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plumette
13/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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une nouvelle qui conduit tranquillement à son joli dénouement.
" aujourd'hui j'ai un ami" Au lecteur d'imaginer les raisons de l'exil la lectrice que je suis imagine New york et Central Park, la fuite devant le nazisme, une histoire à tonalité sépia. mais il y a tant de déracinement possible... j'ai aimé le regard de l'enfant. Un regard mature. Certes l' expression fait plus que " neuf ans moins quatre mois" mais cela ( pour une fois) ne m'a pas empêchée d'entrer dans ce regard. |
Asrya
4/5/2023
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Les formats aussi courts sont des exercices extrêmement difficiles. Ils se prêtent davantage à la poésie qu'à la narration d'un moment.
A moins de réussir à ancrer rapidement le lecteur dans une situation vive, active, ou un personnage fort et charismatique, il est délicat de réussir à parvenir à ses fins. Un saut temporel dans si peu de lignes est difficile à mettre en place car on a à peine le temps de s'immerger dans l'ambiance peinte que le cadre change. D'un point de vue purement extérieur, c'est délicat de ressentir des émotions de la sorte. L'objet du texte n'est pas inintéressant mais il est difficile de s'y plonger, de s'y fondre avec si peu de détails ; ou trop de non dits. Si le style s'était davantage tourné vers la "poésie", vers des "images", cela aurait probablement pris davantage ; en l'occurrence, je reste très distant face à cette arrivée dans le pays et cette amitié avec un arbre. Il serait probablement question de faire vivre au lecteur davantage de cette nouvelle vie, cette appropriation des lieux, des habitudes, des gens, des infrastructures ; c'est trop rapidement amené pour que l'on s'y prenne véritablement. Une autre fois probablement. Merci pour le partage. |
jeanphi
14/4/2023
trouve l'écriture
très perfectible
et
aime bien
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Bonjour,
C'est un texte difficile à commenter étant données les nombreuses erreurs de syntaxes qui le parcours. Il révèle une part très importante de l'existence, des sensations vécues en surface par tout le monde, mais jamais rencontrées en immersion totale. Rares sont ceux pour qui les 'voitures qui semblent toutes aller quelque part' ont vraiment pris cette allure fantomatique sur le long terme. Évidement, en cela ce texte mérite d'être partagé, qu'il soit apocryphe ou bien témoignage réel. Merci de ce partage |
Anonyme
4/5/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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J'ai tendance à me méfier des histoires mettant en scène le malheur des plus vulnérables, elles me donnent souvent l'impression d'une tentative de manipulation de mes sentiments ; dans ma famille on utilise la formule « valise à sanglots ». Aussi suis-je entrée plutôt à reculons dans votre nouvelle.
Mais j'y suis entrée et l'ai finalement trouvée équilibrée. L'enfant narrateur n'a pas une vie aisée, son frère et sa sœur ont été, d'évidence, marqués par des épreuves, le père est durablement absent, mais au moins la mère est là, la famille a un toit sur la tête et surtout le narrateur apparaît capable de puiser en lui des ressources qui lui ouvriront un avenir. Des débuts fort timides dans l'ouverture aux « autres » qu'annonce le chapeau, car l'interaction avec un arbre est facile à gérer, cependant on peut espérer pour la suite. L'écriture accompagne bien à mon avis le récit, toute simple. Un peu trop naïve à mon goût ; cela correspond à la voix intérieure du narrateur, je suis d'accord, mais elle manque de saveur selon moi. |
Dugenou
4/5/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Bonjour Airjai,
D'emblée, j'ai buté sur cette phrase : "me voici devant une dame que je n’ai jamais vue qui, me tapotant dans le dos pour me faire avancer". La dame est devant mais tapote dans le dos ? Je n'arrive pas à me représenter la scène... Sur un format si court, pouvoir poser des personnages est difficile. Malgré tout, vous y parvenez, du moins pour le narrateur et sa soeur. La fin, avec cette amitié naissante entre le narrateur et l'arbre, m'évoque le roman pour la jeunesse 'Mon Bel Oranger' de José Mauro de Vasconcelos. Merci du partage, à vous relire ! |
Jemabi
4/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Une banale histoire de déracinement qui touche par sa simplicité et ses accents poétiques. L'œil que pose l'enfant sur ce nouveau décor froid dans lequel il lui faudra vivre me paraît juste, de même que le regard qu'il pose sur sa famille évite tout pathos pour ne s'en tenir qu'à l'essentiel. Nul besoin de trop en dire puisqu'en une seule phrase ("Ne t'éloigne pas quand tu sors !") tout est dit. La fin est très belle.
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Disciplus
4/5/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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J'ai renoncé à situer ce récit (lieu, temps) ce qui m'a déséquilibré.
La syntaxe est malmenée, la ponctuation hésitante, les personnages à peine esquissés. 2500 caractères : très (trop?) court. Quand on a commis "Afrique".... Tout cela est voulu? Est-ce une rédaction scolaire? Navré, je n'accroche pas. |
Edgard
5/5/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Bonjour Airjai,
Votre texte est touchant. Que ce soit une histoire vécue ou non, l'effet est là. Je crois même que certaines maladresses dans l'écriture font partie de cette fraîcheur, de cette spontanéité. On peut se dire que c'est l'écriture d'un enfant et ça passe. (les gens me sont laids...les automobiles semblent savoir quels sont leurs chemins...dans l'air, pas de musique en liberté...) ce sont des phrases pleines de poésie. La fin est jolie. |
Geigei
8/5/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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J'ai lu une histoire narrée par un enfant. L'exercice est audacieux.
L'étonnement d'abord, avec la description des rues pleines d'autos. Les pleurs de la famille. Un gamin désorienté, qui "se cherche". Et enfin, j'ai ressenti la poésie qu'un enfant peut porter pour cette relation directe avec l'environnement, sans tralala. |
papipoete
9/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Airjaï
Cette nouvelle, dont la longueur ne m'est pas dissuasive, me laisse venir y promener mes yeux, mes oreilles alors que ses lignes insistent sur cette absence justement... aucun bruit ! NB de nouveaux arrivants d'un pays, d'où l'on fuit ou bien d'un village, une maison, un appartement ravagé par quelque séisme... et la file peu à peu déverse son comptant de " tout neufs " - le père est-il resté là-bas où tonnent les bombes ? - n'est-il plus tout simplement ? - ou bien " pas de père ", qu'une mère ? Nouvelle vie sous de bons auspices : une dame m'a offert un cahier bleu, sans que je ne demande rien ! Aucun bruit ; même pas celui d'oiseaux, comme si la vie était sur PAUSE, et pourtant mon coeur vient de battre si fort ; nous venons de nous faire un ami, à la verte ramure. Savoir écouter, savoir regarder, et se confier à qui n'est point doté de la parole...je parlai souvent aux fleurs les flattant ; hurlai sur une ronce qui m'épuisait à la franchir ; à un chêne dont l'immensité m'évoquait le ROI de la forêt ! les deux dernières strophes me touchant fort, sont mes passages préférés. |
Fanou
19/5/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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L'écriture très fluide de cette nouvelle, particulièrement poétique dans sa première partie, me plait beaucoup. L'auteur se fait d'abord plaisir en écrivant, le thème ne s'impose pas à lui, il préfère se laisser guider par sa sensibilité.
Entre la 1ère et la 2nde partie du texte apparaît un léger déséquilibre: au milieu de la nouvelle, un changement de style d'écriture moins poétique, provoque un manque d'homogénéité de l'ensemble. Néanmoins j'aime beaucoup ce style d'écriture et j'espère bientôt lire d'autres nouvelles d'Airjai. |