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Anonyme
13/8/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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C'est amusant, je trouve, ce retournement du terme "chasseur-cueilleur" qui m'a toujours évoqué une société plutôt paisible de nomades glanant dans la forêt leur subsistance sans déranger personne... Je crains que ce ne soit à mes yeux le point le plus intéressant du récit.
Je n'arrive pas vraiment à mettre le doigt sur ce qui me gêne, mais en tout cas pour moi quelque chose ne va pas dans le ton : la narratrice me paraît trop détachée, trop désinvolte alors que ce qui lui arrive est littéralement une question de vie ou de mort. Alors, bon, d'accord, elle s'est toujours sentie en marge du groupe où elle vit, mais quand même, on dirait que tout ça n'est pas sérieux à ses yeux, comme si elle avait lu le scénario et savait bien qu'elle n'est que le personnage d'une histoire, qui d'ailleurs finira bien. Cela m'a gênée tout au long de ma lecture et m'a empêchée d'y entrer. Bon, et puis l'Afrique équatoriale comme nouveau paradis en plein réchauffement climatique, là, vraiment, j'ai du mal. Au final, le texte ne m'entraîne pas, il ne me convainc pas. Dommage, j'aime bien les histoires post-apocalyptiques, et l'idée d'un monde où subsistent encore, après plusieurs décennies, des bribes de technologie, des parcelles de connaissance, me paraît, contrairement à l'ensemble du texte, bien vue. |
Bidis
18/9/2017
a aimé ce texte
Pas
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Ce texte me semble biscornu même en science fiction. (Pour moi, le retour à l'état sauvage n'est envisageable que si tout a été détruit et recommence à partir de bactéries.) L'histoire accroche au début mais j'ai trouvé le dernier quart du texte plutôt ennuyeux. De plus, l'on met un certain temps à comprendre qu'il s'agit d'une narratrice et non d'un narrateur à cause de l'emploi plus que fantaisiste des participes passés. (du moins en EL)
(édit après relecture aujourd'hui) |
Anonyme
17/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Elle finit un peu en queue de poisson votre histoire, au moment où le suspens allait crescendo. C'est frustrant car j'avais bien adhéré au déroulement des événements. Au demeurant un épilogue facile ; sauvé par les chasseurs-cueilleurs ! Un autre scénario aurait été plus convaincant, franchement.
À part cette fin bâclée c'est de la bonne science-fiction, bien écrite, trop riche en précisions peut-être. Pas la peine de détailler le contexte, on comprend tout de suite que nous avons une civilisation post-apocalyptique. Laissez le lecteur faire travailler son imagination. En fait mon seul vrai reproche concerne le thème du concours mais je reconnais qu'il était ambigu. Vous le traitez simplement en prenant une femme pour héroïne, ça ne va guère plus loin. Quid de la différence de genres ? |
Tadiou
18/8/2017
a aimé ce texte
Pas ↓
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(Lu et commenté en EL)
Une banale aventure sans attrait où ce monde, théoriquement futuriste, ressemble terriblement au nôtre. Il me semble qu’il y a une succession d’anecdotes et d’indications artificielles : rien qui me touche. Je ne vois pas en quoi la personne qui parle est une femme, à part le fait qu’elle désire séduire un homme… (Et encore…) Et c’est étrange que dans certaines phrases la personne qui parle est un homme ; exemples : « je me suis avancé dans le couloir central » « Alors, je me suis lancé sur le chemin » « C’est la main d’Andulis qui m’a relevé, il m’a soulevé, il m’a projeté » « s’était endormie pour toujours après m’avoir mis au monde » Et dans d’autres c’est une femme ; exemple : « j’avoue que je suis un peu limitée.. » Cela, et la pauvreté de l’intrigue, du suspense, de la description de ce monde, m’incitent à penser que ce texte a été peu travaillé : c’est mon impression et je peux me tromper… Et je me répète : où est la femme ? Tadiou |
Mistinguette
21/8/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une nouvelle que j’ai appréciée malgré que je ne raffole pas de science-fiction.
