|
|
Anonyme
12/12/2016
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
J'aime vraiment beaucoup l'idée, de cette manipulation générale de la réalité, et la chute de fin. Maintenant, pour moi, reste à vous donner la peine de la présenter de manière convaincante, c'est-à-dire en limitant au maximum les explications didactiques sur comment on en est arrivé là et en faisant interagir vos personnages pour donner à comprendre le contexte au lecteur, non le lui présenter comme un rapport comptable d'entreprise avec tenants et aboutissants.
Par exemple, le début, de ce point de vue, me paraît assez convaincont : les choses sont vues du point de vue d'Harold, au lecteur de tirer ses conclusions. Vous parvenez à tenir ainsi jusqu'à... je dirais une intrigante déguisée en femme du monde ! Après, pour moi c'est comme si vous laissiez tomber devant la difficulté de la tâche : vous expliquez, et pour moi en science-fiction, plutôt qu'expliquer il s'agit d'immerger son lecteur dans l'histoire. Voilà pourquoi, si j'aime beaucoup l'idée, je déplore son traitement qui, à mon sens, choisit la voie de la facilité. Pour ma part, j'espère que vous vous donnerez la peine de retravailler ce récit. |
toc-art
19/1/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Bonjour,
C'est bien écrit, le thème n'est pas original, l'oedipe revisité version fin du monde, mais j'ai lu jusqu'au bout sans m'ennuyer, ce qui est déjà bien parce que je ne suis pas féru de science fiction. Je pensais naïvement qu'on ne pouvait pas mourir quand on était immortel, c'est vous dire mon degré d'incompétence ! :-) La chose qui me chiffonne, en fait, c'est que le dictateur au faîte de sa puissance n'ait pas pu changer les règles à son profit. Pour le coup, c'est vous que je trouve un brin naïf ! :-) Bonne continuation |
vendularge
18/12/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour,
J'aime beaucoup cette écriture, ce texte et cette histoire. Longueur excellente, chute inattendue. Cette Marie Madeleine m'évoque la figure biblique de la pècheresse, bien sûr. Nous sommes plus dans la parabole que dans la SF mais n'en est-il pas toujours ainsi jusqu'à ce que la fiction devienne réalité? Bien entendu, tout cela est un peu désespérant mais je crois dur comme faire que les humains en devenir avertis nous surprendront.. Merci encore et belle journée |
Donaldo75
18/12/2016
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour,
J'ai énormément aimé cette nouvelle. Au-delà de la dictature qu'elle décrit, de la cruauté des puissants allant jusqu'à parier sur un parricide, elle raconte aussi une forme d'humanité dans ce vieux dictateur, perdu parce qu'il conservait malgré lui une once d'instinct paternel. Le suspense, si c'est le mot juste, est bien mené, avec une fin encore pire que le pire des dénouements, avec une maxime des plus inhumaines. Bravo ! Donaldo |
widjet
1/1/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
L'écriture, toujours excellente (lire notamment Lausanne 1900 pour s'en convaincre) et sans jamais tomber dans la prétention, est le point fort de cette nouvelle. Pour le reste, j'ai lu sans déplaisir (mais sans passion), mais j'ai trouvé le texte trop court - ou trop déséquilibré : plus démonstratif qu'émotionnel - pour créer des sentiments forts pour l'un ou l'autre des protagonistes. Le dénouement étonne (dans le bon sens) et rappelle le côté voyeurisme qui pullule dans les reality-shows.
Widjet |
Pepito
2/1/2017
|
Hello Acratopège, content de te retrouver.
