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David
20/7/2009
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Aldenor,
J'ai bien aimé, bien sûr, un peu estomaqué. Il y a de nombreuse chose étrange dans ce récit, notamment sa catégorie, les premiers mots qui me viendraient à l'esprit ne pourraient être : c'est réaliste, c'est historique, "l'homme des lettres" ne rentrent pas dans ces cases là, aucun cruciverbiste ne pourraient résoudre une telle définition. Qui est Z aimant S peut être, ou bien que fait un fou qui lit Kant, Hegel et Baudelaire, et devant quel fleuve ? Le côté sentimental le dispute à l'humour, au loufoque, pour le définir, mais je reste sur ce premier avis : c'est bien une passion, absurde et double, un homme à femme des lettres ? En gardant tout de même en mémoire cette curieuse analyse sur les qualités des lettres et leurs statistiques, suivant leur emploi. |
solidane
20/7/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
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Explorer les lettres ; je ne peux m'empêcher de penser à un texte que j'ai publié sur oniris, où les lettres éteitn indépendantes vis à vis de moi. Mais ce n'est pas le sujet, ici les lettres sont découvertes, puis observées, une quête, une recherche jubilatoire. Bien écrit, drôle, mais manquant à mon sens de souffle en fin de texte. J'aurais peut-être souhaité qu'elles envahissent et dévorent l'observateur. Que leur vie ailleplus loin encore.
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Flupke
20/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Aldénor,
Original et loufoque. De même qu'il y a un univers kafkaïen, il semble qu'il y ait un univers aldénorien. Essaie de poster sous un autre pseudo, pour voir si tu me fais rire de la même manière. Bien aimé "ces charmants petits chapeaux à voyelles" et j'ai éclaté de rire à deux reprises: F, flamand rose mal dans sa peau Ameuté par "taratata", A a accouru Excellent. Et l'ensemble est très bien "ficelé" avec les explications de l'homme en blanc. Bravo et merci pour ce bon moment de détente. Amicalement, Flupke |
brabant
20/7/2009
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Epoustouflant ! Récit original servi par un style impeccable, sans heurts ni vulgarités, distancié juste ce qu'il faut, humoristique, qui ne lasse à aucun moment la curiosité.
Ce que j'ai lu de mieux comme nouvelle jusqu'ici. Maîtrise constante de l'histoire. Excellent moyen de ne plus buter sur ces redoutables philosophes ! Séduire les lettres, de l'intérieur, je n'y aurais jamais pensé. Fabuleux voyage de Kant à "Z". Excellent ! |
calouet
20/7/2009
a aimé ce texte
Passionnément
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Effectivement, c'est plutôt époustouflant... Notamment le début en ce qui me concerne, où j'aurais adoré que durent plus longtemps les analyses comportementales des lettres, leurs caractéristiques dans un peloton de coureurs, ou encore ce que le narrateur imagine des pensées de la potentielle jolie passante... Enorme cette première partie.
Ensuite, certains passages sont un poil longuets, mais ça reste de très bonne facture, avec un épilogue assez déjanté mais auquel on peut trouver desvertus philosophiques... Non, vraiment, c'était super. Comme ya pas "super" je mets exceptionnel, puisqu'un texte comme ça, je n'ai vraiment pas le souvenir d'en avoir lu un. Merci pour ce bon moment.! |
florilange
20/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Dans ce texte, assez parfait dans son genre, 1 seul petit détail m'a surprise : "A a accouru". Ces 3 "a" se succédant sont-ils voulus? Parce que, en lisant à voix haute, cela sonne mal (Hé oui, je l'ai dit, pas seulement lu). Je suppose que c'était volontaire car il existe tant d'autres verbes que accourir.
Étonnante idée, tellement bien menée, 1 armada de philosophes doivent se retourner dans leurs tombes, vexés comme des poux... Merci, Aldénor l'interprète des textes abscons, Florilange. |
Anonyme
20/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime bien.
J'aime la façon dont le narrateur nous raconte le début de son trouble (de la névrose obsessionnelle à l'anosognosie ou autre idée délirante...), en maintenant (et c'est psychologiquement très réussi puisqu'au début, tout semble toujours normal et sous contrôle...et puis ça part en quenouille)... On a aussi le côté obéissant et "moutonnesque" qui est très réaliste à la fin ) ce point de vue... Ensuite l'histoire en soi... je trouve que c'est bien mené, du début à la fin... on entre dans le récit en se demandant où exactement ce narrateur farfelu veut nous mener... (codes secrets, secrets tous courts, j'ai même pensé à une analyse de la bible qui donnerait quelque chose de moqueur), bref, on cherche où ça va aller, où on va suivre le narrateur, et plus ça avance plus on se dit (autre point terriblement bien fait...) qu'il est pas si dingue finalement (ou est-ce nous qui le sommes finalement autant que lui pour se laisser porter), et puis pouf, à la fin on se dit : et si ...! Et si! Et pourtant c'est pas dangereux... Le coup du Z dans le dos, le petit détail qui tue c'est bon aussi. Donc, au total, une nouvelle bien écrite, avec le style et la patte de l'auteur qui n'a plus de preuves à fournir de sa maitrise... une cohérence je pense mais je suis pas psy non plus pour le peu que j'en connaisse, en tout cas en tant que lecteur, une crédibilité... et une bonne histoire... Que demande le peuple...? |
colibam
20/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Une histoire rafraîchissante et maîtrisée, tant dans son originalité que dans son cheminement et son traitement.
