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David
14/2/2008
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Bonjour,
D'abord pardon pour la confiture, mais c'est Blaise Cendrars qui a écrit "la prose du transsibèrien et de la petite Jehanne de France", ça devrait être quelque part en bas de page. La fin n'est pas à la hauteur du reste à mon goût, les dernières lignes. Sinon bravo pour cette descente dans l'absurde, cette histoire m'a bien plu. |
mimich
20/2/2008
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En somme si j'ai bien compris-mais je n'ai lu qu'une fois et entre les lignes cette histoire...c'est la petite mouche qui fait comprendre à Nestor qu'il devrait changer sa manière d'être et ne pas enfermer sa vie dans la rigidité de son travail de contrôleur.la mouche devient un"facteur déclenchant"...
Pourquoi pas! mais la mouche n'est-elle pas le symbole de l'activité inutile et désordonnée?La profession ne doit pas absorber toute notre énergie, c'est bien cela? Pour simplifier je dirai que l'auteur à des talents d'écrivain, qu'il amène bien ses dialogues, qu'il sait retenir le détail intéressant;... Mais l'dée directrice de cette petite histoire ne m'a pas particulièrement séduit,il est vrai que je suis un piètre lecteur et que la critique est facile... |
Anonyme
28/3/2008
a aimé ce texte
Bien
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Voici quelques points relevés au cours de ma lecture.
Première partie Je trouve que la présentation de Nestor Simalco se fait avec une phrases très longue. J’aurais écrit « Un poste qui lui sied bien tant il dégage une impression de haute spiritualité. Une attitude élancée. Un crâne pointu avec sa chevelure faisant houppe. Un menton montant. Tout en lui semble s’élever vers la qualité ». Des piles de dossiers et des paperasses ici je supprimerais les « des » inutiles, pour donner plus de vie au texte. Bureau en bois d’acajou, je supprimerai bois pour éviter la redondance avec acajou qui est un bois. Après « réconciliation des bagages » le qui enregistre serait remplacé par "enregistrant". « C’est un nouveau concept » pour alléger je dirais simplement « Nouveau concept etc… De même "Mais là, c’est plus subtil", on pourrait dire : « Plus subtil, là, il cherche etc… » Ce qui a l’avantage de mettre « plus subtil » en évidence pour accentuer le trait de caractère de Sinalco. La phrase «Il se saisit du téléphone… » plutôt remplacée par « Il saisit le téléphone presse le bouton rouge pour joindre sa secrétaire. » Quelque chose m’échappe. Pourquoi la secrétaire demande-t-elle « Où voulez vous que je vous envoie monsieur Sinalco ? Deuxième partie Le responsable de la qualité, à propos de la rare pose, je dirais plutôt: « prenant une rare pose, le responsable de la qualité rêvasse à un projet de réforme du manuel de la compagnie. En éliminant se dit-il les marges, les espacements, les fioritures et en utilisant des polices de huit points on le réduirait de moitié. Des tonnes de papier d’économisées. Le rare de rare pose me gêne un peu. « Le papier se trouve être un avis du club de bowling de la compagnie. » J’écrirais. « Le papier ! Un avis du club de bowling. Une compétition entre les départements. Pour le samedi suivant. Les participants sont priés d’amener leurs propres boules ». « C’est un petit bonhomme » je dirais « Petit bonhomme à l’allure fragile portant l’uniforme vert du service à bagages avec une ridicule cravate etc… » Le passage de l’exactement est assez rigolo et bien décrit. Ici il l’utilise sec, exactement cette phrase me paraît confuse. L’attitude du manutentionnaire ne sachant quoi faire