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Anonyme
23/1/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Quelle idée formidable ! Et la chute est parfaite. J'ai beaucoup aimé l'ironie qui traverse tout le texte, même si le ton paternaliste du narrateur à l'égard de son épouse m'a fait un peu grincer des dents. Pauvre gars, il a payé cher d'avoir sous-estimé les capacités de Sophie...
Je salue également le travail de recherche qui m'a paru tout à fait sérieux. Beau boulot, vraiment. L'écriture aussi me paraît bien fichue, j'ai apprécié le glissement progressif du narrateur vers des tournures vieillottes. Bref, quasiment que du bonheur ; j'exprime un petit bémol ci-dessous. "Mes collègues de bureau m’ont toisé d’un drôle d’air quand un matin j’ai posé mon haut-de-forme et mes gants de peau à côté de mon écran d’ordinateur. Quelques jours plus tard, chacun époussetait son huit-reflets" : là, j'ai du mal à voir la transition. La "contagion de Sophie" s'étend de manière concentrique, soit. Mais comment cela se passait-il jusqu'à présent ? Le narrateur avait-il des vêtements modernes pour aller au bureau ? On dirait, puisqu'il évoque une tranformation générale en quelques semaines (engagement de domestiques, changement de décor et de costumes à la maison, tout ça ne se fait pas d'un claquement de doigts), j'ai l'impression, alors que son lieu de travail a régressé quelques jours après l'apparition du narrateur en haut-de-forme. Mais alors, comment se fait-il, si au cœur de la transmutation le narrateur avait ses vêtements modernes, qu'il ne les ait pas eus jusqu'au bout ? Ou bien ses vêtements, auparavant, se transformaient-ils au cours du trajet et ont-ils cessé de le faire juste avant que la partie de la ville où se situe le bureau change ? Je pense que ce détail est évoqué de manière trop elliptique. "ma vieille Jaguar d’occasion, évanouie en fumée un beau matin en même temps que mon scooter flambant neuf et mon city bike à triple plateau" : ah, alors je suppose qu'il s'est passé la même chose pour les vêtements... Franchement, je pense que cette précision pourrait avec avantage être avancée dans le texte pour se rapporter à eux. "la construction, à notre étage, d’un prototype de la machine à calculer à vapeur conçue outre-Manche par Charles Babbage trente ans plus tôt" : j'adore voir débouler ainsi le nom de Babbage, brillant précurseur de l'informatique ! |
Palimpseste
11/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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hmmm! Comme j'ai aimé !!!
Voici une belle histoire élégamment construite, originale et bien enlevée... Quelques petites points: les formes directes, que j'aurais préférées mieux marquées, les trois premiers paragraphes qui ne permettent pas de situer le début de l'histoire. J'ai embrayé assez vite sur 1900 (vu le titre) et c'est seulement après quelques minutes que j'ai compris le mécanisme du temps qui remonte. Une marque forte du temps dans le premier paragraphe, le situant au XXIeme siècle aurait été la bienvenue. Merci à l'auteur de saluer de ma part la rue des Mousquines et de prendre un bière chez Yatus: c'est bien le moins pour un(e) Onirien(ne) ! |
Anonyme
26/1/2013
a aimé ce texte
Un peu ↑
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L'écriture est de qualité et le sujet plutôt original. Cependant je me suis ennuyé à la lecture à cause de ficelles trop grosses (« la contagion a bientôt gagné le quartier, puis la ville entière »), de la naïveté déconcertante du narrateur et, surtout, parce qu'il ne se passe pas grand chose !
On devine trop vite où le récit veut nous emmener. Si la métamorphose de l'environnement avec tous les détails est finement décrite (poêle à bois, haut-de-forme, huis-reflet, etc.), la dictature de l'épouse sur le mari berné reste caricaturale et on n'y croit pas une seconde. À tout prendre, vous auriez dû garder un registre fantastique jusqu'au bout, ne pas nous faire prendre le narrateur pour un benêt (ou pour un fou) et insister sur sa réelle incrédulité, son affolement devant ce retour du passé. Un scénario où progressivement les années 1900 revenaient en même qu'avançait la thèse de l'épouse, sans le côté farce du mari floué, aurait certainement retenu davantage mon attention. Une bonne idée donc, mais à mon avis pas traitée de la meilleure façon. |
Pimpette
9/2/2013
a aimé ce texte
Passionnément
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Une très très bonne nouvelle et les com qui précèdent le mien ont dit tout ce qu'il fallait!
