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plumette
23/1/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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catégorie SF/ HUMOUR , créé spécialement pour ce texte que j'ai lu sans faillir ni faiblir, avec le sourire.
l'enquête du fonctionnaire pour trouver le motif de la convocation d'Aurore est une très bonne idée qui permet de donner au lecteur de façon détournée et amusante plein de détails sur ce nouveau monde ultra contrôlé. écriture de qualité, tout à fait au service de ce récit loufoque qui peut faire réfléchir cependant! Plumette |
silvieta
26/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Sur le ton de l'humour c'est une dystopie et d'une certaine manière une satire du monde actuel puisque si l'on a pas d'enfants ou que l'on n'est pas au moins pacsé à partir d'un certain âge on se fait parfois regarder avec suspicion.
Le décor est crédible ainsi que les dialogues et le déroulement de la nouvelle va de soi. Quelques petits détails : on apprend en deuxième partie de la nouvelle que la jeune fille " éprouve de la répulsion physique " pour le fonctionnaire de dernière catégorie ( le dénommé Pascal de Mortmanoir ) qui la reçoit alors que les descriptions précédemment données de ce fonctionnaire ne comportent que des adjectifs laudatifs ( il est musclé, passionné, bienveillant et a une voix douce et chaleureuse ). Et ces descriptions correspondent pourtant au regard porté par la jeune fille sur le personnage ainsi qu'à l'opinion très favorable qu'elle avait de lui. La rapidité du revirement n'est pas des plus convaincantes. On ne nous explique pas pourquoi la nouvelle société exige que chaque individu se reproduise au moins une fois dans sa vie (Est-ce pour financer plus tard les retraites ?) mais ce n'est pas un prérequis essentiel de la part d'un texte comique. Le dialogue autour du travail passionnant de recyclage de plastiques " à la station d'épuration nord-ouest " est désopilant. La chute de la nouvelle n'en est pas tout à fait une : elle n'a rien de surprenant, elle était attendue...mais elle reste empreinte d'humour. Le texte est très aéré et le style est aisé et adapté aux différents interlocuteurs. Une nouvelle caustique mais tendre et qui reflète la tristesse de notre société sous ses airs de ne pas y toucher...Bref, ce texte me plaît. |
Robot
4/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Pauvre célibataire. Obligé à se reproduire pour assurer la survie économique. Un teste de Cicéron je crois (souvenir d'une lointaine scolarité classique et latine) relatait que les célibataires romains "étaient condamnés pour ce délit"
Je me suis amusé au dialogue offrant les diverses possibilités à la demoiselle Aurore. (Prénom bien choisi pour cette nouvelle. - Et puis, entre nous, avoir au moins un enfant dans toute sa vie, c’est quand même pas la mer à boire, non ? - Si vous le dites... bredouilla Aurore. Rien que cet échange résume le plaisir que j'ai lu à lire ce texte d'autant que l'écriture est agréable et les dialogues assez fin pour un texte d'humour. |
vendularge
18/2/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Une petite nouvelle très agréable à lire, je trouve les dialogues particulièrement réussis, l'écriture semble aisée. L'ensemble est drôle et le futur évoqué n'est pas très loin du comportement actuel de certaines entreprises (pas sur la natalité ou le célibat mais à propos d'un certain nombre d'autres caractéristiques personnelles qui deviennent quasi obligatoires). Un moment de lecture qui nous met de bonne humeur (sans doute, le ton léger pour un sujet qui ne peut pas l'être) vendularge |
Leverbal
18/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Merci Alcirion pour ce texte de SF au ton badin. J'ai essayé d'en commettre un aussi un peu dans le même genre, on verra s'il a le même accueil en étant classé dans la catégorie SF ;-)
Beaucoup aimé le "Vous m'êtes sympathique, j'ai envie de vous aider." Trouvé bizarre en revanche qu'on laisse les gens fumer... Une tite clope, Alcirion? ;-) |
Pepito
18/2/2017
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Kriture : impec, rien à déclarer.
Fond : on sourit un brin devant les exagérations. Un petit fond de Gattaca avec une présentation plus fun. Les affres du célibat version dystopie. Puis la chute... Ha ouais, d'accord... Merci pour la lecture. Pepito |
Tadiou
18/2/2017
a aimé ce texte
Bien
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Petite histoire en apparence simple et ordinaire mais terrifiante en ce qu'elle suppose,en arrière plan, de totalitarisme et de contrôle des vies privées. C'est du Big Brother (1984 de George ORWELL).
