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Anonyme
4/9/2009
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Il y a tout. Une écriture à la fois fragile et délicieuse de couleurs, d'images, de réalisme. Mais ce n'est pas ici la manière d'écrire que je souligne seulement. Bien plus extraordinaire est l'ambiance de cette nouvelle, elle me rappelle les textes de certains auteurs hispaniques ou italiens qui ne lésinent pas sur la précision du détail, la clarté de l'image, qui donnent à voir un monde d'hommes à la fois émouvant et cruel. Ce n'est pas n'importe quel texte : Aux portes de Melilla est une production rare, de celles, particulières, qu'on verrait bien au rayon littérature en édition de poche. Ma note pour saluer ce beau cadeau d'écriture même si l'on sent l'auteur capable d'être plus précis encore dans le phrasé, et surtout pour dire combien j'ai aimé cette histoire. Cette nouvelle est littéraire. Et c'est exquis.
Merci AhmedElMarsao pour ce partage aux multiples couleurs et pour cette universalité, aussi. |
jaimme
4/9/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une nouvelle sur le drame de notre forteresse européenne. Et qui viendrait de l'autre côté du mur de nos tranquillités! Une rareté donc sur le plan du thème. Et j'y suis très sensible.
J'ai, au départ, été choqué par le registre presque livresque des hommes qui vont de tirade en tirade avant de s'affronter. Décalage entre mon image de l'immigré illettré et ces hommes incongrument cultivés. Mais l'auteur nous rappelle que l'un a fait des études, que l'autre tient un cybercafé... Que ces hommes, même avec une éducation, sont irrésistiblement attirés par notre éden... Le ton est donc juste et l'histoire, malheureusement, réelle et dramatique. Il a su donner une dimension à ses personnages, une vraie. J'ai relevé quelques coquilles que je donnerai volontiers à l'auteur en MP. Ah oui, j'ai beaucoup apprécié le côté "palabre", si étranger aux cultures occidentales. Merci pour ce texte à la frontière de nos cultures. Si proches. |
Anonyme
4/9/2009
a aimé ce texte
Passionnément
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Salam Ahmed ! Superbe ! Que ça soit l'écriture ou cette histoire, une parmi des milliers, toutes aussi horribles et injustes les unes que les autres ! La raison ? Elle tient dans les quelques lignes qui suivent et que j'offre à Moussé, M'Bo, Karim et les autres, tous ceux qui auraient en fait pu les écrire !
Les portes du bonheur Je n’aime pas vos portes closes Quand il me faut vivre dehors, Les barbelés, les miradors Nés de vos peurs, de vos psychoses. Je ne viens pas voler vos roses Mais simplement, c’est là mon tort, Je fuis la faim, voire la mort, Qui jalonnaient mes jours moroses. Je suis l’Afghan qu’on ne veut pas Ou l’Africain dans bien des cas, Quoi qu’il en soit, de pauvres types Que vous jetez, tambours battants, En oubliant vos grands principes Ainsi que vos beaux sentiments… Merci pour ce texte qui décrit si bien la galère quotidienne vécue à nos portes closes ! Amicalement. Alexandre |
Automnale
4/9/2009
a aimé ce texte
Passionnément
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"Aux portes de Melilla" est une nouvelle, extraordinairement bien écrite, documentée et sonnant - malheureusement - vrai. Nous ne pouvons, après lecture, oublier ce texte, son univers masculin.