Le sujet en lui même, singulier et attractif et drôle souvent conduit la ronde jusqu'à cette chute magistrale! J'ai particulièrement apprécié que notre héros accepte avec un flegme...(suisse..?) les perturbations étranges dans sa vie imposées par sa Sophie complètement tapée malgré ses aptitudes universitaires...De là , un climat du récit astucieusement décalé. C'est superbe! Ecriture bien en accord avec le sujet! |
macaron
9/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un très bon moment de lecture! Une nouvelle où le fantastique glisse parfaitement nous entraînant dans le Lausanne du début du siècle. Le narrateur est d'une naïveté "fantastique" et pas toujours très crédible, mais cela ne gâche pas la petite fête que vous nous proposez. Une écriture soignée qui convient tout à fait à votre histoire, le sens du détail pour une approche autenthique de cette époque.
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Anonyme
9/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Acratopege... Si j'en crois le style et la teneur de ce récit, votre pseudo est plutôt mal choisi car il n'y a ici rien de banal comme vous semblez vous définir.
Tout d'abord j'ai été séduit par l'écriture... Vous avez véritablement une très belle plume, ceci dit sans flagornerie aucune. Ensuite je me suis laissé prendre au jeu et sans connaître Lausanne je m'y suis promené avec plaisir à travers ce récit bien mené qui nous ramène insensiblement à cette autre époque jusqu'à cette réunion médicale d'un autre temps ! Une excellente idée traitée avec brio ! Que vous dire de plus que "Summa cum laude"... |
Anonyme
9/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le premier paragraphe pose l’histoire, sans rature. Et ensuite, nous nous retrouvons chez Maupassant. Et j’eus la crainte d’être chez Folcoche… où va-t-on ? J’aime. J’adore quand l’explosion du retour en arrière se produit. Le bon mari acquiesce sans mot dire ou sans maudire ?
Puis l’alternance devient visible entre l’avant et l’après. Ensuite on se laisse happer par l’histoire, la compréhension de la situation et la pirouette finale qui vaut plus que ce qu’elle dit. Formidable. |
David
10/2/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Acratopege,
Une histoire singulière et assez plaisante, le ton a quelque chose d'humoristique tout en étant précis, presque, par anticipation peut-être, médical. Dès la fin de ma lecture, je me suis demandé ce que je pourrais faire pour éviter une telle mésaventure, même loin de Lausanne. Je me dis qu'il y a une certaine unité générationnelle dans le texte : il n'y a pas de grands parents. La famille du héros est présentée sans la mémoire que peut représenter cette filiation antérieure. C'est ce qui aurait manqué au héros pour remettre les pendules à l'heure, peut-être. |
Lobia
10/2/2013
a aimé ce texte
Passionnément
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Je viens m'ajouter aux nombreux amirateurs de ce texte exceptionnel.
J'ai aimé l'histoire originale, les personnages et le ton tout en douceur, plein de philosophie. Le délire augmente par degrés, de façon brutale parfois mais on ne peux pas vous reprocher un manque de cohérence dans l'enchaînement des évènements, puisque tout se passe dans la tête d'un déséquilibré. En passant, merci pour le paragraphe: "Pouponner n’est pas mon fort, sais-tu. À changer mes bambins dix fois par jour .... je n’aurais bientôt pour compagne qu’une carcasse nettoyée de toutes ses pensées, de tous ses sentiments". Encore bravo. |
Anonyme
11/2/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bien, bien !
