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Anonyme
19/1/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Quel dommage! Sans cette chute là l'histoire aurait été bonne, pas géniale mais bonne.
Mais là le coup du remord ça ne prend pas pour moi, pas du tout. J'aurai aimé une chute plus longue où le doute le dispute un peu plus à la réfléxion pure. Le style n'est pas désagréable bien qu'un peu trop soutenu, les personnages sont bien campés, le déroulement narratif assez sympathique. Bref, plutôt bien si ce n'est cette fin... |
Anonyme
24/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour ! 28500 caractères sur écran, je dois avouer que ça m'a un peu effrayé, et pourtant j'avais tort ; je me suis régalé d'un bout à l'autre avec cette histoire somme toute plausible et bien écrite... Seule la chute m'a légèrement déçu car inconsciemment je m'attendais à autre chose d'un peu moins conventionnel mais, ne boudons pas notre plaisir d'autant que la morale est sauve !
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Maëlle
27/1/2010
a aimé ce texte
Bien
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J'ai été vraiment prise par ma lecture. J'ai tout de même relevé quelques incohérence (notamment dans la relation du narrateur à Kenza), mais en fait elle se justifie tout à fait par la narration interne (impossible dans le monde réel de raconter une histoire - surtout émotionellement chargée - sans la réécrire en partie).
Un beau texte sur la rancune et ses dérives. |
Anonyme
6/2/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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C'est un récit intéressant bien mené, avec une étude des caractères des personnages que j'ai apprécié
Quelques petites remarques : Curieuse l'ambiance de la salle de rédac : elle me parait un peu trop studieuse, également paisible et avec en plus un rapport à la hiérarchie très convenable. Moi j'imaginais tout le contraire (mais je n'ai jamais fréquenté de salle de rédac) j'imaginais un truc très enfiévré où les gens se tutoyaient bref. Phrénologie : je comprends pas ce que cela vient faire ici. Pour la scène de l'humiliation du narrateur, je me suis un peu sentie en-dehors: c'est le narrateur qui est agressé et c'est lui qui se sent humilié ? D'avoir pris une raclée devant tout le monde ? ( Parce que là avec des côtes cassées et tout je me demande comment l'arbitre n'est pas intervenu, comment d'autres personnes n'ont pas pris le parti du narrateur) Après j'ai eu aussi un petit problème : le narrateur sort avec Kenza qui "est " avec Le hérisson (au point d'avoir peur de lui) et dans la suite il est dit : L’avoir précédé dans le lit de la fille du libraire me servait donc à quelque chose Sinon ce que j'ai trouvé très juste c'est que le narrateur et le Hérisson n'aient pas la même perception de leurs années collège. Pour la fin j'ai eu un doute a t il envoyé ou non la première lettre ou est ce un concours de circonstances qui fait que le Hérisson a des soupçons juste à ce moment là . j'ai l'impression que c'est la seconde hypothèse et dans ce cas je trouve l'idée intéressante. Par contre il faudrait que le Herisson ne dise pas cela un peu plus haut: Moi ? Je suis marié pour le moment. Mais pas pour longtemps. Parce que sa réaction par la suite serait plus crédible s'il tenait encore à cette femme or avec cette phrase on a l'impression que non Au final malgré ces petites incohérences (mais peut être est ce seulement de mauvaises interprétations de ma part) c'est un récit que j'aime bien qui me semble assez réussi dans l'étude des personnages. Le style me parait adapté, la nouvelle se lit facilement. |
Anonyme
26/10/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai senti moi aussi, plus que je ne les ai notées, quelques petites incohérences. Je regrette aussi que la fin ne soit pas plus développée, complexifiée, alors que le corps du texte l'était très bien.
Par contre, j'ai vraiment été conduit jusqu'à la fin par le plaisir de lire cette écriture très bien maîtrisée. Malgré le désir de vengeance très tenace du narrateur et ma curiosité quant au dénouement, j'ai vécu cette lecture dans le calme et sans désir de me précipiter vers les dernières lignes. J'ai noté une toute petite chose : "Je lui promis de l’y rejoindre dans trente minutes..." "dans tente minutes" me parait inapproprié pour une conjugaison au passé. Par contre "trente minutes plus tard" devrait être correct. J'ai passé un bon moment en vous lisant. Merci. |
florilange
19/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai trouvé que le récit se déroulait bien, se lisait aisément. À part l'usage de certaines prépositions, son écriture est excellente.
Portraits des personnages très réussis. Moi, j'apprécie surtout la fin car il est devenu adulte, enfin. Il laissera derrière lui cette rage stérile pour regarder l'avenir, non + en mioche revanchard mais en homme normal, équilibré, sachant faire la part des choses. Bien aimé cette nouvelle. Florilange. |
Anonyme
20/2/2010
a aimé ce texte
Bien
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Comment dire ? Je suis un peu partagé.