de ses mains est parfaitement bien rendue. Bien rendu aussi entre la question de l’ouvrier sur sa performance imprévisible et la découverte de la mouche (imprévisible) sur la tasse de thé. Bravo ! Je supprimerais le « et » entre la tasse lui échappe (et) le thé se renverse 3ème partie Je dirais Quoi ! encore là celle-là ! A propos de la mouche le lendemain. Pour la phrase « il bondit etc… » j’écrirais pour éviter la répétition de frappe « Il bondit de son siège, frappe à l’aveuglette puis la repérant sur l’armoire, fonce vers elle, la manque de justesse. Le directeur demande « Vous faites des exercices » je dirais « vous faites de l’exercice » À propos de : la mouche je mettrais « … posée sur son bureau. Ses gros yeux rouges qu’elle frotte avec ses pattes comme si… » Nestor Sinalco se trouble. L’auteur ici amorce la transition qui conduit le récit à la chute de l’histoire. À propos des baisses de régimes « Les baisses de régimes c’est surtout les jeudi qu’on les remarque. » 4ème partie J’aime bien l’utilisation de la mouche dans la réflexion personnelle de Sinalco avec l’amusante déclinaison des sonorités de l’exactement. Il y a aussi cette pirouette qui permet de connaître la raison des baisses de régime du jeudi du manutentionnaire. Conclusion. Le style aurait besoin d’être revisité, allégé dynamisé par des phrases plus courtes, plus vives. Sur le fond, on est dans un schéma assez classique celui du revirement, du volte face. Le récit est bien construit. L’utilisation de la mouche dans le monologue final est une excellente idée. La chute est bien vue. J’ai aimé le côté plaisant de ce récit |
widjet
2/5/2008
a aimé ce texte
Bien ↑
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Drôle. Décalé. Burlesque.
Et mine de rien, une critique assez acide du monde du travail (et du système en général) et de son "abrutissement" lié à la répétitivité des taches qui peut confiner à la démence (même temporaire). Ca m'a fait penser aux "Temps Modernes" de Chaplin. Réussi ! Widjet |
Togna
9/5/2008
a aimé ce texte
Bien
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Malgré une écriture qui ne demande qu’à progresser, j’ai lu avec plaisir et trouvé ce récit original. La vénalité des errements matérialistes est mise en exergue avec humour.
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Bidis
4/8/2008
a aimé ce texte
Passionnément
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Épouvantablement déçue par la "Course d'autobus" de laquelle j'attendais mille merveilles en lisant d'abord les commentaires et dont le surréalisme m'a paru gratuit, j'ai fondé l'espoir que "La mouche" allait me réconcilier avec la lecture de ce formidable auteur.
Eh bien, cette fois, c'est aux commentaires des autres que je n'ai rien compris... Tout d'abord, j'ai trouvé impeccable la mise en scène du personnage principal. L'on glisse immédiatement dans un humour subtil et jubilatoire. Et, personnellement, je n'ai rien trouvé dans l'écriture qui m'ait le moins du monde heurtée. L'envoyer à Tanasov, Pissavy... Bon Dieu, que ça fait du bien de rire aux éclats de grand matin ! |
leon
21/9/2008
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai rigolé en voyant Mr Sinalco se débattre avec cette drôle de mouche.
J'ai adoré la description des différentes prononciation de "exactement". J'ai juste regretté la fin qui tombe à plat pour moi : mais c'est peut-être que je n'ai pas compris ce que représentait "une aria de Mouchmouchov « Le beau linge du beau Ling »" |
xuanvincent
21/9/2008
a aimé ce texte
Bien ↑
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Cette nouvelle m’a bien amusée !