Pas très original, ni dans le fond, ni sur la forme mais bien écrit, plutôt clair. De l'usage du cocufiage pour shunter les théories de Stephen William Hawking. L'influence de Maupassant, hé ? ( mais on est toujours l'élève de quelqu'un, avec plus ou moins de bonheur) Il y a aussi du Marcel Aymé, pas tant dans le thème - quoique... - mais dans le ton détaché, simplement narratif, du narrateur. Comme s'il se posait en spectateur de ses propres avatars (car il s'agit bien de ceci, de vies "autres") Excellent style, techniquement parlant, pas de fautes, c'est soigné-léché, et des maladresses, à mon sens : insistance sur les changements - rétrogrades - des lieux et des saveurs de ces lieux. Peut-être beaucoup d'amour d'un passé champêtre, après tout. Mon vrai reproche portera sur la - longue ! - conclusion à portée médicale. Ou pseudo médicale. S'il est vrai que le champagne était en 1900 comparativement moins onéreux qu'aujourd'hui, on n'en offrait pas à des collaborateurs. C'était alors une boisson réservée aux parties fines et aux cocottes. Pas même en usage lors des fêtes de famille, surtout dans le canton de Vaud. Les cocottes. Curieux anachronisme chez un auteur décrivant si bien le passé d'une ville - toujours verdoyante, il faut le dire, on peut courir des heures autour du lac sans se trouver en manque de verdure - Et puis, les propos du médecin et psychiatre et directeur d'établissement sont bien étranges dans un milieu secret, jaloux de ses prérogatives comme de ses découvertes. Les parutions étaient alors d'une importance primordiale. On ne les partageait pas avec tout le monde et n'importe qui. On s'attend presque à ce que cet homme dévoile son profil face de bouc. Propos légers d'un ambitieux moins convaincant que le personnage du geôlier d'Hannibal Lecter dans le "Silence des Agneaux". Jouve disait un jour : "Fais toujours attention à ne pas faire d'humour, à ne pas montrer d'enthousiasme et, surtout, à éviter les calembours comme la peste. Tu pourrais te retrouver dans la peau du malade pour les psychiatres de la vieille école." Sinon, rien à dire, excepté que je salue l'idée d'une séparation imposée par le temps et poussée là dans ses retranchements. Aussi, on ne sait pas trop pourquoi le tout n'est guère convaincant. On lit sans déplaisir. On n'éprouve pas l'envie de relire. Pas une ligne, pas un mot, pas une formule qui pétille - pas beaucoup de champagne, en somme - et que l'on veuille citer dans cette écriture presque trop sage. On se dit qu'on a lu pire. On rêve de lire mieux. Les années 1900 étaient globalement médiocres à vivre, c'est peut-être pour ça. L'effet. Bonne continuation. La qualité sans faille de l'écriture vaut bien un Bien. Mais un Bien - pour rester cohérent avec tous ceux auxquels j'ai mis un Bien tout court. |
Zalbac
13/2/2013
a aimé ce texte
Bien
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Une nouvelle de "presque-science-fiction" qui ne manque pas d'intérêt !
Écriture irréprochable mais un air de déjà-lu et une fin qui ne surprendrait pas plus si le héros se réveillait en sursaut : -« ouf ! Tout cela n'était qu'un rêve » Le sujet rappelle un roman de Claude Vieilot ; « La machine de Balmer » dans lequel le « Chronoscaphe » permet, mais le permet-il vraiment, d'accéder au Paris de la Belle-Époque. Le traquenard dans lequel l'auteur tente d'entraîner le lecteur a fait long-feu en ce qui me concerne, cela ne signifie pas que je considère ce texte comme loupé, simplement j'ai la fâcheuse impression de l'avoir lu et relu mieux tourné par d'autres auteurs. |
Pascal
15/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Alors l'idée est magnifique, riche, pleis de chemins possibles, quand on écrit un peu, on se mettrait bien à baver, d'envie, devant ce plan machiavélique qui est venu à votre esprit. La progression de l'intrigue est régulière, efficace, puisque j'y ai cru, j'y étais, j'étais moi aussi dans ce piège à démonter le temps ! Il me semble que l'écriture aussi change, petit à petit, elle devient plous colorée, des phrases tentaculaires, comme ce qui est décrit, une modernité qui s'étend, qui se déploie.
Pas exceptionnel, bon, parce que la fin est très bonne, et que peut-être, au vu de la qualité de l'idée, de l'écriture, j'espèrais (et j'espère encore, je ne doute pas que vous y arriverez!) mieux. Bravo!! |
Anonyme
15/2/2013
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Excellent moment de lecture, vraiment !
Le sujet est bien choisi et bien traité. On a les références qu'on peut : moi, j'ai songé à "Hibernatus" d'Edouard Molinaro. Mais dans ce film, la plongée dans le passé est brutale et pas du tout fantastique. Ici, c'est beaucoup plus subtil. Le style est très classe, il me plait. J'ai vu arriver la chute, mais j'aurais été déçu qu'elle soit différente de celle que j'imaginais, je me serais senti trahi. C'est pas mal, d'ailleurs, cette chute, on pourrait en tirer des choses amusantes, par exemple : le client n'est pas si dingue que ça; les médecins, par contre... Vivement la prochaine ! |
Morfale
16/2/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le nombre de références historiques est impressionnant, en effet, on ne prend même pas la peine de douter de leur exactitude, ahah.
