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cherbiacuespe
22/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Mais pourquoi donc cette répugnance envers le noble dindon? Une honte!
Voilà une histoire, sous forme de témoignage, de volaille qui m'a bien fait rire. Je vois d'ici le tableau. C'est très bien raconté, on s'y croirait, on peut sans effort imaginer depuis son fauteuil les scènes décrites. Quelques petites fautes mais rien d'extraordinaire. Et puis ce ton, utilisé de bout en bout, convient parfaitement. Un bon moment de lecture, merci. Cherbi Acuespé En EL |
maria
25/1/2020
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Je suis très déçue. L'auteur(e) a annoncé une nouvelle portant sur un expatrié en Chine, hors ce qui lui arrive peut se produire n'importe où. Notre BCD a affaire à un masseur incompétent, il est ensuite confronté à des conducteurs énervés, puis il fait la queue pour acheter un encas et on essaie de l'arnaquer puisqu'il est étranger. Il a des voisins bruyants et perd du temps dans les administrations... Je n'ai pas trouvé ces scènes très drôles mais plutôt banales. Vient l'imitation du coq qui "fait évaporer" toutes les "énergies négatives". "Cela ressemblait à de l'exorcisme" "provoquant un orgasme frénétique". Évidemment c'est original ! Trop grotesque, selon moi, et je ne suis pas arrivée à visualiser, à ressentir les réactions de l'alentour. Je suis profondément désolée, mais je ne suis pas rentrée dans cette histoire. Mais c'est un texte vivant, qui trouvera, je le souhaite, des lecteurs plus réceptifs que moi. Pardon à l'auteur(e). Merci du partage et à bientôt. Maria en E.L. |
Corto
27/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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On lit rarement une nouvelle avec une telle excellence dans l'humour. Et oui j'ai bien ri.
On constate que l'auteur a une vraie expérience de la vie en Chine lorsqu'il décrit les énormes différences de mode de vie, notamment en ce qui concerne le bruit. Ce qui nous apparaît sans gêne et insupportable est là-bas habituel. De même dans la séquence où le narrateur fait la queue pour "acheter un baozi a une vendeuse de rue", on se rend compte très vite que dans un pays surpeuplé il ne faut pas espérer qu'on vous laisse gentiment patienter. Si on peut vous dépasser on le fera volontiers. La séquence du consulat nous rapproche de notre vécu quotidien quel que soit le lieu où l'on vit. Mais évidemment le point culminant est la séance, je dirais presque la science du "coq" et de la "poule". Là on rit franchement. M'étant personnellement immergé en Chine dans les années 2000 et parlant couramment le "coq" et le '"poule", je me suis senti en osmose avec ce narrateur désopilant... J'ai trouvé ici une remarquable séquence ethno-comportementaliste où la pétillance du style réjouit à chaque ligne. Le coq et la poule seront honorés de savoir qu'ils deviennent outil de communication entre les peuples et pour les européens un moyen de se faire comprendre en pays asiatique ! Bravo à l'auteur. |
Alfin
19/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Alexan et BRAVO,
J'ai beaucoup ris et le texte est très immersif, on ressent toute la rancoeur du narrateur et l'incompréhension qui découle dans un sens comme dans l'autre des différences de culture. Je ne pense pas adopter la pratique du coq pour autant, je ne pense pas que cela me sortirait de situations compliquées positivement :-) Il est vrai que l'on espère un peu plus de dépaysement au début du récit, n'hésitez pas à nous apporter des odeurs, des descriptions plus poussées. cela apporterait la touche d'exotisme bienvenue. Merci pour cette lecture et au plaisir de vous relire pour d'autre texte Alfin |
plumette
19/2/2020
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Alexan,
On ne vous avait pas vu ici depuis longtemps! Et voilà que vous nous revenez avec ce texte qui nous propose votre vision de la chine ( et de l'administration). Je vous préfère dans le registre "sensible" mais je viens de passer un moment dépaysant, à la fois par ce regard du malheureux laowai et également grâce à cette méthode pour le moins étonnante de résoudre les problèmes de voisinage et d'exaspération. C'est bien écrit, quelques longueurs et insistances cependant . Je trouve dommage que seuls les désagréments de cette vie en Chine soient relatées par le menu mais c'est nécessaire à votre trame narrative. Je retiens la capacité incroyable de ces gens à l'indifférence et à la moquerie, cela ne les rend pas très sympathiques... je me suis aussi demandé ce qui effrayait tant dans cette façon de "faire le coq" mais j'ai bien aimé le caractère jouissif pour le narrateur de l'exercice. un texte qui change de ce qu'on a l'habitude de lire ici |
GillesP
19/2/2020
a aimé ce texte
Pas
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Cette nouvelle se lit facilement: on suit sans difficulté les pérégrinations du narrateur, qui manifestement ne supporte plus sa vie en Chine - du moins avant de faire le coq.