Dans l'ensemble j'ai aimé, et le sentiment qui prédomine est plus que positif. L'écriture est simple (dans le bon sens du terme) et permet un bon déroulement du récit; l'architecture aussi est bonne, avec ce retour en arrière, bien intercalé dans le présent; les personnages sont crédibles, fort bien décrit, les dialogues sonnent justes, et l'histoire tient la route; Cependant il y a, comme certains commentaires précédents le soulignent, quelques incohérences, des parts d'ombres et surtout une fin un peu bâclée. Voici en détails quelques de ces points : - Le début de la relation entre Kenza et le Hérisson ; on parle d’abord du hérisson qui est semble être intéressé par la fille du libraire, puis on retrouve quelques lignes plus loin, celle-ci faisant des avances au narrateur, alors qu’elle semble être avec le hérisson, sans qu’on nous l’ai précisé. - La violence du hérisson envers le narrateur pour une simple partie de football ; une violence qui perdure dans le temps ; on aurait compris cette rage pour un fait plus marqué ; une trahison, un coup bas, mais là pour de simples mots au cours d’une partie de football, cela semble un rien disproportionné. - La rencontre entre le narrateur et le hérisson au café, quand ce dernier semble ne pas aller bien ; cette scène m’a parue longue, lourde, et sans but réelle, puisqu’il ne s’y passe rien de décisif, si ce n’est de mettre l’accent sur le malaise qui habite le hérisson - la réplique du hérisson à propos de son mariage qu’il annonce comme prochainement en danger ; cette réplique arrive un peu tôt et trouble un peu le lecteur ; Enfin si l’idée de semer le trouble dans l’esprit du Hérisson en lui envoyant des lettres anonymes évoquant l’infidélité de sa femme est un bon moyen de se venger, j’ai trouvé en revanche, que vis à vis de la jeune femme visée, en l’occurrence Kenza, cela manquait d’élégance de la part du narrateur ; lui qui fut proche de celle-ci, et qui semble avoir gardé d’agréables souvenirs de leur relation. La démarche aurait été plus crédible avec une autre femme, même si la possibilité de donner des détails sur l’anatomie de l’épouse n’était plus possible. Au final, bon moment de lecture. Merci |
Automnale
21/2/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Je me souvenais des portes de Mélilla du même auteur. Tout naturellement, je suis donc venue lire - deux fois- "Le Hérisson".
Pour ce qui concerne l'écriture, le style, il n'y a strictement rien à dire. C'est plus que parfait. J'ai donc essayé de comprendre pourquoi le narrateur éprouvait tant de haine à l'égard du Hérisson. Le malheureux a eu le tort de briller dans des exercices de grammaire et en orthographe. Ah ! Oui, et de sentir l'étable ! Pour si peu (c'est du moins ce que je lis), il fut tourné, par des quolibets, continuellement en dérision... Alors, pendant les cours de sport, il se montra violent, à ce point que le narrateur reçut une dérouillée (visage tuméfié, côtes endolories, nez fracassé...). Or, le récit évoque de nombreuses violences physiques et morales... Lesquelles ? La justice étant parfois ou souvent (ou toujours !) immanente, le narrateur obtint les faveurs de Kenza, la fille du libraire, qui entretenait des relations identiques avec le Hérisson... Or, je lis que le narrateur avait précédé le Hérisson dans le lit de Kenza... Ce qui n'est donc pas exact. Vingt années plus tard, les deux amis-ennemis se retrouvent. Le narrateur éprouve toujours une haine féroce envers le Hérisson qui a épousé Kenza. Je note, en souriant, que le narrateur (nous ne connaissons pas son prénom !) n'a "pas encore trouvé collier à son goût" ! Le narrateur se refuse de dîner avec un couple battant de l'aile. Or, à cet instant du récit, nous ne savons pas que le couple bat de l'aile... Pareillement, le narrateur laisse mariner le Hérisson dans son chagrin. Et, à cet instant du récit également, le lecteur ignore tout des problèmes du Hérisson... Hormis ces légères anticipations, j'ai noté l'extraordinaire mémoire des hommes qui, vingt ans après, se souviennent d'un grain de beauté à l'intérieur d'une cuisse droite, certes, mais aussi d'un nombre précis de grains de beauté ! Par ailleurs, ce n'est qu'à la fin du texte que le lecteur (ou la lectrice !) se rend compte de la violence du Hérisson lorsqu'il déclare : "Je la tuerai, cette garce... Je lui ouvrirai le ventre avec un couteau de cuisine... La salope...". Heureusemenht que madame Murat était charmante parce que je trouve que la Femme, au fil de ce récit, n'attire pas vraiment le romantisme ! Pour l'excellence de l'écriture, je vais noter "Très bien", assorti d'un "moins" compte tenu des petites incohérences. Et jamais deux sans trois, Ahmed ! Je reviendrai ! |
Bidis
22/2/2010
a aimé ce texte
Bien
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La catégorie « Réalisme/Historique » laisse penser qu’il s’agit d’un cas vécu. Or, cette soif de revanche jusqu’à l’âge adulte pour des faits de l’enfance que nous avons tous connus peu ou prou, ne me semble pas totalement crédible ou alors elle a été mal racontée. Ici, on dirait qu’il s’agit de simples bagarres. La torture – celle pour laquelle on garde des cicatrices et des envies de vengeance – c’est quelque chose de beaucoup plus subtil et d’ailleurs un excellent thème pour une nouvelle. Je ne dis pas que cette souffrance et ce qu’elle engendre n’est pas plausible. Je trouve qu’ici, cela ne passe pas, en tout cas je ne l’ai pas ressentie du tout et c’est très dommage.
