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Donaldo75
18/6/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai lu cette nouvelle d'une traite. Pourtant, ce sujet ne me rappelle pas du vécu personnel mais je me souviens que des amies avaient expérimenté dans les années quatre-vingt-dix ces centres d'appels alors qu'elles étaient en plein doctorat de sciences. Et le tableau qu'elles en brossaient étaient dans les mêmes tons que celui de cette nouvelle. Ici, la narration est alerte, l'écriture maîtrisée, les dialogues très bien utilisés et le rythme soutenu, ce qui rend le récit vivant et donne envie de poursuivre, de savoir si Lydie va se faire virer, si Estelle va rester ou faillir ou exploser tout le monde en criant "Allah Akhbar". Je déconne sur cette dernière option, évidemment.
Bravo ! |
maria
3/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Alcirion,
Exigence de rendement, cacophonie ambiante, la ronde des chefs, écoutes aléatoires... Bref, du travail à la chaine, mais là on peut garder sa tenue de ville. J'ai pensé à" Elise ou la vraie vie" en lisant le texte. J'ai l'impression que ces plateformes téléphoniques ne diffèrent des usines que par leur aspect propre. Une histoire simple pour un sujet fort. Très efficace. Vingt ans après ? Ces emplois ne sont plus des petits boulots. La nouvelle commence et se termine par un gros plan sur Estelle. J'ai bien aimé cette construction un peu cinématographique. "Je crois que je préfère le RSA." Sa remarque m'a gênée. Merci et bravo pour ce texte qui dépeint une dure réalité et qui ne tombe dans le mélodramatique. |
Anonyme
3/7/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bien vu, je trouve, un récit efficace. Quand un telemarketeux me joint au téléphone, j'entends souvent en arrière-plan le brouhaha de tous ses collègues dans le même espace de travail et je me dis que ce doit être pénible... Vive le RSA !
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hersen
3/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ton texte me fait sourire, car j'en travaille un en ce moment dans la même veine !
Bac+4 en communication : je suppose que le seul mot qui compte, c'est "communication" ! j'aime le côté très réaliste de ton texte, un style simple qui fait prendre conscience de toute l'ampleur de ce boulot de merde. De ce qu'il faut s'aplatir pour conserver son "poste". j'ai vu sur Expat.com que beaucoup sollicitent des renseignements sur le Portugal, pour savoir si on peut vivre avec 700 euros par mois car ils sont embauchés pour faire ce travail. Donc, ces entreprises délocalisent, recrutent des Français qui doivent changer de pays pour faire ce boulot que tu décris, au tarif du pays "d'accueil". C'est vrai que les banques délocalisent à grande échelle... alors après tout... J'apprécie que dans une nouvelle on dénonce des pratiques honteuses du monde du travail, des pratiques actuelles. Tu le fais super bien ! |
Corto
4/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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La vivacité de ce récit accroche le lecteur. Les détails fournis sur l'ambiance au travail sont bien rendus.
Ce travail à la chaîne ressemble finalement à ce que vivaient les travailleurs.euses des années 1960 lorsqu'ils fabriquaient des postes de radio ou de TV: chacun soudant deux ou trois composants dans un appareil avant que le tapis roulant ne le présente à l'opérateur suivant. Idem pour les usines de construction d'automobiles. Travail parcellisé, aucune autonomie, surveillance constante par un petit chef, pour ces salariés le 21ème siècle ressemble au 20ème ou même au XIXème... Ce récit montre tous les aspects de ce travail où l'on cherche rarement à faire carrière. L'ambiance entre collègues est aussi criante de vérité. Comme tout le monde je reçois souvent des appels en provenance de ces plateformes. Tout en pestant j'ai une pensée pour l'appelant coincé dans ces "boulots de merde". Ce récit sonne juste et me parait bien documenté. Merci Alcirion |
Yannblev
6/7/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Alcirion,
Une description raccord avec ce qu’elle décrit : un monde borderline et qui ne fait pas dans la dentelle… avec les gens qu’il interpelle de manière intempestive et on s’en doute bien avec ceux qu’il charge de les interpeler. Quand une « entreprise » est aussi délétère pour ses clients comme pour ses collaborateurs on peut se demander à quoi elle sert vraiment. Côté « clients » on a bien sûr tous une petite idée… c’est important de rappeler les conditions faites aux collaborateurs ! Merci de l’avoir fait sur, à mon avis, le ton sans ménagement qui est le bon en l’occurrence |
matcauth
7/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Alcirion,
changement brutal de thème ! pour notre bonheur, car on vit vraiment la situation des centres d'appels, on comprend en assez peu de mots ce qu'il s'y passe, et ce que ressentent les gens qui y travaillent. On ne tombe pas dans la caricature, on reste dans le réel. Le texte est presque trop court, il aurait pu raconter davantage. Finalement, on n'a pas souvent l'occasion de lire sur ce sujet pourtant si présent dans notre quotidien. Il y a de la sobriété et de l'efficacité dans les mots, la lecture est fluide. Bref, un bon texte qui se lit bien, et j'emploierai à nouveau le mot efficacité pour décrire l'ensemble. |
Tiramisu
8/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour,
J’aime bien la première phrase dès le début on est dans l’ambiance. L’écriture est fluide et bien adaptée à la situation, c'est très efficace. Et cela donne envie de lire la suite. Le vécu d’un centre d’appel est très bien rendu, c’est très réaliste. On est vraiment dans le nouveau prolétariat si peu dénoncé dans le grand public, on en reste souvent encore qu'aux ouvriers sur les chaînes. Car non seulement, il y a la cadence infernale, il y a la garde chiourme, véritable capo, mais aussi toute les agressions et insultes au téléphone. On n’est pas loin de la torture psychologique, la pénibilité mentale n’est pas reconnue à ce jour et pourtant … Mon seul regret, J’aurais aimé que le texte aille plus loin sur le sujet, avoir le retour de Lydie, même si on peut imaginer ce qu’elle a vécu, connaître davantage la surveillante (qui doit sans doute subir la pression de son chef sur les rendements) etc … Ne pas rester qu’au stade du constat. Ceci dit c’est déjà pas mal du tout ! Merci pour cette lecture |
SaulBerenson
18/10/2020
a aimé ce texte
Bien
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...préfère le RSA !
Ah c'est jeune qui ne veulent pas travailler, moi de mon temps...Non je déconne ! Ce nouveau prolétariat BAC+5 à de quoi interpeller. Après cette lecture je tâcherai d'être plus patient quand j'aurai Estelle au bout du fil. |
Alcirion
19/10/2020
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