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Asrya
25/11/2014
a aimé ce texte
Un peu ↑
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"Je me dis que la mort est plus esthétique d’une flèche dans le dos que dans le ventre. C’est une question de gestuelle. Le corps se replie sur la flèche pour résorber la plaie. Dans le dos il se cambre. Dans le ventre il se courbe. Or la cambrure du corps tend les muscles, oriente la poitrine vers le ciel. Evoque l’envol de l’oiseau. "
--> belle image La qualité de l'écriture est indéniable. C'est propre. Soignée. Mais la qualité ne fait pas tout. La forme, le fond, le sujet ; un tout qui crée ou non une alchimie. Pour le coup je n'ai absolument pas été embarqué. Simplement parce que le thème abordé ne me parle pas. Je n'y connais rien et suis submergé d'un tas d'informations que je ne peux maîtriser. (d'autant plus que leur intérêt m'est limité - soit, passons) Mais c'est bien écrit. Alors, on se laisse porter, chavirer par les différents événements que l'on y adhère ou non. J'ai particulièrement apprécié la forme de votre récit de manière générale. Les paragraphes, la longueur des phrases, la ponctuation ; un tout qui crée une certaine dynamique que l'on aimerait apprécier. Voilà ce que je peux en dire, l'écriture surpasse très largement l'intérêt que j'ai porté au fond du texte ; trop de distance pour me sentir impliqué. Merci pour la lecture, A bientôt. |
Neojamin
23/12/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Aldenor,
Un beau texte, une belle plume, de belles images et un voyage hors du temps bien évoqué. Cette histoire qui date m'a semblée très présente dans l'interprétation, l'éternelle dualité, l'incompréhension de la féminité, les vaines tentatives de l'homme essayant d'éradiquer cette féminité qui le touche au plus profond de lui-même. J'aime bien l'idée aussi, la mort qui s'accepte et la perspective d'une revanche post-mortem. Jézabel le sait, elle ne meurt pas vraiment...elle sera toujours là, comme le fumier sur la terre. Etant peu renseigné sur cette histoire, j'aurais aimé une introduction, en savoir plus sur Jezabel, Jehu et tout le reste... D'autant qu'avec la qualité de l'écriture et la douce poésie qui s'en dégage, je me serais facilement laissé captiver... Dommage donc, rien à redire sinon que cet mise en bouche laisse insatisfait... (En passant, je verrais bien ce passage comme le début d'un livre.) MErci |
Anonyme
24/12/2014
a aimé ce texte
Pas
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Je vais faire mon Pépito, mais qu'un palmier lui empêche de voir la vallée m'étonne. Sa pensée bouge.... de là ! Un ah sur ses lèvres est assez surprenant. L'aparté entre les tirets est trop long. "Dignité outrée comme mon palmier à huppe" est un rappel inapproprié, peu digne de l'or des apparats.
"L'éternité ne se soucie pas de nouveaux arrivants", le chef de gare non plus ! Et nous aurions pu dire que je rendrai ta maison semblable à la maison (Phénix) de Jéroboam, fils de Nebath, et à la maison de Baescha (Pierre et construction), fils d'Achija, parce que tu m'as irrité et que tu as fait pécher Israël. L'Eternel parle aussi sur Jézabel, et il dit : Les chiens mangeront Jézabel près du rempart de Jizreel. Celui de la maison d'Achab (Provence maisons) qui mourra dans la ville sera mangé par les chiens, et celui qui mourra dans les champs sera mangé par les oiseaux du ciel. Non, je n'adhère pas. Les récits bibliques sont d'une violence inouïe. Les chiens mangent-ils les hommes ? Et même si c'est une image, cette évocation est dérangeante, le cinéma américain, empreint un temps de cette culture biblique, s'en est heureusement détaché légèrement. |
Bidis
24/12/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Comme de Jézabel, je ne connaissais que le nom – c’était à cause de la chanson reprise par Piaf dont, à l’école, en sales gamines, nous détournions les paroles – et que la note en fin de nouvelle renforçait mon ignorance (qui donc était ce Jéhu ?), je me suis précipitée vers mon sauveur à moi, Google, pour combler ces lacunes. Donc ce texte a déjà ce mérite : lancer un appel à la culture pour des lecteurs ignares dans mon genre.
Ensuite cette pensée sur l’esthétique de la mort par flèche est-elle de l’auteur ? Auquel cas, je m’incline. C’est très juste quand on y pense, c’est original et c’est bien exprimé. La phrase « Achab mon époux […] le sol dans les yeux » ne me déplaît pas. J’aime cette façon vivante de dire les choses. Malgré tout, il faut le relire deux fois, ce qui rompt un peu le rythme de la lecture. Avec un chouia plus de clarté, peut-être... « – qui de toutes manières ne se soucie pas des nouveaux arrivants ; ni de rien du tout, ne manquant de rien ; qui joue avec ses orteils pour meubler l’absence du temps – » : je trouve cette digression dispensable, j’ai dû réfléchir pour comprendre que l’éternité ne se soucie pas des nouveaux décédés, de plus je ne crois pas que cela soit nécessairement vrai – ou totalement vrai – et l’éternité « qui joue avec ses orteils » me paraît non seulement abscons mais un peu… trivial pour un texte tout en élégance. - « ils ne font pas aux femmes des morts de guerriers » : ce « ils » ne renvoient encore à aucun sujet. J’imagine que l’auteur veut parler « du prophète et de l’exécutant » mais ce serait mieux, à mon avis, de le spécifier d’emblée et de ne pas éclairer le lecteur seulement après tout un paragraphe où l’on ne sait pas à qui ce "ils" fait allusion. - « C’est risible bien entendu, cousu de fil blanc » : lieu commun dommageable au sujet qui, je trouve, ne tolère que de la grandeur. Ce seront là mes seules remarques. Car à partir de « Faut-il qu’elle les ait hantés ma chair », le texte me plaît beaucoup, il a du souffle et de la poésie et reste épique à souhait. |
Coline-Dé
6/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai beaucoup aimé ce texte, d'une violence et d'une force inhabituelle, sur un sujet peu porteur...
La langue en est belle, d'une beauté foisonnante et cependant très claire. j'ai relevé un point très intéressant :Jezabel préfére la flèche dans le dos plutôt que dans le ventre ou la poitrine comme procurant une mort plus esthétique : un homme aurait sans doute souligné l'aspect déshonorant de ce dos (" un Homme fait face à la mort"), et ce détail m'a enchantée, confirmant ce que dit Jezabel d'elle même : elle est profondément féminine "Oui, je suis charnelle. Jusqu’au bout des ongles. L’Esprit dérive de la chair. Je revendique une spiritualité nourrie de sexe et de sang, vivante, palpitante. La vie est ma religion." " Je suis l’homme et la femme, l’enfance et la vieillesse, l’ombre et la lumière, l’esprit et la nature, la folie et la sagesse. Tout va dans la marmite du devenir." Rien que cela suffirait à sceller son sort ! Merci Aldenor pour ce beau texte |