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Anonyme
8/7/2017
a aimé ce texte
Pas
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J'ai trouvé le style très ampoulé, chargé à l'excès d'adjectifs et de descriptions pas toujours très heureuses : "les chemins de fer qui violaient les sentiers de terre".
Il en ressort une impression touffue où il est difficile de suivre le cheminement de l'histoire. D'ailleurs il n'y a pas d'histoire, juste les cogitations d'un individu qu'on finit par comprendre fou, du moins pourchassé par des démons intérieurs. Pas très intéressant tout ça. Il manque de la clarté et un véritable scénario pour ma part. |
Marite
13/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Véritable aventure que ce récit.
Lu d'une seule traite, sans pause et sans ennui, le narrateur nous entraîne et nous fait pénétrer dans un lieu si dense et si fourmillant de vie qu'effectivement il sera difficile de le retrouver ... celui qui est en cavale mais pour fuir qui ? quoi ? Les fantômes du passé ... ? Les cauchemars qui hantent la mémoire ... ? D'innombrables descriptions, à profusion, sans répit, se succèdent comme s'il ne fallait surtout pas laisser un seul espace libre dans les pensées qui se bousculent. Et puis : " C’est un matin que c’est arrivé ... c’est là, à ce moment précis, que j’ai vraiment eu peur ... Peur de moi… oui, ça y est, je viens de comprendre qui est véritablement mon seul ennemi.Je me suis assis. Je me suis calmé ... on se revoit avec recul, détachements, se débattre face à soi-même, se saisir par la gorge pour détruire son chagrin avec haine en l’étranglant pour qu’il se taise." Que dire de l'écriture ? Pour moi je la trouve magistrale car elle m'a portée, sans faillir, tout au long de l'aventure. |
hersen
14/7/2017
a aimé ce texte
Bien
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Je n'ai pas apprécié ce texte d'emblée, il m'a fallu peut-être un peu trop de temps pour comprendre et ce temps perdu a été au détriment de mon plaisir de lecture.
Et pourtant, l'idée d'essayer de se cacher dans un lieu grouillant, sans pourvoir parvenir à se cacher à soi-même, est une très bonne idée. les descriptions sont bien rendues mais sur la longueur, on finit vraiment par être frustré de ne pas savoir où l'auteur nous emmène. Je salue cependant ce travail d'écriture. |
Anonyme
27/7/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Histoire: 2/5 Arrivé aux 2/3 du texte, j'ai pensé que le personnage principal était Hong-Kong et que le narrateur n'était que faire-valoir. Cela me plaisait. Et puis, il y a cette fin, cette prise de conscience de ses démons intérieurs, pas très réussie. Trop rapide mise au regard du long début.
Personnages : 2/5 J'aurais aimé que le texte reste centré sur cette description jouissive d'Hong-Kong. Cela aurait été original et l'auteur semble aimer cette ville et nous le rend bien. Mais le narrateur finit par prendre le pas, et là je suis perdu. Qui est-ce? Qu'est-ce que cette folie intérieure, ou cette sagesse soudaine? Un peu facile, un peu plaqué et pas assez fouillé. Style: 2/5 Texte très descriptif, pas d'action, pourquoi pas. Mais abus de comparaisons (les "comme ...", "telle.." "on dirait un..."), métaphores, envolées lyriques qui alourdissent le propos. Digressions sur Dieu mal à propos (trop ou trop peu développé) Ressenti global: une matière épaisse qui m'a donné envie d'Hong-Kong que je ne connais pas Avis éminemment subjectif d'un lecteur lambda |
Anonyme
27/7/2017
a aimé ce texte
Bien
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Un tableau minutieux des lieux, aux images fouillées parfois un peu emphatiques.
L'idée est intéressante ; cet homme qui tente de fuir ses démons qui le persécutent mais se rend compte qu'il vaut mieux parvenir à les vaincre " Mais un jour, peut-être, je reviendrai. Et alors, tout sera différent." J'ai trouvé la description un peu trop longue qui, à mon sens, étouffe la raison de cette "cavale". |
Jean-Claude
27/7/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Alexan.