Cela dit, plusieurs choses m'ont gêné dans ce texte et m'ont empêché de sourire: J'ai d'abord trouvé certaines phrases maladroites, par exemple celle-ci, dès le début: "mais ce n'est pas sans compter sur les mauvais jours". La double négation fait qu'on doit comprendre quelque chose comme "c'est en comptant sur les mauvais jours". Mais dans ce cas, cette phrase entre en contradiction avec la précédente, non? Rien de bien grave, je vous l'accorde, mais ce genre de détail a rompu la fluidité de ma lecture. Or, dans un texte qui se veut humoristique, si on commence à s'interroger sur ce genre de détail, on perd le rythme rapide censé provoquer le rire. Mais ce n'est pas cela qui m'a le plus dérangé. Non, ce qui m'a heurté, c'est la vision de la Chine que vous proposez. Si je résume le contenu, cela donne cela: les Chinois sont impolis, irrespectueux, égoïstes, malhonnêtes, superstitieux (ils ont peur de quelqu'un qui fait le coq) et j'en passe. Leur façon de pratiquer la médecine relève de l'incompétence, la scène chez le masseur le prouve bien. Et ainsi de suite. Comprenez-moi bien, je ne vous accuse pas de quoi que ce soit. Je ne confonds pas non plus le narrateur avec l'auteur. Par ailleurs, je ne connais pas la Chine, je n'y suis jamais allé. Ce que vous décrivez peut tout à fait coller de près à la réalité. Il n'en reste pas moins que dans cette nouvelle, de nombreux clichés sur les Chinois sont accumulés. Evidemment, on peut me rétorquer que les clichés, s'ils deviennent tels, c'est qu'ils se fondent, au moins en partie, sur la réalité. Certes. D'autre part, je pense que l'auteur n'a eu aucune intention malveillante, évidemment. Loin de moi l'idée de lui faire un procès d'intention ou de proclamer que la littérature doit être ceci ou cela, qu'elle doit forcément prôner la tolérance de la diversité des cultures et des civilisations. Je pense que la littérature ne se situe pas sur le même plan que la morale, bien évidemment. Il n'empêche que tout cela m'a vraiment gêné et m'a empêché d'être sensible aux qualités de cette nouvelle et j'en suis désolé. Au plaisir de vous relire, dans un autre registre. GillesP |
Anonyme
21/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est réjouissant, savoureux et enlevé. Voilà les impressions qui me viennent en lisant.
