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jaimme
31/10/2009
a aimé ce texte
Passionnément
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Là je vais avoir du mal à commenter!
J'ai adoré, tout simplement! C'est superbement écrit, intelligent, drôle, etc. De l'absurdité des définitions. Lisez, mais lisez donc! Je ne vais quand même pas gâcher le plaisir des lecteurs suivants! edit: d'autres ont lu, alors je reviens pour expliquer mon engouement. Le mélange des genres est la plus belle surprise pour moi. Et aussi la poésie de cette ballade. Je ne sais pas trop pourquoi (pas seulement les noms japonais ou quasi-nippons!), mais j'ai pensé à Miyazaki dans ses meilleures œuvres. De plus la réflexion autour de la définition identitaire est savoureuse. Intelligente et humoristique. Le côté déjanté de la paysanne, le gangster tiré de Lewis Carroll. Bref, l'alchimie a pris. Merci!! |
widjet
31/10/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Une fois encore, l’auteur se démarque avec son esprit foutraque, ses personnages loufoques en y ajoutant cette fois des questions existentielles. Je pense que le texte se doit d’être lu plusieurs fois car derrière le divertissement, il y a un autre niveau de lecture qui est loin d’être con. Sans pour autant atteindre ses meilleures réussites (le texte souffre par moment d’un manque de clarté, de précision ou de détails, notamment on ne sait jamais vraiment si le héros pédale ou est à l’arrêt comme la scène du début où la chute n’est pas très claire au même titre que l’intervention très soudaine de la paysanne pour remettre la chaîne, bref ce n’est pas assez visuel), le texte se lit facilement avec un sourire au coin des lèvres (« Trêve de conneries Lacaisse » mdr).
Un poil déçu, quand même. Attention aux redites (le verbe claudiquer, 3 ou 4 fois, alors que des synonymes – boiter, trainer la jambe – font très bien l’affaire). Widjet |
wancyrs
31/10/2009
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Désolé ! je me suis ennuyé à lire le texte.
Il ne m'a pas fait ri du tout, et cette façon de tourner en rond autour du même sujet, étirant par des artifices, pour rester sur le même point, ne me convainc pas. Des tournures aussi maladroites que " moi et la nature", " le vélo démarre " ne permettent pas la fluidité attendue dans des textes de détente. Ce n'est que mon ressenti, et puisqu'il est assez subjectif, je laisse la place aux autres à en juger aussi Bonne continuation et au plaisir de te relire wancyrs |
colibam
31/10/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une agréable ballade existentielle au son chaotique d'un bien étrange pédalier.
J'aime beaucoup l'ambiance surréaliste qui se dégage de tes phrases, les touches d'humour décalé, l'émotion qui imprègne ta toile, la paysanne qui apparaît par intermittence dans ce Dédali-de-mots foisonnant d'énergie. Seule la fin m'a semblé un peu terne, on attendrait presque une suite. Un texte riche que je vais laisser infuser pour une seconde lecture. |
Anonyme
31/10/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour aldenor
J'ai bien aimé le texte que j'aurais bien vu en réflexion. Curieux ces personnages qui n'ont d'existence que dans la tête du cycliste et ce décalage entre passé et présent. Le vélo est dernier cri, mais son pilote n'a pas d'âge non plus. Jeune au début du texte, bcp plus vieux ensuite. Toergosum ? Je pense (que) oui... Un délire bien réfléchi, bien pesé, une réflexion à poser... dans quelle étagère ? Merci pour ce petit moment pas ordinaire qui ouvre les synapses sur un bien agréable bol d'air. |
brabant
31/10/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce texte virevoltant m'a beaucoup plu et confine au surréalisme. Humoristique et loufoque, débridé, absurde, j'imagine très bien Dali ("Salvador") sur ce vélo, la moustache en guidon frémissant. La philosophie n'en est pas absente avec ce "Cogito ergo sum" à votre façon, Le crâne de Descartes doit frissonner d'aise lassé de son austère cartésianisme. Et cette quête identitaire de l'essence/ quintessence est mise à la portée des plus modestes cervelles (je me perds au bout de trois paragraphes du Discours où il me faut régulièrement rétrograder les vitesses pour rester en équilibre précaire sur le fil d'un texte qui m'assène que le "bon sens est la chose du monde la mieux partagée". Merci Aldénor! Grâce à vous, je reprends espoir...
