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hersen
1/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Kalimera Aldenor,
Ta nouvelle était en 4 dans mon vote. J'ai surtout aimé le cadre, un cimetière d'Alexandrie, et l'évocation du poète grec Constantin Cavafy. Tu installes ainsi un couple "intello" face à deux enfants qui vivent d'expédients, dont l'un est aveugle. Ainsi, la discussion autour du téléphone est très marrante, surtout le "niveau supérieur de compréhension", tandis que Hasnoun ne compte pas le vendre, alors qu'on imagine ce que serait pour lui un pactole de mille livres, car il "aime le toucher" (j'ai un peu fondu, là :)) J'adore aussi le petit trafic de roses. Et que dire quand Dimitri déclare : si mon père vous avait vendu ses fleurs plus cher, j'aurais été à l'école; On ne se connaîtrait pas. Il y a là beaucoup qui prête à réflexion, et j'aime par-dessus tout le côté humain que tu arrives à faire ressortir, c'est pas mal fort. En fin, la fin. Cé ki ? imaginons ce que nous voulons, même si je ne peux m'empêcher de regretter de ne pas savoir comment l'auteur voyait ce retour du téléphone...par un guenilleux aveugle, posté à la sortie d'une école upper class. Tu m'as un peu frustrée, mais je comprends très bien que tu aies arrêté pile poil à cet endroit. Perso, ça me fait encore plus mal. merci beaucoup pour cette lecture, Aldenor. |
Luz
1/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonsoir aldenor,
J'ai beaucoup aimé cette nouvelle écrite à l'occasion du défi. Je reproduis simplement mes impressions d'alors : Une nouvelle gaie, entrainante, remonte-moral. Tout est cohérent et s'enchaine bien. Mais, peut-être qu'il ne fallait pas acheter la corbeille pour 250 livres : il fallait négocier à 180 et conclure à 200 ; c'est quand même plus poli (je crois)... J'ai trouvé "Dieu abandonne Antoine" de Cavafi (je ne connaissais pas) : Lorsque soudain à l’heure de minuit, tu entendras passer la troupe invisible dans un cortège d’exquises musiques et de voix – ne te lamente pas en vain sur ton sort, ton destin qui t’abandonne, tous tes desseins qui partent en fumée. Avec courage, comme quelqu’un qui s’y attendait, fait tes adieux à Alexandrie qui s’éloigne de toi. Surtout ne t’abuse pas, ne te dis pas que ce n’est qu’un rêve que tes oreilles se sont trompées; ne daigne point tels vains espoirs. Comme si tu t’y attendais depuis toujours, avec le courage de quelqu’un qui fut digne de cette ville, approche-toi d’un pas ferme de la fenêtre et écoute avec émotion, sans te laisser aller aux invocations des lâches – leurs lamentations! – écoute comme une ultime jouissance les instruments exquis de la troupe secrète et fait tes adieux à Alexandrie que tu perds. Et j'aime beaucoup la chute ; commencer par "C'est qui ?" et finir par "Cé ki" : fallait le faire. Bravo ! Luz |
Robot
1/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai beaucoup apprécié l'humour réaliste de ce texte qui m'a captivé. Je trouve les interlocuteurs et leurs dialogues construits pour retenir l'attention du lecteur. Les échanges "sonnent" vrais.