Les mots de l'auteur nous emmènent, sans difficulté aucune, dans un univers âpre, presque terrible. Nous assistons à cette violente bagarre, à cause d'une femme. Comme les personnages, que nous comprenons, nous voudrions réussir, enfin, à franchir le "Rubicon". Nous voudrions tellement que nos rêves, là-bas, au-delà de ce petit bout de Méditerranée, se réalisent. Mais les difficultés sont encore et toujours là, l'horreur reste omni-présente. Voilà de la grande littérature. Est-ce simplement une nouvelle ? Est-ce le début d'un livre ? Un auteur comme Ahmed El Marsao ne serait pas publié ? Auquel cas, qui pourrait l'être ? Un regret ? Ne pas pouvoir lire la suite, là, tout de suite, de cette histoire... Merci, Ahmed. |
Anonyme
4/9/2009
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour AhmedElmarsao
Bon... je vais détonner dans le paysage. Oui, c'est une histoire belle et poignante, de plus, les images sont très visuelles et tout s'enchaîne avec facilité mais il reste quelques petites choses, qui pour ma part, ont gêné ma lecture. Je suis loin d'être une pro, mes avis ne valent que s'ils t'importent, bien entendu et tu n'es même pas obligé de les lire, puisqu'ils ne concernent que l'écriture et mon oreille : Je n'aime pas trop la répétition de Hicham dans le premier paragraphe, il y avait moyen de ne pas répéter le prénom. "Il nous devança pour la rattraper, d’un pas décidé." En écrivant : d'un pas décidé, il nous rattrapa... La phrase devient moins chantée mais plus active. "Roméo morigéna sa Juliette quelques instants puis, il la planta là et tourna ses pas vers la cabane de Hicham" La virgule après "puis" freine l'élan, si le "il" disparaît, c'est plus léger et on s'arrête à cabane, on sait qu'elle est à Hicham (c'est dit quelques lignes plus haut) "Nous courûmes, M’Bo, Karim et moi, les rejoindre avant qu’ils n’en viennent aux mains." Ici, c'est pareil : M'Bo, karim et moi courûmes les rejoindre avant qu'ils n'en viennent aux mains. (plus léger, incisif et rapide) J'aime beaucoup les dialogues qui suivent, comme j'ai apprécié l'histoire en général. Là ce ne sont que suite de petits détails : De "verbale" jusqu'à "adresse" il y a des "qui" et des "et" qui devraient sauter, ils freinent, à la lecture, la rapidité de la scène parfaitement décrite. Dans le même paragraphe "à son tour" pourrait sauter. "se crispa en une grimace horrible" : grimaça horriblement ? "Lui injecta une seringue" j'aurais préféré : le contenu d'une seringue. "Le Malien menace de représailles pour venger son honneur." : le Malien "le" menace ? "Il est à sa deuxième tentative pour franchir le Rubicon." la phrase est poétique, comme beaucoup d'autres dans le texte, mais elle est à mon oreille un peu bancale. "Il en est" peut-être, je ne sais pas, il faudrait la retravailler pour en arriver à enlever ce "pour" pas très joli, pas très rythmique. "... Ils n’ont voulu de ma chair de sale négro ! ». Est-ce qu'il ne faudrait pas ici un "pas" ou "point" ? Ils n'ont pas, ou point voulu... ? "Les agissements de Faty s’accaparèrent l’essentiel de la discussion." les agissements de Faty accaparèrent sans le "s' " ? "Il se leva pour quitter." pour "les" quitter ? ou pour partir. Mais là il manque quelque chose. "pour une paire de fesses avec des seins ?" oui, mais il devait y avoir moyen de formuler la phrase autrement, là l'image qui s'impose fait sourire et c'est dommage. "Il attendit que Moussé qui était encore debout se rassît" "qui était encore debout" pourrait, à mon avis, être supprimé. "Le compte à rebours a commencé, mon pote, chuchota-t-il. On est au bout du tunnel, mon pote." Le second "mon pote" me gêne un peu, et dans le passage précédent, il y a aussi la répétition de "que je vous indiquerai" (je chipote, mais le texte et l'écriture étant bons tous les deux, je me le permets...) "Il me signifia par un geste" : d'un geste, il me signifia ? "J’appris lors de notre retour que, lors de notre absence," répétition de lors assez lourde. "à tétaniser sa blessure morale." peut-être "cicatriser"ou "atténuer" parce que tétaniser, est un peu trop fort et tétaniser une blessure est difficile à concevoir (avis personnel, comme tout le reste de mes remarques) "me plongeaient en une ivresse qui en vaut toutes les autres." qui en valait ? "L’ennui, c’est qu’il ne pouvait rien pour m’aider à décrocher un visa." L'ennui c'est qu'il ne pouvait pas m'aider à décrocher un visa ? (suggestion, toujours) "Il ne me prendra en charge qu’une fois que j’aurai franchi la frontière espagnole." Il ne me prendra en charge qu'une fois franchie la frontière ? "Posez vos pas sur ceux de celui qui vous devance" : posez vos pas dans ceux de celui qui... ? Bon voilà, j'ai lu attentivement, peut-être un peu trop attentivement. J'espère que tu ne prendras pas mal toutes ces remarques. Excellente continuation. |
widjet
5/9/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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J'avoue être un peu décontenancé. J'ai l'impression qu'il s'agit d'une partie de texte (notamment au vue du final). Non pas que ledit texte ne se suffit pas à lui-même, mais on a envie de savoir comment tout ça va finir (c'est plutot bon signe quand le lecteur se pose se genre de question non?).
