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Anonyme
27/9/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'aime beaucoup la manière dont l'analogie est amenée : au début, je ne voyais pas bien où vous vouliez en venir, tout s'est installé de manière très progressive. J'aime bien aussi ce passage du passé au présent, je le trouve significatif dans le mouvement du texte. Cela dit, la référence à "Rhinocéros" ne me paraît pas forcément utile et je me dis que le texte, au début, gagnerait peut-être à un poil de resserrement.
Une réflexion intéressante, au final, un petit peu languissante à mon goût. C'est le sujet, d'accord. "c’est le Berlin d’un myope dont les lunettes se sont cassées qui est déformé, plongé dans une brume que l’opticien dissipera quelques jours plus tard." : je trouve ce bout de phrase un peu lourd. "dans ce qu’il ne voyait d’en haut que comme une surface étale" : ici aussi. |
monlokiana
29/9/2011
a aimé ce texte
Pas ↓
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Un texte fort étrange que je n’ai pas réussi à bien comprendre. Trop de zones d’ombres, trop sombres, trop écrit, trop complexes.
- Je n’arrive pas à dormir. Elle parlait fort pour qu’il l’entende. - Pourquoi tu ne ferais pas comme moi ? Je pense que ce « elle parle fort pour qu’il l’entende » révèle un peu les choses. Ils sont sensés dormir ensemble, donc très proche. Pourquoi parlerait- elle fort pour qu’il l’entende ? Donc pour ma part, se texte se perd à être trop difficile d’accès. L’écriture, je ne l’ai pas trouvé fluide et l’histoire guère emballante. Ce sont ces genres de textes qu’on lit et qui ne vous laisse aucune impression, aucun ressenti. Je m’excuse si je ne suis pas assez clair. |
brabant
29/9/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Il est dur ce texte.
A la fois tendre, douillet et dur. La progression est très bien menée. Les boules Quiès qui plongent dans un demi-silence, puis dans la solitude. Les boules Quiès qui sont l'annonce de la décrépitude, de la vieillesse, de la maison de retraite, de la mort. Tout cela est très bien vu, très bien dit. Et s'accélère vers la fin où, avec le pré-sommeil et le sommeil de l'autre, on quitte peu à peu la réalité. Fort heureusement, des pointes d'humour et d'affection, avec les mouvements de l'autre, rappellent que l'on est encore en vie. Ouf ! on peut dormir tranquille, avec les boules Quiès ! Merci ! |
Anonyme
11/10/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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Ce n’est pas long, heureusement car c’est un peu soporifique, une petite mort donc. Mais c’est peut-être aussi l’effet souhaité.
Un petit texte sympa, une impression avant de dormir. Bien sûr c’est classé dans la catégorie réflexion/dissertation, donc pas d’histoire, pas de chute, pas de ??, Chaque moment banal de la journée pourrait être décrit ainsi. Pourquoi pas ? Pourquoi ? |
Sybelhe
18/1/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un texte fluide pour ma part, il décrit bien la perception modifiée par l'utilisation de ces petites boules censées amener une sorte de quiétude. Les bruits extérieurs s'estompent pour révéler ceux du dedans. Découvrir alors combien la vie en circulation interne est bruyante et le silence absolu impossible. Avant de s'endormir.
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jeanmarcel
13/2/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un beau texte sur l'incommunicabilité dans un couple où la passion s'est envolée, remplacée par la gentillesse et les bonnes intentions. Par le biais de ces boules Quiès, et sans en avoir l'air, l'auteur dit beaucoup de choses sur la solitude à deux. De plus les sensations de surdité artificielle sont très bien décrites, cette impression de s'enfoncer et de reculer dans ce silence cotonneux. Pour ma part je pense que l'emploi du présent est souhaitable dans ce style de texte, cela donne une force émotionnelle supplémentaire. Mais ce n'est que mon avis bien sûr. Mes compliments à l'auteur.
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