Car la lecture est palpitante. L’auteur sait si bien emmener son lecteur que, même en considérant donc au passage qu’il y avait de l’ invraisemblance et de l’exagération dans cette soif de vengeance provoquée par des choses de l’enfance présentées de façon relativement anodine, je passais outre et continuais sur ma lancée avec l’envie gourmande de connaître le fin mot de l’histoire. Hélas, la fin m’a déçue d’autant plus que j’avais été intriguée. J’attendais une vengeance originale et bien construite, je n’ai trouvé que sentiments exagérés et lieux communs qui finissent par se diluer dans de l’indifférence. Les personnages sont extrêmement bien campés. Dans l’écriture, simple et agréable à lire, ainsi que dans le traitement de l’histoire, j’ai relevé quelques maladresses. - « C’était la dernière année avant que nos chemins ne se séparent après six années de scolarité commune. Je me souviens particulièrement cette année-là… » répétition du mot « année » et un « avant que » très rapidement suivi par « après ». - « Kenza, la fille du libraire, pour qui le Hérisson vouait une folle passion, était là aussi. Cette présence féminine comptait énormément pour les adolescents que nous étions » : « cette présence féminine » semble se rapporter à Kenza, alors qu’elle se rapporte en fait aux « filles » qui venaient voir le match. - « Les aiguilles des larmes retenues me picotaient les yeux » : les « aiguilles » me semblent exagérées comme métaphore, dans les yeux cela ferait vraiment mal. J’aurais préféré : « Les larmes retenues me picotaient les yeux » tout simplement. - « Je devins la risée des cancres qui, dépités et rongés par l’envie, ne demandaient qu’à se venger pour les meilleures notes que je leur raflais. » : rafler des notes aux cancres ne me semble pas être un tel exploit. « à se venger de mes notes bien meilleures que les leurs » me semblerait plus juste. - « Ils m’affublèrent de tous les surnoms dégradants possibles » : lesquels ? Cela eût rendu le texte plus vivant d’en citer quelques uns et de les faire jaillir de la gorge des enfants - « Il s’aventura à me poser la question qui me brûlait les lèvres et que je m’apprêtai moi-même à lui poser. Il me devança » : « il me devança » aurait été bon si le héros s’apprêtait à poser la question. Mais ici l’autre s’aventure déjà à poser la question Donc « il me devança » fait une répétition d’action. |
Anonyme
17/3/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Tiens me dis-je un stakhanoviste de la virgule : La revue dont j’assurais la rédaction en chef la phrase est curieuse, plutôt dont j'étais le rédacteur en cher ?Citation : Derrière elle, se profila la silhouette du Hérisson qui, pour avoir le passage, la bouscula, sans ménagement. Bon il s'agit d'une atteinte grave de "virgulite" ; ça se soigne par la pratique mais il faut du temps. Je n'arrête pas de me cogner à ces maudites virgules. Je vais mettre mon casque. phrénologie : Théorie formulée par Gall, très répandue au xixes., qui supposait que les instincts, le caractère, les aptitudes, les facultés mentales et affectives étaient, en vertu des localisations cérébrales, conditionnées par la conformation externe du crâne. Que vient-elle faire là ? Quant à l'humour de cette enseignante si jolie mais manifestement avec un sens de la psychologie des plus réduit. Citation : Cette relation fut brève, mais fort torride. Citation : Je les perdis de vue tous les deux, depuis longtemps. à ces quelques observations près le texte est bon, la chute certes un peu parachutée mais on ne va pas bouder son plaisir pour si peu. Pensez au virgules car comme vous le dites si bien Citation : son débit de parole était toujours aussi haché et saccadé, |