Kriture : Bon, quelques bugs à mon gout. C'est de l'Acratopège de lendemain de réveillon que tu nous as servi là. ;=) "l’horizon barré de brume qui dessine un cercle devant lui" > celle là est gratinée ;=) un horizon en forme de cercle c'est pas courant. Peut-être un horizon "autour" de lui, mais là encore un "horizon" est ce que l'on peut observer, du coup, nécessite d'avoir des yeux derrière la tête. Bon, excuse moi, je chipote... avec "arc de cercle" c'est parfait. "Il y vit reclus (dans l'appartement) depuis vingt ans dans la plus grande solitude." > une peu plus loin "À l’occasion, on force même Harold à quitter sa retraite pour aller prononcer un discours de pacotille dans quelque assemblée de fantoches." tss, tss, tss ;=) "les zoos humains" comprends pas, tout le monde est humain, non ? "on l’affubla, pour donner le change, d’un uniforme de papier garni de simulacres en toc qui brillaient comme de l’or" ben pourquoi ? Autant lui laisser son costume d'origine, non ? "Marie-Madeleine fut selon l’usage livrée nue aux bêtes sauvages de la forêt" c'est tout comme moi, je déteste perdre du temps à décortiquer mon casse-croûte. ;=) "un couple d’espions infiltré" plus loin "une attraction de foire parquée dans sa réserve sous l’œil de mille caméras de surveillance" > cela ne fait pas un poil double-emploi ? Voir triple avec les "zoo humains" ? "insensibilité atavique" insensible sur plusieurs générations, donc ? ;=) "L’un se revoit en jeune homme, l’autre s’imagine en vieillard." excellent ! Fond : Le twist de fin est sympa, sans être grandiose. Bon, va falloir me dérouiller tout ça, hein. Je veux pouvoir lire une autre "Veste", moi ! C'est ça le pb, quand un auteur a touché l’excellence, le client devient difficile et en redemande. ;=) A plouche. Pepito |
Francis
2/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Science-fiction, histoire, monde contemporain s'entrecroisent dans mon esprit au fil de ce texte. Des dictateurs, hommes politiques devenus pantins sous le contrôle de forces qui tirent les ficelles ; l'humanité sous l'emprise d'une élite possédant le pouvoir technologique, financier ; Ouranos et Cronos surgissant de la mythologie ; Téléréalité qui incite le spectateur à parier sur l'issue d'un combat... Et, dans cet univers impitoyable, une larme, une lueur d'espoir ! Hier encore, ce film aurait pu être tourné en Amérique Latine, en Afrique mais demain quels en seront les décors ?
Ce texte offre mille portes mais une seule réflexion. J'ai aimé m'y...perdre. |
hersen
3/1/2017
a aimé ce texte
Bien
|
Un fils caché dans un monde où l'on n'a plus le droit de procréer, puis le père et le fils qui vont se "reconnaître" juste en se regardant. J'ai un peu de mal à accrocher.
Par contre, j'ai aimé la description de cet homme mis à l'écart dont on se sert comme pantin. je trouve cependant l'histoire un peu courte, ou plutôt, pas assez développée dans les sentiments entre le père et le fils. J'ai peut-être le sentiment de trop d'explications et pas assez de ressenti. Par contre, je suis déçue en bien (j'ai lu quelque part que vous êtes Suisse !) par le cynisme de la fin, de paris perdus d'avance. Merci de cette lecture, hersen |
Anonyme
19/1/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Bonjour, Acratopege,
En réalité, je ne sais trop qu'écrire au sujet de ce texte, sinon que j'ai eu bien du mal à croire que tu en serais l'auteur. Ça m'a beaucoup surpris. Alors que dans d'autres, c'est avant tout la qualité d'écriture (mais pas que) qui m'avait embarqué, ici, c'est l'écriture qui m'a ennuyé (désolé) depuis le début. La narration ne m'a jamais emporté non plus, ayant eu davantage l'impression de lire un scénario que de lire un récit. J'ai vu des descriptions de personnages, mais pas les personnages eux-mêmes, je ne les ai pas sentis, ressentis. Dès lors que la forme ne n'emporte pas et que la narration me laisse hors de l'histoire, il m'est difficile de m'y projeter et d'en apprécier le fond. Déçu et désolé de l'être. |
Novi
12/3/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Un récit d'un cynisme grisant, d'une réalité implacable ; j'ai littéralement ressenti une espèce de dégoût et de mépris à la lecture de la fin. C'est une histoire coup de poing sur une condition humaine plus que tragique, remplie d'une fatalité morbide... quel sadisme !
J'ai aimé cette nouvelle pour son fond ; pour ce qui est de la forme, je trouve le style trop naïf, léger, et il manque des fondations aux personnages... dommage ! Mais ça reste une bonne histoire. novi |
andrejalex
15/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Belle écriture, sujet magnifique (se prêtant à souhait à des réflexions philosophiques). J'apprécie cette forme de cynisme assez impitoyable qui dépasse à peine ce que nous entendons parfois.
Le nom de la pècheresse est-il un hasard? Au fait il existerait donc un chef suprême capable d'enfreindre la loi qu'il a imposée à tous... |