Je vais commencer par une question. Eux sont-ils dans sa tête ? J'ai relu et je n'ai pas su trancher. Ce n'est pas forcément dérangeant. Belle et longue description qui pose un climat, entretient l'attente mais au détriment d'une histoire dont l'objectif n'est peut-être que le climat, pas l'histoire, menant à une fin ambiguë. Détail pratique : en général on ne met pas de "," avant les "et". Le cas typique est ", et qui regardent désœuvrées" car ça coupe la liaison claire avec HLM et n'établit pas la relation avec Usines. Bien sûr, il faut garder celles des incises comme ", et même futuriste,". Par contre , pour "gesticuler, et même si ce ne sont que des bêtes, on se dit", ce n'est pas une incise puisqu'il y a "on se dit" ; il faudrait "gesticuler et, même si ce ne sont que des bêtes, on se dit" ou "gesticuler, et, même si ce ne sont que des bêtes, on se dit" (ici la virgule avant n'est pas spécialement gênante et l'incise est après le "et"). Toutefois, pour l'essentiel, la règle s'applique quand le "et" précède le dernier élément d'une énumération. A une prochaine lecture. |
Solal
28/7/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Pour ma part, j'ai trouvé la description de Hong Kong magnifique. Les mots ont captivé mon imaginaire. J'ai presque cru sentir la puanteur des ruelles boueuses et être ébloui par le soleil se reflétant sur les façades en verre des gratte-ciels. Une ville avec plusieurs visages pour un narrateur à la personnalité dissociée. J'aime ce parallèle que , il me semble, vous n'avez fait qu'esquisser. Quel dommage car le désarroi dans lequel est plongé votre personnage résonne plutôt comme une excuse pour écrire sur Hong Kong. |
Anonyme
28/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Alexan,
Alors comme ça tu as pris le prétexte de la fuite en avant pour nous faire rêver de Hong Kong. Pari réussi pour moi. Soit tu connais la ville et la racontes bien, soit tu imagines très bien. Quoi qu’il en soit le voyage avec tes yeux et tes ressentis pour guides a été dépaysant au possible. Les odeurs, les couleurs, les bruits, les paysages de la cité tentaculaire, tout y était. Tu m’as emportée dans les méandres de tes pensées. J’étais dans l’évasion hors norme, hors des sentiers battus. J’ai aimé cette ville au travers l’amour que tu lui portes. J’ai encore dans le nez l’odeur du « poisson grillé clandestinement à peine pêché dans les dédales de ces petits passages incroyables, sublimes, splendides… », et dans la figure, « La brise du delta de la rivière des Perles effleure les poils de ma barbe qui dansent sur mon visage. » Pour le seul plaisir, je recopie ici un extrait, le plus romantique à mon goût, mais il y en a tant : « Alors je me sens transporté par une atmosphère, une ambiance si particulière, en ce village de pêcheurs qui dort doucement, dans le silence seulement rompu par les vagues et quelques voix qui se perdent en échos, à deux pas de l’effervescence de TST, Wan Chai, Mong Kok, Lan Kwai Fang. Dans ces ruelles qui semblent presque brumeuses, où la brise salée se faufile dans les dédales, je me prends pour un espion, un voleur, un chat, et quand une maison se pousse au fur et à mesure que j’avance et que la rue se courbe en zigzag, je distingue en levant la tête le village qui grimpe dans les hauteurs, et se blottit en dessous des arbres. Et seulement parfois, au milieu de la nuit, lorsque je regarde vers les maisons de la colline, je devine une chambre éclairée d’une faible lampe, ou d’une bougie. Et j’imagine une jeune fille allongée sur son lit, seule, solitaire, et qui lit. Et je me dis que peut-être, peut-être, elle me comprendrait. » Pas vraiment une histoire, mais un tableau très riche, grouillant de vies et de vie. Un tableau plein de rythme, foisonnant de détails. J’aime assez que l’on m’offre des décors de cette envergure pour m’évader à ma guise. Une belle écriture, gouleyante et riche à souhait, comme je les aime. A te relire. Merci du partage. Cat |
Tadiou
2/8/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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(Commentaire tardif. Commentaires précédents non lus).