Le narrateur, en tous points normal au début de l'histoire (si ce n'est le fait de lire du Kant au bord du Nil, pff) s'enfonce lentement dans son palimpseste mental qui l'amène sur la grève de la folie douce, une folie plutôt sympathique au demeurant. Ex nihilo, l'auteur bâtit une histoire burlesque rondement menée dans son évolution. La névrose obsessionnelle du personnage est amusante et touchante à la fois mais jusque là, rien qui n'évoque un quelconque trouble. Bon nombre de personnes ce sont plongées dans l'analyse des mondes féeriques et bouillonnants qui se cachent derrière l'ordonnancement paisible et conventionnel des lettres de notre cher alphabet. Mais voilà que notre brave personnage franchit la barrière de la névrose pour entamer un flirt avec la psychose délirante, évoluant au sein de ses lettres vivantes. L'intervention de l'homme à la blouse blanche nous ramène soudain à la triste réalité. La fin est plutôt bien menée (Z comme zozo, Z, la lettre de la déviance) même si la suggestion évoquée par Solidane est intéressante. |
Marquisard
20/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Vraiment pas mauvais cet écrit, original, prenant, et forcement, présenté à d'autres auteurs, ça ne peut que leur parler. cependant je regrette un peu les dialogues, moins bien menés que les passages de réflexion. à aprt ça, très bon moment de lecture
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studyvox
21/7/2009
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Très bien plus.
Texte d'un "lettré" qui ne se prend pas au sérieux! C'est jubilatoire. |
NICOLE
21/7/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'aimais beaucoup, jusqu'à l'apparition incongrue de l'infirmier en blouse blanche. Qu'avions nous besoin d'une intervention moralisante, là où une bien jolie folie ordinaire venait de s'inviter ?
Si le narrateur est à enfermer, alors nous le sommes tous, et les rares personnes qui pourraient se targuer d'en réchapper me semblent bien ennuyeuses. Bon j'oublie la fin, et il reste le meilleur : une bulle de fantaisie, servie par une écriture précise. |
Anonyme
21/7/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
tout d'abord je salue l'originalité du propos et la manière désinvolte et humoristique dont tu traites les ouvrages des philosophes en premier lieu, puis des poètes et romanciers. Voilà une bonne manière de rabibocher les amateurs du tour de france et les tenants des cafés littéraires ! la première partie m'a surpris et séduit, toutes les analyses et commentaires relatifs aux caractéristiques de chaque lettre. En revanche j'ai moins adhéré à la suite dont j'ai un peu décroché pour tout te dire. Mais bravo pour l'idée de départ et son exploitation inventive. |
Lulu
21/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Absolument génial. J'ai adoré. Bravo.
Et merci. |
ANIMAL
22/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai bien aimé cette ballade au fil des lettres et des méandres d'un esprit qui sort de l'ordinaire (dans tous les sens du terme).
Une nouvelle aussi originale qu'intéressante. Merci pour cet agréable moment de lecture qui dégrippe le cerveau. |
jaimme
23/7/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Les Vikings et les Celtes, par exemple, le savaient: les runes doivent rester secrètes, gardées par les seuls prêtres. Pourquoi? Parce qu'ils sont déjà fous, évidemment.
Rafraîchissant. Peut-être pas poussé à son terme (signification ésotérique des groupes de lettres...). Éloge autant que critique: trop court. |
Anonyme
23/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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N'en parlons plus : j'espère que mon commentaire apportera à ton texte une quatrième plume méritée. J'ai aimé, le caresser léger des phrases, l'absence d'emphase, le murmure, le froissement des mots, des lettres, le souffle chuchoté d'une histoire suspendue entre le réel et le rêve, les sourires d'un croqueur de mots. Alors oui tant qu'à lire Kant, les pieds livrés aux crocodiles qui font des vagulettes dans les ô pardons les eaux du Nil, autant se laisser aller à songer, à compter les voyelles et les consonnes les plus attrayantes. Est-ce que tu les as vraiment comptées ? Invention ? Logiciel ? Peu importe le procédé, le texte vaut qu'on se pose cinq minutes pour te dire merci :)
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Selenim
28/7/2009
a aimé ce texte
Bien
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Un texte qui regorge d'une inventivité et d'une imagination foisonnantes.