Les premières phrases m’ont tout de suite accrochée et j’ai lu d’une traite jusqu’à la fin. Pas de maladresses relevées si ce n’est vers la fin une phrase sur laquelle j’ai buté : - Trois ne se relèveraient déjà plus… Il me semble que : « trois ne se relevaient déjà plus » ou « trois ne se relèveraient plus » sonne mieux. L’écriture, alerte et sobre, me convient tout à fait et colle bien à ce genre de récit. J’ai bien aimé le passage qui parle de geeks et d’Internet, vraiment angoissant. Un monde sans Internet : quelle horreur ! :-) Bien aimé aussi le suspens des derniers chapitres, j’ai bien cru que tout ça allait mal finir… Mais non, tout s’arrange. J’adore la chute ! Merci beaucoup pour cette lecture et bonne continuation. |
wancyrs
22/8/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Salut à vous,
J'aime bien votre intrigue, cela demande beaucoup d'imagination pour écrire en sciences-fiction, et de l'imagination vous en avez ! Mais tout cela manque un peu d'ordre et de précision ; jusqu'à la fin du récit je n'ai pas su où était le village de Marie et ses concitoyens, juste qu'en multipliant 40 jours par 50 km je pouvais savoir qu'ils habitaient à 2000 km de la Galice ; mais de quel côté ? vers le nord ? vers l'est ? vers l'ouest ? J'ai remarqué que votre style d'écriture balbutiait un peu entre le formel et l'informel, truffé des auxiliaires être et avoir que vous pouviez à plusieurs occasions éviter, ainsi améliorer l'ensemble. Vous avez déjà une bonne base, un peu de vigilance et de retravail vous ferait du bien Cordialement. |
plumette
18/9/2017
a aimé ce texte
Un peu
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cette nouvelle me laisse une impression mitigée.
D'abord, sur le respect du concours: il me semble que l'auteur ( puisqu'on a une narratrice) a voulu brouiller un peu les pistes au départ car, en fonction de représentations qui ont la vie dure, on peut imaginer qu'il n'y a qu' un homme pour se trouver derrière derrière un fusil à lunettes.Et puis non! Marie survient peu à peu, avec son histoire singulière. Et l'auteur s'est fait un peu piéger avec cette notion d'inversion car il s'est embrouillé assez souvent dans les accords de participe passé. Ensuite, sur la question de l'enfer, c'est plutôt bien vu, mais assez premier degré. Quant à l'histoire elle-même, on est en SF, dans une époque éloignée de la nôtre mais curieusement le langage est très raccord avec notre époque. Cela m'a tout de même étonnée! Pour une fois que je comprends tout en SF! je ne saurais dire pourquoi je trouve cette histoire un peu plate, alors que je serais bien incapable de déployer cette imagination pour inventer un monde futur où un certain type de sauvagerie reprend ses droits. Plumette |
SQUEEN
18/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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J’ai beaucoup aimé l’absence de stéréotype pour le caractère de la narratrice, pas de description physique pesante ni rien. C’est une femme. L’auteur n’en rajoute pas, ça fait du bien. L’histoire post apocalypse climatique se tient et se laisse lire, l’histoire d’amour basique et sans chi-chi se tient aussi, mais le style désabusé plaisant au début m’a lassé un peu, au fur et à mesure de ma lecture, une espèce de syndrome « ne pas trop y toucher », qui m’a fait rester un peu en-dehors, sans émotion, le récit est bien construit mais il y manque peut-être du ressenti, de la générosité émotionnelle qui m’aurait permis, de mieux rentrer dans l’histoire. Ici l’on est gardé à distance, c’est dommage. J’ai vraiment beaucoup aimé votre incarnation de la femme, subtil et fine. Et évidemment en miroir sa vision des hommes qui évite également les lieux communs. Intelligente sensibilité même si un peu trop froide à mon goût.
Aimé particulièrement : « Nous, on y était pour rien. C’était nos aïeux qui nous aimaient pas. » Et le peut-être un peu facile mais tellement réaliste : « Trois jeunes connards racontaient des horreurs à mon sujet, ils hésitaient sur le fait de savoir si j’étais frigide, lesbienne, les deux à la fois ou seulement misanthrope... » Merci pour le partage à vous relire, |
hersen
18/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Sans dire que la trame est d'une grande originalité, j'ai néanmoins aimé l'histoire, peut-être à cause du ton de narration.