Que de minuties dans les multiples descriptions ! Cela évoque les paysages, les maisons... détaillés avec tant de soin par Balzac. Toute cette peinture exotique d'une région que le narrateur connaît bien et décrit avec passion, a un côté attachant. Mais les phrases sont souvent inutilement longues avec un style linéaire, uniforme, journalistique, qui ne présente pas de charme pour moi. J'ai continué à lire jusqu'au bout malgré tout, "en faisant un effort". Le leitmotiv "Ils ne me trouveront jamais ici. Jamais." perd de sa force, étant répété, identique à lui-même, comme dans l'indifférence. Je ne ressens pas d'émotion à la fin, comme si le narrateur n'en éprouvait pas, totalement résigné. Le style, uniforme, parfois bien lourd, procure quelque ennui. Et on pourrait se dire :" Tout ça pour ça?" car on reste largement dans le virtuel et ces gens qui sont censés retrouver le narrateur restent terriblement absents.On pourrait tout à fait imaginer que le narrateur fantasme et que rien n'est réel. Il me semble que ce serait intéressant de reprendre ce texte, en en modifiant l'équilibre descriptions/actions, en donnant quelques clés et en impulsant de l'émotion. A te relire avec intérêt. Tadiou |
vb
10/8/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Alexan,
votre nouvelle ne m'a plu qu’un peu. L'idée est bonne et m'a fait penser au Cœur régulier d'Olivier Adam où l'on raconte aussi l'histoire d'un personnage qui trouve le repos d'âme en extrême orient. Cependant, il y a beaucoup trop de fautes techniques pour que j'aie pu m'en détacher et vraiment entrer dans l'intrigue du récit. Voici donc une liste non exhaustive des points qui m'ont gêné. 1) L'asphalte et le béton armé n'évoquent pas pour moi la gare Saint Lazare de Zola et de Monet qui était en pierre mais plutôt les monstres inspirés du Bauhaus et du Corbusier. 2) "violaient" est à mon goût une image trop forte. 3) Venise. Si vous décriviez des temples chinois ou des palais rococo, je veux bien ; mais, ici, vous parlez de ruines industrielles. Pour moi, ça ne cadre pas. 4) Je supprimerais soit la virgule avant le "et" qui suit "gratte-ciel" ou bien le "et" lui même en laissant la virgule. (Dans une énumération, il n'y a pas de virgule avant le "et" final. Sauf exceptions comme par exemple lorsque le dernier terme de l'énumération est une action conséquente de celles qui précèdent.) 5) L'expression "en fait" est en général du verbiage que l'on peut souvent supprimer sans perte de sens. 6) "modernité urbaine" : soit "modernité" soit "urbanité" 7) "Car cette dernière ... jamais" Le lecteur n'aime jamais qu'on lui explique les choses. Il préfère les sentir. On sent trop l'auteur. 8) "Elle le regarde comme on regarde... ou bien comme un dieu..." Le premier comme se rapporte à "regarde" le second à "Elle". Ce n'est pas bien construit. 9) "ou bien": on peut se passer du mot "bien" 10) "tout en sachant": on peut se passer du mot "tout" 11) "Un jeu divin": trop d'emphase. À votre place j'enlèverais le point précédant et le remplacerais par une virgule. 12) "Sur la jetée ... flottantes" Phrase trop longue et mal structurée, peu claire. Je mettrais "tenues par des mains fermes" entre virgules. Il y a deux subordonnées imbriquées et la conjonction "et" précédée par une virgule. C'est très confus. 13) Double génitif "de roues de voiture". Supprimer "de voiture"! Qu'elles soient de voitures ou de camions n'intéresse pas. 14) "à l'avant et à l'arrière". Où pourraient-ils être d'autre? 15) "dans les airs" ou "jusqu'à nos narines" : l'un ou l'autre pas les deux. 16) "Port Embaumé" : lourd. Peut-être fusionner ce bout de phrase avec la phrase précédente. 17) "bon fromage" : image trop positive. "fromage bien fait" serait plus clair. 18) "des magasins, restaurants" Ajouter "des" avant restaurant. 19) "magasin" n'éveille aucune image. Remplacer par "bazar" ou quelque chose du genre ayant plus de sens. 20) les mégalopoles sont d'habitude célèbres. Supprimer célèbre. 21) "mais plutôt... Est." oui, et alors? On sait bien que l'on est en Asie du Sud-Est? 22) "Fruits de mer", "Poissons et crustacés", etc... Trop on a bien compris. Réduire la liste. 22b) "Certains": grammaticalement certains devrait remplacer containers. J'ai trébuché. 