Sinon, ça se lit comme du petit lait même si j'avoue ne pas vraiment comprendre ce qu'apporte la première partie avec Faty. J'aurai nettement préféré que cette partie là soit sacrifiée au profit d'autre chose (comme des flash back plus développés des rêves de chacun des protagonistes où un travail plus poussé sur l'ambiance, le suspense, l'attente...). Des regrets donc à ce niveau. Petite déception sur l'écriture pas toujours fluide ou un peu maladroite (coquillette en a relevé pas mal, j'ajouterais que le ton parfois destabilise, les deux voyous qui causent à la forme interrogative, ça sonne bizarre surtout lorsque cela précède des injures!) même si la lecture ne s'en trouve pas pénalisée. Au vue des comms, il semblerait que je sois encore à côté de la plaque (j'ai pris l'habitude désormais). Bon moment malgré tout pour un beau sujet (j'ai tout de suite pensé à la magnifique et bouleversante chanson de Francis Cabrel "African Tour" tirée du dernier album que je te conseille amicalement d'écouter). Widjet |
Anonyme
5/9/2009
a aimé ce texte
Un peu
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Une histoire superbe, entachée de nombreuses maladresses. Un très bon moment de lecture cependant pour un texte qui donne un peu l'impression d'avoir été bâclé. Comme si l'auteur avait été emporté par sa propre histoire...
Se relire est très important, attentivement, pour éviter ces maladresses qui alourdissent la lecture. Quel dommage ! ce qui ne va pas: « Celui-ci eut juste le temps de lever le bras droit pour parer la lame du rasoir qui manquant lui lacérer la joue gauche, lui taillada l’avant-bras. » Soit il manque une virgule entre qui et manquant, soit la virgule après gauche est en trop. Ça gêne la lecture. "Hicham sortit prestement un couteau à son tour" au tour du couteau ? L'ordre des mots introduit une confusion. « Il avait aussi fait des études de médecine qu’il dut abandonner, faute d’argent à ce qu’il nous avait raconté ». Ici l’idée n’est pas que les études sont faites, mais qu’elles sont entamées puis abandonnées. Faire est un verbe bateau, qu’il est mieux d’essayer d’éviter… « - Où est passé Hicham ? Tarik ! Reviens le chercher ! Dis-lui de nous rejoindre. » Tarik est avec le groupe. Hicham est ailleurs. Tarik ne peut pas revenir le chercher. Il peut retourner le chercher. Reviens n’est pas correct dans le contexte. « En connexion directe avec l’inspiration, il nous régalait avec des contes, des fables dont il émaillait sa conversation avec beaucoup d’à propos et d’esprit. Il est à sa deuxième tentative pour franchir le Rubicon. La première fois, il avait tenté la traversée sur une patera qui transportait une trentaine de clandestins et s’est retournée juste après avoir été mise à l’eau. » Coquillette a relevé l’absence du « en ». Il y a ici un problème de concordance des temps (présent au lieu d’imparfait et passé simple au lieu de plus que parfait). Je comprends bien l’intention d’insister sur l’action, mais deux fois le même procédé à la suite c’est un peu lourd. « Les agissements de Faty s’accaparèrent l’essentiel de la discussion » s’accaparèrent ou accaparèrent ? Disert et volubile, dès qu’il ouvrait la bouche, il devenait un vrai moulin à paroles. Impossible de l’arrêter. Si l’intention est de signifier qu’il devient un moulin à parole dès qu’il ouvre la bouche parce qu’il est disert et volubile, la virgule après bouche est en trop. « J’appris lors de notre retour que, lors de notre absence, il était parti en ville chercher des antibiotiques que Karim lui avait prescrits » une répétition de lors tellement facile à éviter… par un pendant par exemple. « Il en profita pour rapporter des bières fraîches qu’il a bues avec Hicham pour sceller leur réconciliation. Moussé a compris finalement que Faty le roulait dans la farine. M’Bo avait raison, reconnut-il. Il en sut gré à Hicham et à M’Bo de lui avoir dessillé les yeux. » Il y a un problème de concordance des temps dans ce passage : Moussé avait compris et c’est pour ça qu’il s’est réconcilié…Comme il a rapporté les bières avant de les boire, qu’il but avec Hicham aurait été plus correct. « Était-ce des démons ? Était-ce des esprits ? » Ceci est correct dans un registre de langage familier. Mais dans le texte le registre de langage est régulièrement soutenu, étaient-ce aurait évité ce changement de registre. « me plongeaient en une ivresse qui en vaut toutes les autres ». La phrase n’est pas correcte. me plongeaient dans une ivresse qui valait bien… de nouveau on pouvait éviter la répétition du « en » par une relecture attentive. « Il me semblait que c’était un grésillement, mais je n’étais pas sûr. Ou plutôt un claquement ? » Je n’en étais pas sûr ? Pour le fond, je me pose une question : utilise-t-on la haute tension pour protéger les frontières ? Si oui c’est criminel. Ceci dit la haute tension ne déchiquète pas les corps, ne mets pas des lambeaux de chair. Un corps en contact se consume, se racrapote, se transforme en charbon de bois, en perdant du volume. Pas de lambeaux, pas de cendres. Ceci pour le détail de vraisemblance. Alors il reste un immense plaisir à lire et une grande tristesse que cette histoire exceptionnelle n’ait pas reçu le soin qu’elle méritait. Il y a des passages somptueux, une façon de mener le récit que j’aime beaucoup, et avec un peu de travail ce texte aurait été un des meilleurs que j’aie lu. Impossible de le noter aussi haut que j'aurais voulu... Il est exceptionnel pour son histoire et la beauté de la naration, il est très faible pour les approximation et les erreurs dues à un manque de relecture. Alors, au milieu. |