Le premier paragraphe est d'une lourdeur indigeste, mais le reste se lit sans cligner des yeux. Un style parfaitement adapté à cette exploration épistolaire. Comme souvent avec l'auteur, la fin est agitée de soubresauts difficiles où l'imagination prend le pas sur l'armature. Mais il y a une telle énergie et une créativité si fougueuse que je serais bien snob de bouder mon plaisir. Un bon moment, vraiment. Selenim |
thea
2/8/2009
a aimé ce texte
Passionnément
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Etonnant, drôle, ma lecture m'a beaucoup amusée..
quelle inventivité, surprenant!! Bravo!! Théa |
caillouq
24/8/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'aime beaucoup ce texte plein d'humour et, surtout, d'autodérision.
Excellente cette idée de linguiste, le "tour de France", qui donne envie de tester immédiatement tous les textes qu'on a sous la main ... Un style alerte qui séduit dès les premières lignes, Et puis ça fait tellement plaisir que quelqu'un tripe ludiquement sur les lettres, au lieu de toutes ces c*** à base de numérologie qui traînent à droite et à gauche ! Un bémol cependant en ce qui concerne le dernier paragraphe (après les derniers * * *), un peu faiblard au regard de l'originalité de ce qui précède. |
widjet
14/5/2011
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Un texte qui ne pouvait qu'être signé de cet auteur imaginatif. Cela manque parfois de clarté, contrôle (sans être dirigiste l'auteur doit aider le lecteur a s'orienter) et de fluidité sur certains passages, mais j'ai apprécié les trouvailles sur la "physionomie des lettres" (je retiendrais le T haltérophile, le R danseur et le B coureur en sac de jute, particulièrement bien observés).
Un texte ludique et taquin, mais qui ne me convainc guère (d'un autre côté je suis dur avec aldenor, mais c'est de sa faute, il est tellement capable de mieux et l'a prouvé à maintes reprises) W |
victhis0
30/10/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Autant de folie et de maîtrise c'est exceptionnel.
Bravo absolu, déférence sans réserve : c'est l'un des textes les plus brillants et les plus amusants que j'ai lu sur Oniris qui comporte quelques textes pourtant relevés. Idée aussi absurde que drôle, distance jubilatoire avec les livres, comptabilité géniale. Je n'aime pas les superlatifs en général car ils ont tendance à écraser le compliment. Sauf que là, pas le choix. |
james
31/10/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce qui frappe quand on lit ce texte, c'est son originalité. On est pris, emporté par ce texte. Quelle imagination! Et par moment, on se demande s'il n'y a pas un peu de vécu la dedans. Le plaisir de louer avec les lettres les mots, quand un texte devient par trop rébarbatif. Il m'a semblé en lisant ce texte entendre la plume de son stylo grincer sur le papier.
Un vrai bol de fraîcheur8 |
Bidis
18/12/2013
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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J’avais voulu commenter « Le champion » et je n’ai pas pu. Je ne supporte pas bien quand Aldenor me déçoit. Heureusement, je trouve ce jubilatoire « homme des lettres » et retrouve tout ce que j’adore : de l’humour et de la virtuosité.
Au moment où l’on arrive à Hegel, je trouverais plus drôle d’intercaler un petit passage de ce philosophe, quelque chose de bien obscur – je ne donne pas d’exemples, car pour moi tout ce que raconte les philosophes est du chinois. Par contre, je n’aurais pas mêlé Baudelaire ni Voltaire à cet exercice. Je ne les trouve pas suffisamment nébuleux, j’aurais plutôt choisi un poète comme Mallarmé et un philosophe comme Nietsche, on y trouve aussi pas mal de ténèbres (je veux dire : moi, j’y trouve…) Ou alors Kierkegaard ? Je n’ai rien lu de lui, mais rien que son nom m’évoque quelqu’un que je ne vais pas comprendre… J’ai beaucoup aimé le passage où S sort de la piscine et où l’auteur entre dans le texte parmi les lettres. Comme je m’étais un peu ennuyée pendant un long passage, (de « À ma grande surprise… » jusqu’à « la bande de H au tir à la corde contre la famille des I») je me suis dit que c’eût été plus amusant de faire un petit paragraphe pour chaque lettre, en les « personnagisant » d’avantage. Ce n’est pas qu’il n’y ait pas d’invention bienvenue pour chacune d’entre elles, mais cela m’a paru trop lourd (en cuisine, je dirait trop riche), pas assez aéré, on aurait besoin de quelques « trous normands » pour les faire passer. En fait, les lettres deviennent vraiment des personnages, ce qui fait le génie de ce texte, mais du coup, chacune d’elles prend corps, veut se placer, et l’esprit du lecteur se sent bombardé. Certaines lettres font plus image que d’autres, c’est amusant quand on les voit revenir (comme par exemple : « Ameuté par « taratata », A a accouru » (ici j’aurais d’ailleurs préféré : « A accourut ».) Les situations aussi sont importantes. Comme n’importe quel texte à personnages d'ailleurs... Je n’ai pas bien compris la subtilité du passage « J’entrepris de vérifier mon hypothèse avec le tour cycliste » à « Résultat : E A S I N T U R O L. » et il ne m’a pas amusée. Bref, pour moi, ce texte est dans son ensemble un exercice de haute voltige, très distrayant. En tout cas, c’est quelque chose qui pourrait devenir excellentissime... et d’ « exceptionnel +++ » |