23) "presque de faire de la plongée" supprimer "presque" qui ne fait que diminuer l'impact du propos sans apporter de sens notable. 24) "Mais surtout" supprimer "surtout" pour les mêmes raisons. 25) "et même si" Les virgules devant les "et" sont souvent suspectes. Ici j'hésite. Je me demande s'il ne faudrait pas une virgule de plus après le "et" 26) "le long de l'eau, et..." Soit supprimer la virgule, soit mettre un point virgule, soit mettre un point et faire deux phrase (ma préférence). 27) "vraiment" peut être supprimé. 28) Enlever la virgule avant passages secrets. 29) "mec" ne correspond pas au ton du narrateur mettre homme, bonhomme, vieillard (et supprimer vieillard un peu plus loin) ou proxénète. 30) Supprimer "forcément" et "sûrement": c'est du verbiage. 31) "souk asiatique" Supprimer asiatique. 32) "foutoirs" : ne correspond pas au ton du narrateur. 33) "et le linge qui pend en compagnie de sardines" Belle image mais sans connexion avec le paragraphe: mettre ailleurs ou supprimer. 34) "Et il y a ... pneu." Phrase trop longue et peu claire. Les groupes nominaux s'imbriquent. "qui" se rapporte à "eau" et "assis" se rapporte à "mari". Ajouter une virgule après "marchande" 34b) "Et quand ... commerçants". J'ajouterais, pour la clarté, une virgule après le premier "Et" et entre le deuxième "et" et "ici" 35) "Plus loin ... débordés" Phrase trop longue et alambiquée. J'ajouterais une virgule après "nappes blanches" 36) "l'herbe, et le vide" supprimer la virgule. 37) "À Hong Kong, et" supprimer la virgule. 38) "et à la perceuse" remplacer "à" par "de". 39) "En fait, on" supprimer "en fait" Ici on pourrait poser une question rhétorique au lecteur : "S'agit-il d'ouvriers..." 40) "modernes et nickel" nickel ne convient pas au ton du narrateur. 41) "triomphe, et" supprimer la virgule. 42) "l'eau, et" supprimer la virgule. 43) "lorsque assis devant le temple je" Mettre des virgules autour de "assis devant le temple" ou écrire "lorsqu'assis ... temple" avec ou sans virgule après temple. 44) "de là" mettre des virgules autour 45) "voir le delta" remplacer par "voir non seulement le delta" 46) "chez un mec d'ici" remplacer "mec" par quelque chose de plus sensé (un pêcheur, un boxeur, un charcutier). 47) "son chien, et" supprimer la virgule 48) "courbe en zigzag" contradiction 49) "qui m'écorchaient quelqu'un de l'intérieur" Compliqué, je n'ai pas compris. 50) "ou un bateau" remplacer par "ou prendre un bateau" 51) "des millions d'idées me sont passé" Accorder passé avec idées 52) "horreurs" pour moi horreur est un synonyme de peur. Je ne comprends pas. À bientôt, Vb |
FANTIN
23/2/2019
a aimé ce texte
Pas
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Dès le début les descriptions prennent le pas sur une intrigue longtemps ramenée à un simple leitmotiv artificiel: "Ils ne me trouveront jamais..." L'exotisme des lieux et des noms ne suffit pas à faire une histoire.
Quelques remarques sur la langue et le style: l'argot employé ici et là sonne un peu faux et forcé. "Effluve" est du masculin. Il y a aussi une maladresse de construction: on peut écrire "peur de ce à quoi j'étais en train de penser", mais pas "peur de ce à quoi j'étais en train de considérer", etc. La fin est très confuse et confirme l'absence de réelle intrigue. C'est ce qui manque cruellement à cette nouvelle. |
mirgaillou
18/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Oui, les descriptions sont très longues mais on aime à s'y perdre. Une histoire à la Kessel ou de tant d'auteurs voyageurs.
L'évocation du parfum du port me touche particulièrement, ce mélange d'eau croupissante, de poisson, d'huile, cela forme une fragrance inoubliable et typique. L'étonnant mélange des quartiers luxueux quand subsistent des bidonvilles qui gardent un charme grâce à une nature qui se faufile partout... Vous vous êtes vous-même un peu perdu dans cette ville aimée et connue et on ne peut pas vous le reprocher. Il faut savoir prendre le temps avec vous. Finalement on apprend, après avoir fini par comprendre : "l’œil était dans la tombe et regardait Caïn". je suis toujours plus sensible à l'ambiance d'un texte qu'à sa perfection rédactionnelle qui est pourtant loin de m'être indifférente car cela forme une musique d'ambiance, mais chacun ses goûts! |