C'est raconté sur un ton léger et badin, comme si rien n'était du sérieux. L'écriture est agréable, sans aspérités. Le début est folklorique avec ce fonctionnaire qui ne connait pas la raison de la convocation d'Aurore. On pense bien sûr à une stratégie mise au point pour faire parler la personne convoquée, pour qu'elle se raconte. La proposition "d'aide" du jeune fonctionnaire est surréaliste, mais racontée tranquillement. La fin est déprimante pour Aurore, mais dans la continuité du reste. J'apprécie les Majuscules qui font très Monde Futur Bien Organisé avec de Nouveaux Organismes. Blague sympa en apparence; horreur d'une dictature pour l'arrière-plan. Au total, ça se lit bien et ça fait sourire. Donc le but est atteint pour ce genre "Humour/détente". A te relire, pour connaître par exemple la suite pour Aurore et savoir si elle va échapper aux 6 mois de Rééducation en Centre de Jour... Tadiou |
Anonyme
19/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Sous l’humour coule le frisson. Sommes-nous si loin, finalement, d’un tel diktat ?
Belle trouvaille, tous les mots en majuscules participent à faire froid dans le dos, laissant imaginer le monde bête et méchant qui se trouve déjà à notre porte. Votre écriture est limpide et impeccable. Les dialogues sont bien menés. Le personnage du fonctionnaire "Dernière Catégorie", sous ses airs policé et débile, est assez terrifiant, du fait qu’il démontre les aberrations du "Système" complètement ahurissant qui régit la vie dans ce futur effrayant. Ah... la scène du miroir ! Ce petit détail est croustillant, ainsi que le travail d'Aurore à la station d'épuration nord-ouest. J’ai particulièrement apprécié quand Aurore, la bien nommée, reprend une vie normale en fin de récit. Cela permet, selon moi, de rendre encore plus plausible, plus terrifiante, une pareille histoire. Votre nouvelle n’est pas sans me faire penser au « Le meilleur des mondes », d’Adlous Huxley. Vous l’aurez compris, je viens de passer un agréable moment à vous lire. Merci Cat |
Bidis
19/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je me suis régalée en lisant ce texte. L’écriture est parfaite, on est intrigué par l’histoire, et amusé. En même temps, il en ressort un constat terrifiant et de tout temps d’actualité : difficile, voire impossible, d’échapper à la norme, et l’on finit par accepter ce qu’il y a de moins pire. Il suffit à l’auteur, pour éclairer cette constatation, d’imaginer cette norme sous la forme d’un article de loi…
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PierrickBatello
20/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Baigné dans les codes de 1984 et du Meilleur des Mondes, je me suis régalé de votre nouvelle. L'humour est fin, emprunts au film Brasil et au plus récent The Lobster (une perle!) aussi par moments.
Mini bémols: la chute sympa sans être renversante et le renversement de jugement d'Aurore ne paraît pas très crédible, notamment cette phrase drôle "Ce type avait dû être génétiquement modifié pour être aussi con…" et la révulsion physique alors que tout nous le présente comme un bellâtre. Au grand plaisir de vous relire. |
hersen
20/2/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Je suis un peu en porte-à-faux avec ce texte.
Il est vrai qu'il est présenté en humour/détente et non en SF et que l'aspect humour est bien présent. Cependant, j'ai du mal à adhérer. je crois que c'est parce que le problème de la procréation ne devrait pas se poser dans un monde futuriste puisque l'insémination artificielle est déjà existante de nos jours et que je suppose que bien d'autres méthodes technologiques, teintées peut-être d'eugénisme, vont voir le jour (le clonage...) En fait, pourquoi s'embêter avec tout ça (je veux dire la relation humaine) quand on pourrait inséminer tellement de femmes avec un seul don de sperme ? Donc, c'est là où j'ai du mal à m'accrocher au texte. Ce n'est pas logique.Naturellement, le boniment digne d'un vendeur de canapé est marrant. Mais cela ne suffit pas selon moi à étoffer le texte. Devoir choisir son partenaire par défaut par contre est une bonne idée, mais je l'aurais aimé dans un autre contexte. J'aurais aussi aimé que l'on s'écarte des clichés de la séduction. Et la fin est passablement déprimante. En fait, pour être honnête avec moi-même, je crois que je me prends trop la tête pour pouvoir apprécier ce texte. Mais la section humour/détente est, je suppose, tout sauf prise de tête ? Mais à vous relire avec plaisir, Alcirion. hersen |
Pouet
20/2/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bjr,