J’ai apprécié le portrait de cet homme qui ne semble vivre que pour son travail, ainsi que la manière dont le monde du travail est présenté. Agaçante, cette mouche… Un instant, j’ai pensé à la mouche du coche, non il s’agit là plutôt on dirait de la mouche du boss ! Amusant, j’ai trouvé, le « dialogue » * entre le responsable de la qualité et la mouche ! Cette mouche, après l’avoir fait sorti de ses gonds, semble pour la première fois lui faire prendre conscience de l’absurdité du travail, de son travail. Et, plus étrange, il semble la comprendre. * (la mouche ne parlant en fait ne parlant sans doute pas, car je n'ai pas eu l'impression que cette histoire basculait dans le registre du fantastique) Le plus drôle, c’est lorsque l’on découvre que l’employé a dû suivre toute cette scène insolite, et penser que le responsable qualité parlait, tel un fou, tout seul ! La chute m’a amusée. Si le responsable qualité reste dans son rôle de responsable, éludant ce monologue bizarre qu’il vient de débiter, par contre il se montre sous un jour surprenant, bien plus humain. Voire un peu fou, puisqu’il traite cette bête qui était jusque là son ennemie, d’ « amie », qui va lui chanter une aria ! Détail : . « quelle mouche l’a piqué ? se demande le directeur en s’éloignant » : cet humour m’a paru tomber un peu à plat dans le contexte, où l’on vient de parler d’une mouche réelle. |
marogne
7/10/2008
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le thème est plaisant, même si sans doute un peu « banal », mais il est bien amené, et l’écriture est plaisante à lire. Les personnages, même le manutentionnaire, sont décrits de telle façon qu’on croit presque les connaître. La prise de conscience va sans doute un peu trop vite, pour rester dans les limites de la nouvelle, on y perd sans doute un peu.
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Selenim
21/4/2009
a aimé ce texte
Bien
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Une première partie tonitruante.
Un humour décoiffant, une prose décapante, un rythme percutant. Un vrai régal. Un sans faute. Les descriptions des Nestor et Atanasov sont racées et très drôles. Le paragraphe sur exactement, délectable. Malheureusement, je me suis englué dans le monologue de Nestor. Baisse du rythme, humour plus laborieux, l'écriture ne varie pas assez. La redondance des exactement ne fonctionne plus. Un texte qui m'a donné l'impression d'avoir été écrit en deux fois, avec un changement d'état d'esprit de l'auteur entre temps. Étrange. |
liryc
28/4/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le hazard fait bien les choses. Il m'a mené à a nouvelle et fanchement j'ai passé un excellent moment dans cette nouvelle pleine de fantaisie et d'imagination. Je pense aussi qu'elle peut se priver des deux dernières lignes. Bravo.
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Perle-Hingaud
23/10/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Lisez des textes anciens, serinait le Maître... Mais le Maître avait raison, (une fois de plus ?). Cette nouvelle est un vrai petit bijou: précision de l'écriture, justesse de l'univers, qui bascule lentement dans l'absurde alors que la vérité apparaît sur le sens profond de l'existence. J'ai tout aimé: du nom des personnages aux descriptions précises, méticuleuses, des dialogues si naturels aux attitudes de la mouche.
Quel plaisir... |
in-flight
30/12/2014
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Atanasov--> J'ai pensé rapidement à Stakhanov, le perforeur / performeur soviétique. Une plongée acide dans le bain du travail.
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matcauth
9/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Aldenor,
je me souviens que vous m'avez accompagné sur mes premiers écrits, alors quand j'ai vu votre petit post sur les 10 ans d'Oniris, je me suis rappelé à votre bon souvenir et à votre style inimitable, mélange d'absurdité et d'humour, avec une connotation réaliste. Un truc du genre : le quotidien est fou, mieux vaut en rire, et les choses les plus simples, les choses de tous les jours sont une source inépuisable. Eh bien voilà, ce texte est dans ce même état d'esprit. Cela nous parle, nous concerne, c'est notre quotidien, mais on ressort de notre lecture content, enjoué, tout au moins. Parce que vous pensiez m'avoir avec une mouche, franchement ? ben oui, vous m'avez eu. Je pensais que les baisses de forme de notre ouvrier allaient passer à la trappe mais non, vous n'oubliez rien, tout est cohérent, réfléchi. La qualité d'écriture est là, les phrases sont bien écrites, simple, car elles servent l'histoire, la forme n'est plus un problème pour vous, c'est maîtrisé. Si je dois avoir un petit regret, c'est sur le fait que le directeur qualité arrive aussi vite à changer d'avis. Mais bon, si on voulait garder du réalisme également sur ce point, il faudrait écrire un roman en trois volumes, et ce n'est pas le sujet ici. Je vais aller voir un peu ailleurs voir ce que vous avez écrit d'autre. |