Ce que j'ai le plus aimé, c'est l'état d'esprit du narrateur-témoin, spectateur, tout à fait pertinent puisqu'un peu (peut-être) à l'image du siècle : soumis à une overdose constante d'évènements "extraordinaires", l'homme ne s'étonne plus de rien et est blasé de tout. Bon là ça saute aux yeux parce que c'est du fantastique, mais on réagirait surement de la même façon que lui si la téléportation était soudainement "démocratisée", en même temps que le traitement médical contre la mort naturelle, en même temps que la validation d'une théorie unificatrice et en même temps qu'une foule d'autres folies. Bref, donc le personnage est presque un narrateur externe, c'est assez fort. Je me demande seulement pourquoi, si le temps s'est retourné vers le passé, le fil du récit a de nouveau pris une direction normale au milieu de l'histoire : la vallée est en train de se combler ou de retrouver son état naturel ? On entend de moins en moins la rivière ou de plus en plus ? Et puis il y a cet autre passage, un peu plus haut : "D’encombrantes machines à écrire mécaniques ont remplacé les computers hi-tech [...] Enfin nous pourrions mettre au placard nos bouliers malcommodes !". Alors, dans l'histoire, avant l'arrivée des nouveaux appareils, est-ce qu'ils en étaient aux ordis hi-tech ou aux bouliers ? Le temps va dans quel sens, finalement ? On s'y perd un peu. Ou alors c'est parce qu'il remonte par à coup, par tranches, au lieu de s'écouler de façon continue ? En tous cas je n'ai pas bien saisi l'idée. Edit : oups, en fait j’ai écrit le commentaire plusieurs jours après avoir lu la nouvelle, et sans l'avoir relue depuis non plus, du coup je viens de m’apercevoir que le narrateur parle quand même pas mal de ses ressentis et est même conscient de ne plus s’étonner de rien, donc en fait il n’est pas tellement « presque externe », autant pour moi (mais bien sûr ça n'enlève rien à mon appréciation). |
Acratopege
16/2/2013
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Au sujet de la position du narrateur et de la cohérence de la régression temporelle dans ma nouvelle, j'ai ouvert un espace forum à la suite des divers commentaires reçus:
http://www.oniris.be/forum/a-propos-de-lausanne-1900-t16643s0.html |
brabant
22/2/2013
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour Acratopège,
Ah ! Si le héros de cette nouvelle avait eu une femme et non une épouse sa vie eût été bien moins compliquée ! Ceci dit je jalouse la qualité d'écriture de l'auteur, façon Courteline certes (voire d'Allais) mais pas courtelinesque. Le sujet de thèse de Madame va de soi comme tout sujet de thèse qui se respecte, mais pour pesé qu'il soit il ne me semble pas devoir peupler l'écho des alpages ; bon le mari de l'histoire n'a pas l'air dans le besoin. Quant à l'histoire elle devient véritablement courtelinesque à mi-pente, avec un final à la Feydeau (si mes souvenirs sont bons c'est bien lui qui se prenait pour une chèvre et broutait de l'herbe à la fin de ses jours...). Beaucoup d'humour dans l'anticipation avec notamment ce "pont des suicidés" (pont des soupirs). La pirouette finale, pour habile et bien tricotée qu'elle soit, m'a paru plus redondante (le motif de trop) - à l'envers - que nécessaire. Le retournement de trop AMHA ; sans doute le narrateur n'a-t-il pas réussi à échapper à son bagage type malle cabine Louis Vuitton, a-t-il eu trop envie de briller, de surprendre encore, briller jusqu'au bout, sortir sur une rebondissante mort d'opéra, montrer un savoir-faire qui se joue des ressources, tiré d'un sac trop rempli. Pourquoi le héros de ce récit ne se contente-t-il pas d'être un héros ordinaire ? Il n'en serait que plus extraordinaire ! p s : Pourquoi "le choix de Sophie" ? Pure coïncidence ? L'auteur sait bien que cela n'existe pas... :D |
Anonyme
7/3/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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cette nouvelle est bien trop courte... elle nous laisse clairement sur notre faim... et notre soif
le style est parfait, efficace, j'ai juste à vous proposer certaines choses qui pourrait vous permettre de rendre la nouvelles bien plus marquante : par exemple il y a plusieurs dimensions qui pourraient être explorées. *s'attarder sur la thèse de l'épouse du narrateur, la relier plus spécifiquement au mécanisme lié au temps. comme si au plus elle lisait sur le sujet au plus elle refond et mélange graduellement les deux époques... décrire les moeurs et les nombreuses différences entre celle du narrateur et celle dans laquelle sa femme le plonge... aussi comme il a été dit plus haut le narrateur semble n'avoir pas conscience de ce qu'il lui arrive ou semble s'adonner à tout celà avec légéreté. rallonger la partie entre le départ de l'épouse avec son amant et l'errance de narrateur avant l'épisode du lac... lui faire explorer cet univers qu'il vous faudra peindre au couteau de l'oeil moderne. réaliser une opposition dualiste au fur et mesure du texte grace au vocabulaire comme dans la partie sur la transition temporelle sur le lieu de travail du narrateur. ce serait plaisant de se voir expliquer de manière simple et rafraichissante des dizaines de mots usuels qui font désormais partie du passé et qui demandent aujourd'hui un dictionnaire ou un savoir antédiluvien. par contre la fin de la relation entre le narrateur et son épouse est formidablement évoqué. vous pourriez encore plus l'accentué en renforçant cette transformation en mari mollasson ayant déja perdu sa femme en renforçant le coté dynamique et moderne de l'homme au début de la nouvelle. merci pour cette lecture ! |
aldenor
28/3/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bien écrit avec légèreté, bien documenté.