Selenim
22/9/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Début un peu confis, beaucoup de perso à assimiler
Un texte sur un sujet fort qui est desservit par une écriture trop convenue Dès le début, il y a une foultitude de personnage, impossible de s'accrocher à un en particulier, ils n'ont rien de spécial qui les caractérise. il aurait fallut au moins un détail physique, un accessoire vestimentaire, un tic gestuel pour pouvoir les différencier. Vient le premier dialogue, plutôt bancal. - Tire-toi, sale négro ! Veux-tu ? Le "veux-tu" paraît sortir de la bouche d'un marquis soumettant son fils à une question. Les phrases interrogatives avec sujets inversés paraissent complètement déplacées dans ce genre de situation animé par la rage. L'emploi d'expressions toutes faites comme "jamais regardé dans la glace", "je vais te rabattre le caquet" et autres "Blanche-neige" jurent un brin avec l'effet "marquis". Et malheureusement, ce n'est pas un fait isolé. J'ai noté, pelle-mêle, un florilège de phrases toutes faites, comme si l'auteur, tellement concentré sur son intrigue n'arrivait pas à imaginer autre chose que ces expressions intégrées dans l'inconscient collectif : avec ses yeux exorbités et injectés de sang, il était sur le point de péter des fusibles. Son sang ne fit qu’un tour D’une beauté à couper le souffle il la trouva blottie comme une chienne battue l’interrogea-t-il à brûle-pourpoint ne rangée de dents d’une blancheur éclatante Faty le roulait dans la farine La fin est expédiée, la digression sur le foot tombe à plat car intégrée à l'histoire et surtout au mauvais moment. Un récit pavé de bonnes intentions mais empli de maladresses. Dommage Selenim |
florilange
20/10/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'avais noté toutes les "incorrections" de style que je ne répéterai pas puisque les précédents commentaires les reprennent.
Personnellement, je ne supprimerais pas le passage concernant Faty & la bagarre qui s'ensuit. Je la trouve révélatrice de bien des caractères à la fois masculins & universels, au milieu de ces circonstances pourtant spéciales. Le fait qu'1 gars considère 1 femme comme sa propriété. Le fait qu'1 femme, qui a 1 aventure avec 1 autre homme que son "régulier" soit immédiatement 1 salope & autres noms d'oiseaux flatteurs. Le fait, bien souligné, qu'il ne faut pas mêler 1 femme aux affaires d'hommes, c'est toujours elle qui fait tout foirer. Le fait que la femme sait bien qu'elle dispose d'atouts dont elle devra savoir jouer car pour elle, les choses se passeront différemment. Par ailleurs, ces palabres si raisonnables & bien africaines, sont bien décrites. Beaucoup aimé ce récit passionnant à + d'1 titre. Moi aussi, j'aimerais que ce récit fasse partie d'1 roman, afin qu'on connaisse la suite. Mais il faudra le relire & le corriger. Merci de cette belle lecture, Florilange. |
guanaco
13/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Comme le disent certains de mes camarades, l'histoire et l'idée sont excellentes mais c'est l'écriture qui coince. Tout a été relevé et dit à ce sujet, je n'y reviendrais pas: décalage dans les niveaux de langues, constructions, entrée en matière...
En revanche, comme je le disais, c'est une histoire à dimension humaine avec 2 aspects que tu traites avec 2 optiques différentes: la première en micro avec les relations entre les personnages autour d'une banale histoire de "fesses"; la seconde en macro avec le drame que vivent les immigrés clandestins pour aller trouver l'Eldorado européen, un drame qui ne fait la une des journaux que lorsqu'on trouve des cadavres sur les plages des Canaries par exemple! C'est un thème que tu ne dois pas lâcher mais peut-être tout simplement retravailler. Et si l'un d'entre eux avait réussi... Allez, propose nous son histoire! Merci pour ton texte. Guanaco. NB: une dernière chose. Etant de langue espagnole, je suis obligé de relever les erreurs de la phrase prononcée par les policiers espagnols: "¡Sentaos! ¡Las manos en la cabeza!" par exemple. |
Mellipheme
9/3/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Belle histoire, prenante, bien construite mais pas très bien écrite.
Les commentateurs précédents ont dit l'essentiel. Merci d'avoir ouvert l'espace littéraire à ces personnes qui viennent chaque jour buter sur les barrières de notre confort. |