Et puis cette démarche qui vise à découvrir la clé de l'énigme posé par ce téléphone perdu à des côté hilarant. Le récit est vivant. Il cerne aussi quelque chose des relations humaines avec beaucoup de fraicheur et de crédibilité. Et la conclusion, comme une boutade qui ne nécessite pas d'en dire beaucoup plus. Un bon moment de lecture. |
Shepard
1/8/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour Aldernor
Du bon et du moins bon dans ce texte à mon avis. Dans le positif : - L'action et la narration qui ne perd pas de temps, c'est vivant et c'est 'frais'. - Un groupe de personnage que l'on situe rapidement - Une fin humoristique, qui termine ce court moment de lecture mais agréable Dans le négatif : - Les répliques des dialogues me semblent parfois bizarres dans la bouche d'enfants de 14 ans... Je dirais même que la plupart des adultes ne parlent pas de cette façon (ex : l'explication à la 'Sherlock Holmes' de l'histoire par Hasfoun, ça m'a paru artificiel) - Le 'mystère' est un peu faible pour passer autant de temps dessus. Une discussion entière pour deviner que le proprio du téléphone veut le récupérer, alors que ça tombe quand même sous l'évidence. En résumé, une histoire légère, un peu trop peut-être pour mon goût. |
placebo
2/8/2019
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J'ai du mal à commenter les textes, un peu rouillé je crois :)
J'ai été perturbé par le décor et les dialogues très nus, les répliques plutôt élaborées. J'ai bien aimé ces multiples évocations, ce poète, cette francophonie, ces personnages créés - qu'y a-t-il derrière ceux à peine menitonnés ? Les différentes reconstitutions de l'historique m'ont paru un peu fastidieuses. Pourtant ce sont elles qui permettent au reste du récit de prendre forme. Donc, je ne sais pas... :) bonne continuation, placebo |
Anonyme
3/8/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour aldenor,
J'ai suivi en décalé le défi et j'ai lu tous les textes proposés. Pas très habituée de la section nouvelle, je vais tenter un commentaire, cependant. L'histoire est attachante, située dans une ville chargée d'histoire, faisant rêver et par rapport au sujet du défi qui donne une idée très différente de l'approche du handicap (très différente de celle que les occidentaux peuvent avoir). En cela elle est originale et intéressante, d'autant que beaucoup de tendresse émane du récit. Le texte comporte essentiellement des dialogues et c'est là que je suis un peu gênée. Ils ne me semblent pas être le reflet de ce que pourrait se dire ses deux gamins déscolarisés dans ce lieu (pour le style, pas pour le fond). Par contre le caractère des personnages est bien rendu à travers ces dialogues, justement. Merci du partage, Éclaircie |
maria
4/8/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour aldenor,
Une histoire simple, instructive et drôle, présentée clairement. On ne se mélange pas dans les personnages, l'action est située dans le temps et dans l'espace. Ces "commerçants" sont attachants, voire émouvants. Ils gèrent leurs besoins matériels sans y oublier leur âme et leur coeur d'ados. Je regrette cependant que le texte est construit essentiellement sur des dialogues. Solution de facilité ? Merci pour le partage et à bientôt. |
Donaldo75
5/8/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Aldenor,
Je n'ai pas spécialement suivi le concours sur le handicap alors je ne saurai dire si les contraintes sont respectées et tout et tout. Par contre, je sais que ce récit m'a donné envie de poursuivre, parce que l'histoire est bien développée. Parfois, cependant, il freine un peu, devient poussif. Ce n'est pas l'histoire qui est en cause mais la narration qui peine à enclencher la phase suivante. Mais j'ai quand même bien aimé. Merci pour le partage. Donaldo |
Jocelyn
8/8/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'aime l'humour réaliste (je n'arrive pas à appeler autrement) du récit encré dans un moment donné et dans une circonstance très strict. De nombreux champs à développer comme les vies respectives des deux garçons, le lien entre le couple et le poète et même des conflits de génération effleurés par le prix d'une corbeille de fleur. Mais tout ça non, l'auteur reste focus comme un Limier sur l'objectif ou la circonstance.
J'aime aussi le côté roman policier (sauf que dans ce cas la police ce sont des civils qui se passeraient volontiers de la police). Le contexte initie la réflexion et naturellement le lecteur à son tour tente d'analyser les faits à sa manière. Et si la française n'était pas une française finalement ? Oh mais quelle importance ? On ne sait pas ce que ces gars vont trouver devant l'hôtel. Va savoir c'est qui... |
mirgaillou
9/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Toute une ambiance et je l'ai bien connue pour avoir vécu non pas en Egypte mais au Maghreb.
Il y a toute une culture de la débrouille, de la solidarité, du marchandage aussi. On voit fréquemment ces associations de la misère, cette solidarité aussi. la pauvreté matérielle de certains habitants génère la pauvreté intellectuelle. En contrepartie, une malice, un état de fait accepté allègent le quotidien. Quelle saveur à la fin, avec leur cé ki? Impayable un sujet trop rarement abordé car il demande de la tendresse malgré une petite note plus taquine que moqueuse. |