J'aime beaucoup la fin où l'homme comprend que le vélo doit perdre sa chaîne et n'être plus qu'un cadre, un guidon et des roues pour faire corps avec l'homme, devenir son prolongement comme des membres, devenir ainsi partie intégrante et intégrée de l'homme, être aussi l'homme sans que l'on ne sache plus dissocier l'un de l'autre. J'en retire la leçon que le seul vélo qui soit, mouvant et pensant, eh! bien! c'est la draisienne! Retournons aux sources, là se trouve notre identité! Bravo pour ce texte hautement distrayant, humoristico-philosophique, vélo et quête identitaire, essence et quintessence expliquées aux Nuls! Je brise la chaîne de ma bicyclette et je m'en vais par les chemins de campagne chercher qui je suis, je m'en vais entreprendre mon Compostelle à moi. Fort heureusement tous les chemins ne mènent pas en Suède où sévit la pleurésie!... Encore bravo, Aldénor, et merci pour ce bon moment! Je reviendrai! |
Chene
1/11/2009
a aimé ce texte
Passionnément
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To be or not to be ? Cogito ergo sum... Chassez le naturel, il revient à vélo (Achille Chavée).
Entre cette question existentielle et ces deux aphorismes, j'hésite à choisir ma clé d'entrée pour commenter ta nouvelle, aldenor Je pense qu'il y a un peu (beaucoup) des trois : - l'existentialisme shakespearien : "Au début, dans la jeunesse, on se demande qui on est. À la fin, on sait. Enfin, on devrait savoir. Parce que voilà, on a été, il n’y a plus de mystères. Et pourtant… Qui suis-je ?" - le cartésianisme teinté d'humour sauce aldenor "Koji Toergosum" - le surréalisme d'Achille Chavée remis en selle* par Salvador, la bécane ! "Sans chaîne, le vélo est hors de service. En nouant chacun de mes pieds sur une roue, la poussée de mes jambes se substitue au mécanisme du pédalier. Je m’aplatis sur le tube horizontal. J’épouse la forme du vélo. Ça y est : nous ne formons plus qu’un, j’ai trouvé ma vérité, je suis un homme à roues. Je commence à rouler…" * remis en selle, je devrais dire remis en scène ;) Car c'est bien de ça dont il est question dans cette nouvelle : une mise en scène à trois entrées (sans parler du décor scénarisé version aldenor OO7 lol qui n'a pour but que de faire perdre les pédales au lecteur). Vous pensez que je déraille dans mon commentaire ? Demandez à l'auteur ! Chapeau bas aldenor ! Chene |
Anonyme
1/11/2009
a aimé ce texte
Un peu
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Désolé, je n'ai pas adhéré à ce texte malgré sa fantaisie virtuose ! Il m'a fait trop pensé à une BD -dont l'univers m'indiffère, problème de génération sans doute- Il est certain aussi que je n'ai pas compris toutes les intentions de l'auteur... A une prochaine fois.
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alifanfaron
1/11/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Non, pas emballé. Seule la première vague de question m'a interpelé.
"Au début, dans la jeunesse, on se demande qui on est. À la fin, on sait. Enfin, on devrait savoir. Parce que voilà, on a été, il n’y a plus de mystères. Et pourtant… Qui suis-je ? La question me laisse l’esprit vide. Il doit y avoir vice de forme dans la manière de la poser. " Le reste ne m'a pas touché. Soit, la fantaisie peut faire sourire, mais je ne trouve pas qu'elle serve le questionnement dans ce texte. Je ne dis pas qu'un questionnement profond doit se faire sans humour ni fantaisie, mais là, comme ça, je n'ai pas accroché. Néanmoins le style est propre et la lecture limpide. |
Anonyme
2/11/2009
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Aldenor
Le début ne m'a pas trop emballée : Je l'ai trouvé un peu plat, une suite de phrases pas assez imagées je trouve. J'ai aimé à partir de l'intervention de la paysanne et après je n'ai plus lâché. Une bonne idée que cette quête identitaire ltée à la ballade. J'apprécie le côté absurde (interventions de la paysanne, les terroristes et le vélo). J'ai eu l'impression que c'était resté un peu superficiel (l'absurde n'est pas assez mis en valeur) y compris au niveau de la forme qui m'a parue un peu trop sage. Mais j' ai beau relire je ne trouve pas ce qui ne va pas. Désolée d'être si peu constructive. Xrys |
Selenim
6/11/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
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Un texte assez difficile et décousu mais qui transpire de cette douce absurdité qui fait le charme de l'auteur.