L'auteur a tout à fait su créer un personnage féminin sans s'encombrer de clichés qui ferment illico toute construction personnelle du personnage par le lecteur. (pour ceux qui connaissent, la narratrice me fait penser à Hope :) ) Et puis moi, on me dit qu'un mec, pour déclarer sa flamme va déchirer sa chemise au pied de sa belle, je craque. ça change de celui qui va en mettre une propre et s'asperger de (trop) d'aftershave, mais visiblement, il n'y en avait déjà plus dans le monde décrit par l'auteur. Un bon moment de lecture pour moi, sans prise de tête. Peut-être "sous" toutes les latitudes au lieu de "sur". Mais quand le monde est à l'envers...on ne sait plus ! :) |
vb
18/9/2017
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
je n'ai pas aimé ce texte assez long qui m'a beaucoup ennuyé. Le plus ennuyeux fut de lire le monologue d'une narratrice s'exprimant dans un langage prolétaire sans la truculence que l'on trouve dans Voyage au bout de la nuit ou la Vie devant soi. Je n'ai pas compté le nombre de "cons", "foutre" et mots dérivés qui peuplent cette nouvelle. L'absence presque systématique du "ne" dans le couple "ne pas" n'est pas non plus pour alléger le style. La narratrice utilise une ironie étrange qui m'a semblé déplacée comme par exemple dans "bizarrement, ça tentait personne..." Cependant l'auteur parsème son texte de formules plus litéraires voire poétiques qui ne font que renforcer l'impression de décalage : "tout à son aigreur", "marasme" (est-ce moins prétentieux que "fin de la civilisation"?), "larmes silencieuses", "avec force gestes ésotériques", "certes famélique", "à rebours" (qui n'est d'ailleurs pas utilisé à bon escient). Quand j'ai lu "Il avait poussé un cri d’angoisse, un cri de bête qui sent venir la fin, pensant sans doute que la blessure était plus grave, et basculant comme un sac de l’autre côté du grillage, avait disparu dans la forêt de hêtres qui encerclait le creux de notre vallée cachée...", il a fallu que je relise pour comprendre qui était le sujet de "avait disparu". "Il avait comme qui dirait inventé une religion personnelle, mais trop, personne n’avait jamais rien compris à ses conneries. Il était arrivé dix ans auparavant, avec un sauf-conduit réglementaire, alors on l’avait laissé s’installer dans la forêt." Pourquoi "mais trop"? Cette disgression sur la religion ne mène à rien. On n'en reparle plus. "Avec espoir." Pourquoi commencer un paragraphe de la sorte. Je n'ai pas compris. Quelle est la différence entre une "relation à durée indéterminée" et une relation "peut-être définitive"? Cet humour n'est pas le bienvenu dans la bouche d'une narratrice ne connaissant rien au CDI. "Les légionnaires romains marchaient cinquante kilomètres chaque jour quand ils partaient en campagne" Ah oui? Et d'où sait-elle ca, notre narratrice, elle qui qualifie un chargeur universel de "technologie antique"? Cependant, à part ces nombreuses faiblesses de style, ce qui m'a le plus dérangé c'est l'absence de sentiment entre la narratrice et ses camarades y compris "la douce Soraya" ou Andulis "un endurci, un type qui se laissait pas emmerder pas les bêtes sauvages" dont le niveau de sentiment est plus ou moins égal à zéro. Ce ne sont pas les "jeunes crétins comme Boris" qui vont relever le tableau et permettre une analyse psychologique plus haute que le niveau des paquerettes. |
Thimul
25/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une belle réussite et un grand plait de lecture.
Certes l'univers post apocalyptique n'est pas en soi très original mais le ton de la narration l'est totalement, et une solide habileté pour éviter les pièges du concours. Première très bonne idée : la première partie. Le caractère assez neutre du récit nous laisse dans l'attente de savoir si c'est un homme ou une femme. Autre bonne idée : le caractère endurcie de l'héroïne mais qui garde malgré tout un côté fleur bleue. Dernière bonne idée le personnage masculin qui je trouve à une certaine épaisseur. Au niveau du style bravo. C'est limpide et ça colle parfaitement à l'histoire. Merci d'avoir écrit ça pour le concours. |
Anonyme
10/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Alcirion,
La projection dans un futur où un groupe d’humains doit s’enfermer dans un enclos surveillé étroitement pour échapper à des prédateurs redoutables – Au passage, bravo, pour les chasseurs-cueilleurs transformés en cannibales, ainsi que pour la fin des technologies ! - laisse planer pas mal de lacunes quant au pourquoi et comment de leur existence. Cependant, la SF autorise mon imagination à toutes les éventualités, et l’héroïne focalise bien l’attention. On comprend qu’elle ait envie de s’évader de cet univers. Et c’est plutôt marrant que son « gibier » devienne l’homme qui va l’emmener vers sa nouvelle vie. J’ai bien aimé son portrait, qui me rappelle la Hope de là-bas, à l’instar de hersen. :)) entre amazone et romantique. La nouvelle est truffées de réflexions amusantes. Aidée par une écriture efficace qui coule limpide, je viens de passer un bon petit moment de lecture. Merci et à te relire, ici ou là-bas. :)) Cat |
cherbiacuespe
29/4/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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C'est waterworld sans eau. Ou à peu près. L'envie d'ailleurs est un sentiment très humain, c'est d'ailleurs sans doute pour cela que l'humanité s'est répandue partout à la vitesse grand V! Un monde post-apocalyptique, une jeune femme qui veut s'évader, un explorateur letton perdu et une bande de crétins entourés de fous furieux. Il me manque l'élément surprise, celui qui m'aurait fait m'exclamer : waouh...
Un prochain coup, peut-être... |