L’humour est surtout dans l’énormité de la situation, mais aussi dans le mari aveuglé, dans la recherche du détail. Le renversement de la fin fait une très bonne chute. Là où je ne suis pas convaincu, c’est dans la transition (importante, puisque le délire y déborde du couple a la ville puis la terre entière...) : « la contagion a bientôt gagné le quartier, puis la ville entière ». Jusque-là amusé et curieux de voir où l’auteur m’emmenait, cette phrase a stoppé net mon élan : on passe d’un développement, dans son énormité, soigneusement justifié, avec un enchainement d’arguments rationnels à cette « contagion » qui est bien mince, même (ou surtout !) dans le raisonnement d’un fou. |
Anonyme
14/4/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je ne m'attendais pas du tout à cette chute. La construction est très soignée. On se laisse guider facilement. La lecture fluide. Le vocabulaire recherché.
Bravo! |
Anonyme
16/4/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je me suis tout simplement régalée en tant que lectrice !
(Le seul soucis ne venant que de mon matériel : j'ai encore du mal à lire sur un écran d'ordi. Du coup, et à l'aune du plaisir de lecture que votre nouvelle m'a procuré, je pense investir dans une tablette, plus au format "livre";o) |
widjet
9/7/2013
a aimé ce texte
Bien
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Assurément une belle et fine écriture, un rien désuète qui colle parfaitement à ce récit mâtiné d’un fantastique de bon aloi qui s’insère délicatement dans la trame.
J’aime beaucoup le ton décalé, cette douce folie dans lequel l’auteur plonge son personnage cocufié et nous du même coup avec une certaine jubilation communicative (le style riche sans être pédant y est pour beaucoup). C’est plutôt tragique comme récit quand on y pense, mais la forme le rend souvent comique, saugrenu. Le plan de la femme perfide et adultère est tellement original, si énorme qu’il passe pourtant comme une lettre à la poste. Merci à celui que me l’a conseillé, c’est un joli moment et une plume de qualité que je viens de découvrir. Il y a d'autres nouvelles ? Cool ! W |
Anonyme
24/12/2013
a aimé ce texte
Passionnément
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Bien, j'avoue et je l'ai déjà dit ne pas être fan de ces histoires hors réalité, hors là, parce que souvent, trop souvent, je leur trouve des faiblesses, des accents de téléfilms grand public et ça ne me plaît pas. Mais chez Acratopege, c'est différent. J'aime toujours en général la modernité, sauf pour le fantastique. On m'annonce quelque chose de 1900, donc je suis curieuse.
Et pas déçue. Un texte so french pour un auteur suisse qui sait manier la langue de Maupassant, les clins d'oeil d'Edgar Poe avec une belle dextérité. Partie dans l'idée que ce serait, comme souvent avec ce genre de textes chez les auteurs, un fiasco, je me retrouve à goûter les délices d'une histoire dans les règles de l'art. Oui, c'est 1900, oui ça rend mal à l'aise, oui, tout se passe dans la tête d'un protagoniste (n'ai-je pas, dans un jeu de mots, parlé du Horla ?), c'est proche de l'univers de Mérimée, aussi. Pour ce tour de force, chapeau ! |