J'ai trouvé l'écriture soignée mais moins imagée qu'à l'accoutumée. Les phrases sont plus sèches sauf dans les passages philosofico-absurdique. Les réflexions sur l'identité sont bien amenées et construites. Je trouve juste dommage qu'elles n'aillent pas jusqu'au bout. Les hypothèses sont soulevées mais la conclusion manque. Même léger ou incomplet, j'aurais apprécié au moins un final. Sur la fin, comme souvent, l'auteur nous gratifie dune conclusion délirante. C'est amusant mais amené de façon trop abrupte. La transition est trop brutale j'ai eu du mal à m'y retrouver avec ce qui précédait. Selenim |
florilange
27/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai aimé, sans restriction.
Aldenor nous fait la preuve par vélo interposé que la philo fait partie de la vie, que c'est la vie. On fait tous de la philo sans le savoir mais Aldenor, lui, le sait & partage. Bravo pour ce cheminement toujours amusant, souvent délirant. Le style est parfaitement adapté, jouant avec les mots avec maestria. Vraiment passé 1 bon moment, merci, Florilange. |
marogne
1/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Qui sommes-nous ?
Cela n’a sans doute rien à voir, mais au pot de départ à la retraite d’un collègue de travail, j’avais choisi « Uno Nessuno e centomila » comme trame du discours, essayant de montrer, ou plutôt d’évoquer quelques-unes des facettes de cet homme plutôt discret. Bien entendu j’avais fini en disant qu’il n’était certainement pas « nessuno » et que l’ensemble de ses « centomila » en faisant certainement un « uno » unique. Ici Aldénor nous entraîne sur les mêmes réflexions avec sa touche humoristique habituelle, mais cette fois-ci – en tout cas pour mpi – utilisée au profit de l’idée, au profit du texte, et sur ces aventures burlesques il nous entraîne plaisamment à la réflexion. Du beau travail d’écriture en plus, l’attention ne se relâche pas. D’accord, je n’aime pas trop les phrases sans verbes, mais ici, j’ai mis ça derrière l’intérêt du texte. Un seul détail, je n’ai pas trop aimé le « je remonte …. Piétonne » ; mais bon, ça n’est pas bien grave. |
Anonyme
17/4/2010
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« j’ai perdu les pédales » et suis tombé dans les « Verdoyante. Apaisante. Propice » VAPs. Après une chute de vélo, peut-être ?
« Obscurité. Brûlures. Piqûres. » : d'où les croutes. Un bon travail d'écriture un peu foutraque. Mais cette quête identitaire ne m'a pas emballée probablement parce que je l'ai pas lue au bon moment. |
Bidis
24/9/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce texte est extrêmement amusant, mais par endroits un rien brouillon tout de même. De la haute voltige mais aussi quelques petits ratés à mon avis. C’est bien dommage.
- « Je mesure petit à petit l’étendue des dégâts causés par ma chute : le cou tordu, un bras pendouille, un genou claudique… Mais l’essentiel c’est le vélo : le tube horizontal est tordu, une poignée pendouille, la jante déformée de la roue avant claudique… » Je me permets de ne pas partager l’amour immodéré de l’auteur pour le verbe « pendouiller » qui tout seul me paraît déjà assez peu esthétique mais dont la répétition me semble définitivement rédhibitoire. - « Je monte dessus précautionneusement » : Heu... on vient de parler de la jante et j’ose supposer que c’est sur le vélo que le personnage (re)monte. - « je crains qu’il ne s’abîme s’il va y avoir du grabuge »: Je proteste violemment : après un « si » on ne met pas un futur tout de même ! Je voudrais donc lire « s’il y a » ou « s’il doit y avoir » (du grabuge) pour que ma lecture coule plus fluidement derrière mon amusement. De « - Vélo, vélo, et toi, sais-tu qui tu es ? » jusqu’à « Je sors de ma phase contemplative. Je suis mûr pour passer à l’action. » j’ai survolé le texte plus que je ne l’ai lu. J’aime bien réfléchir et mine de rien ce texte a un petit côté où l’on se pose quelques questions, mais ici c’est trop touffu, cela me demandait un petit effort et j’aurais voulu, pour le faire, être certaine que cela valait bien la peine de fatiguer mes neurones qui ne sont plus tout jeunes. |