une idée excellente mais timidement exploitée à mon goût, la maman est tellement contente de son fiston ! C'est sans doute pour cela que je n'ai pas ressenti la même cruauté que Curwwood, il manque un poil de cynisme, voire une bonne louche. Quelques remarques de forme : C'est peut-être un effet du copier-coller du texte, mais il me semble qu'il ne devrait pas y avoir de saut de ligne entre le premier et le second paragraphe qui doivent être en continuité. J'ai eu du mal à reconstituer "qui est qui". L'expression "Un bel homme dans la soixantaine" ne permet pas de penser que le narrateur est sa mère, chose que l'on ne peut comprendre qu'au sixième paragraphe, cela nuit à la fluidité de la lecture. Quelques remarques sur des expressions qui me semblent perfectibles et sur lesquelles ma lecture a accrochée : - "les personnages bien habillés" => personnages => invités ?, bien habillés => élégants, en tenue de soirée... ? - "son discours semble" => pourquoi ne pas être plus affirmatif, ne captive-t-il pas son auditoire ? - "Pour gravir jusqu'au sommet des échelons" => "Pour gravir les échelons jusqu'au sommet ?" Je n'ai pas été emporté par l'histoire, peut-être que le fond ne me parle pas contrairement à certain commentateurs, je ne mets donc pas de note globale car cela n'aurait pas de sens. |