J'ai beaucoup aimé suivre les tribulations d'un expatrié en Chine. D'autant qu'elles me rappellent d'autres aventures du même auteur, se déroulant déjà dans le même pays... La plume est toujours aussi alerte et bien inspirée. Malgré tout l'agacement engendré par les BCD, on ressent pourtant l'attachement que porte l'expatrié à son pays d'adoption. Je ne sais mieux dire, mais ce ressenti est bien là, comme écrit en filigrane... La scène hilarante chez le masseur traditionnel annonce le décalage de culture qui ne va cesser de poursuivre notre héros tout le long de ses péripéties. Il est objet de fascination autant que sujet à la gentille moquerie, et on sent bien que cela l'agace prodigieusement de ne pas arriver à se fondre dans le paysage. Le vacarme de la cohabitation bruyante avec les voisins pousse ce décalage à son comble, et donne alors le prétexte au coq pour se manifester. Tout sonne vrai, et donne envie d'y croire. Seule la partie où le coq entre en lice est celle qui m'a un peu déçue. Je m'attendais à une découverte époustouflante pour faire taire le chahut infernal de l'étage au-dessus, et j'avoue que la chute ne m'a pas fait décoller. OK, j'ai bien compris qu'il faut apprendre à se défaire de son propre stress sous peine de vraiment péter les plombs, et tu me diras pourquoi pas en faisant la poule ou le coq ?... Mais je veux bien en apprendre davantage sur l'intention véritable de l'auteur. A suivre, donc... En attendant, merci Alexan pour le partage (et merci encore plus, car se sont mes lectures d'hier - dont ta nouvelle ''Le coq'' - qui ont redonné du sang à ma plume :)) Cat |
Donaldo75
22/2/2020
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour Alexan,
J’avais lu ton histoire en espace lecture mais n’avais pas eu le temps de laisser un commentaire ; ce n’est pas que je sois lent, précis, laborieux ou tatillon mais l’enthousiasme ne m’avait pas guidé au point de témoigner de mon impression de lecture. Depuis, cette nouvelle a été publiée et je t’en félicite. Ecrire à la première personne est risqué mais probablement plus facile pour s’immerger dans l’histoire, même si – ce que j’ai compris de ton sujet sur le forum – celle-ci n’est pas forcément issue d’une expérience personnelle. J’ai également lu les commentaires, certains étant dithyrambiques. Je crois que la catégorie « Humour / Détente » est risquée également car l’humour dépend de beaucoup de paramètres propres au lecteur tels que son âge, sa culture, son expérience personnelle et sociale, ses opinions politiques. Je préfère prendre ces précautions rhétoriques car je ne voudrais pas te froisser. Bref, ce n’est pas simple. Et je n’ai pas aimé cette nouvelle. Je n’ai pas ri, même pas esquissé un sourire, car c’est le genre d’humour que je trouve laborieux, autant dans la construction de l’effet supposé éclairer mes zygomatiques, détendre mes neurones, susciter mon hilarité, que dans le style propre sur lui mais pas délirant. En synthèse, je ne suis pas client de ce type d’humour et cette lecture ne m’a pas laissé un souvenir impérissable. Une autre fois. |
Perle-Hingaud
23/2/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Alexan,
Pour ma part, j'ai bien aimé cette nouvelle. Le bémol pour moi est le début, bavard, ce qui le rend poussif. Les descriptions sont à chaque fois un peu trop lourdes, c'est dommage, parce que par ailleurs les situations sont savoureuses. C'est compliqué de trouver un seul exemple, ce sont de petites choses à enlever, mais là, par exemple: " je suis prêt à parier que même un adepte du SM l’aurait trouvé trop intense à son goût. ": cette phrase est inutile. Ou, si vous vouliez absolument caser cette idée, une simple mention dans la phrase précédente suffisait. Peut-être relire en enlevant ce qui fait double emploi pour être plus percutant ? Sinon, j'aime beaucoup l'idée du coq. Là, c'est jubilatoire, de mon point de vue, ça rachète le début. La dernière scène et en particulier les 4 dernières phrases sont un grand moment. Merci pour cette lecture réjouissante ! |
Babefaon
25/2/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Hormis les qualités d'écriture indéniables de cette nouvelle et sa construction qui en rend sa lecture fluide et non moins agréable, je ne suis pas parvenu à rentrer totalement dans l'histoire ni à éprouver une quelconque empathie à l'égard du narrateur. Quelque chose m'a manqué dans cette description farfelue des événements qu'il traverse, et je peine à croire que la situation dépeinte puisse à ce point être représentative de la réalité. J'ai eu l'impression d'assister à un combat Orient vs Occident qui la part belle aux uns au détriment des autres. Peut-être aurait-il été justement plus intéressant de dépeindre les travers des uns et des autres pour en faire un face-à-face digne d'un film de Blake Edwards dans "La Panthère rose", lorsque Clouseau et Cato s'affrontent à armes égales dans l'absurdité de leur folie.
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aldenor
11/6/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une amusante étude de mœurs qui sent le vécu. Sur un rythme frénétique. Mais avec ce qu’il faut de mesure pour équilibrer le récit, entre la séance de massage qui sert d’entrée en matière et celle du consulat qui le clôt, et tempère le propos : il n’y a pas que les chinois qui peuvent être dingues. Ni que le bruit qui agresse ; certaines vexations sont aussi pernicieuses.
La solution du poulailler est réjouissante. |