J'ai vraiment bien aimé le début. J'ai trouvé un peu de Kafka ("Le Procès") dans le dialogue préliminaire entre Aurore et le Fonctionnaire de Dernière Catégorie, et du coup j'ai regretté le titre car on sait dès lors de quoi il va être question, cela m'a gâché le suspense, j'aurais bien aimé resté dans le flou, m'abreuver un peu de décalé et d'absurde et de n'apprendre qu'au dernier moment cette "reproduction obligatoire". On peut s'étonner que dans cette nouvelle qu'on suppose futuriste la reproduction soit devenue obligatoire, on imaginerait plutôt l'inverse, démographie galopante oblige... Mais sûrement qu'une catastrophe s'est produite, dépeuplant la planète?... Je suis un poil déçu par la fin car même si cette dernière laisse place à l'imagination du lecteur, je la trouve un peu simple, pas franchement inspirée. Quelques petits traits d'humour légers et bienvenus du style: "Rassurez-vous d’ailleurs, je vais d’ores et déjà poser l’option que j’ai le droit d’activer en tant que premier intervenant dans la procédure. Vous m’êtes sympathique, j’ai envie de vous aider." Ou: "– Bien sûr, si par extraordinaire vous ne souhaitiez pas avoir de relations charnelles avec moi, nous pouvons procéder à une insémination artificielle…" Ou encore: "Ce type avait dû être génétiquement modifié pour être aussi con…" Voilà, sinon l'écriture est agréable, les dialogues bien rendus, l'ambiance sympatoche. Cordialement. |
matcauth
20/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Alcirion,
je ne m'attendais pas à ça, ayant lu vos deux précédents textes, et je dois dire que vous passez d'un style à l'autre sans aucune difficulté. C'est du beau boulot. L'histoire m'a fait penser à la série Black Mirror, une série d'anticipation. Je regrette que vous n'ayez pas poussé plus loin dans la société Big Brother, que vous vous soyez interrompu si rapidement. PArce que l'ensemble est vraiment agréable à lire et que l'histoire est intéressante, cohérente, et qu'on peut facilement plonger dans cet environnement et imaginer les tenants et les aboutissants du monde que vous décrivez. Décidément, vous êtes un créateur d'univers ! Je n'aurais pas vu ce récit en catégorie divertissement, ni en humour. Le ton est enjoué mais l'humour n'est pas le but. Ou alors pour rire jaune, finalement. Mais je retiens surtout l'ensemble très cohérent et qui ne part pas dans trop de direction. L'amorce est suffisante pour faire réfléchir le lecteur, et c'est le plus important à mes yeux. Au plaisir de vous lire. |
Anonyme
13/3/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ce texte est un vrai régal de drôlerie et de précision.
Je ne sais pas comment j'ai pu ne pas voir ce texte dans la liste des nouvelles publiées mais je ne regrette pas de l'avoir lu. D'une traite et sans le moindre ennui. Je me demande bien ce qu'est devenue la petite Aurore Régalin et son géniteur aux blagues lourdissimes :) Il est vrai que dans le contexte il n'est pas vraiment obligatoire de se casser la tête puisque tôt ou tard on trouve une partenaire "consentante" et peu exigeante par obligation. |
Alcirion
13/3/2017
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Bartik
15/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Excellente nouvelle très bien menée. Reproduction obligatoire? pourquoi pas puisque nous sommes dans un univers futuriste un peu absurde. J'adore la description du fonctionnaire décalé jusqu'au grotesque et inquiétant puisque dépositaire de l'autorité. Comme source d'inspiration on peut rajouter le Brazil de Terry Gilliam pour les cinéphiles.
Il manque une chute c'est dommage ( mais pas indispensable). |
Thimul
26/3/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Wouarf ! Génial !
C'est par moment jubilatoire. L'idée que le fonctionnaire ne sache même pas pourquoi elle est là et cherche avec elle est une trouvaille. En lisant cette perle je pensais au film Brasil. L'écriture coule l'ironie est constamment présente bref pour moi c'est une totale réussite. Bravo. |
Anonyme
16/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'ai été surprise par la catégorie , tant il y a un fond dramatique, totalitaire, dans cette société qui privilégie encore la reproduction naturelle, via "La Nouvelle Méthode" édictée dans cette société: "Ministère de la Salubrité Publique, Direction Régionale de l’Abnégation, des Mœurs et des Loisirs : toute contravention à l’ordre contenu dans ce message vous expose à une condamnation à dix jours de Rééducation Sociale et Culturelle…" Alors bien sûr le fonctionnaire est d'une c..... à faire rire , mais aussi à faire peur avec ses vides cérébraux Kafkaiens . Pour ma part j'ai aimé votre texte pour son côté sombre finalement mis en valeur par le personnage surréaliste du fonctionnaire-stagiaire. Merci pour ce texte. Nadine |
moschen
15/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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L'effrayant dans votre univers, c'est cette administration qui désigne les plus zélés, ceux qui appliquent à la lettre les lois, incapables de sens critique.
Le fonctionnaire connait ses droits. Il se propose immédiatement de l'aider. A mon sens, le fonctionnaire passe trop rapidement de la relation physique à l'insémination. Peut-être tombe-t-il lui-même sous le coup de cette loi de procréation obligatoire ? La recherche de la cause de la convocation est pernicieuse puisqu'elle vous invite à vous accuser vous-même, selon votre morale, de comportements déviants pour le système. Au milieu du récit, Aurore semble redouter le plus de mélanger ses gènes avec ceux d'un idiot. La chute nous dit l'inverse. Je comprends que le souvenir du fonctionnaire l'ait fait changer d'avis. La franchise et la modestie de sa dernière rencontre sont donc un moindre mal ? J'ai séché sur une seule phrase du début : mais que pouvait demander de plus .... n'importe quel fonctionnaire ... pour ... Pour le reste, j'ai lu d'une traite, je voulais connaître le dénouement. |