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plumette
17/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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ce texte est plein d'humanité et de sensibilité.
il m'a touchée au point que j'en ai eu les larmes aux yeux, ce qui est assez rare finalement. le narrateur installe très lentement ses personnages. C'est finalement un atout. Rien n'est manichéen et j'ai vraiment ressenti l'évolution du narrateur vis à vis du vieux Raymond. Quelle belle rencontre! la partie qui a failli me faire sortir du propos est le début du deuxième chapitre, un peu trop long à mon goût au sujet de la relation avec Sabine. mais finalement, il était absolument nécessaire d'introduire Sabine car c'est elle qui donne une autre dimension à la rencontre entre Christophe et le vieux. Car oui, j'ai été sensible à la dimension "spirituelle", à cette notion d'étincelle, ou de grâce et à la transformation progressive du vieux Raymond au contact de Christophe, et réciproquement.Je crois que c'est cela qui m'a émue. Je suis "épatée" par ce texte. je ne sais pas trop comment le dire autrement. En partant de peu de choses, vous réussissez à donner vie à un univers ( celui du café avec ces gros lourdauds qui font des gorges chaudes autour du vieux Raymond) et à deux êtres qui se trouvent sans se chercher. Le "départ" de Raymond ne m'a pas étonnée, il était logique de clore la nouvelle ainsi. L'écriture porte tout cela avec facilité, fluidité. Vraiment Bravo! Et je suis très curieuse de découvrir l'auteur( e) car je ne doute pas que cette nouvelle soit publiée! Plumette |
Asrya
20/8/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Une nouvelle un peu en longueur dans l'ensemble.
Le rythme n'a pas été suffisamment vif à mon goût, je n'ai pas réellement été happé par les aventures du vieux Raymond. Pas vraiment d'intrigue, pas grand chose à se mettre sous la dent tout au long du récit, si ce n'est le sentimentalisme - un peu trop poussé - parsemé dans la nouvelle. Je me suis un peu ennuyé à vrai dire ; heureusement que Manu, caricature qui se laisse lire, intervient et booste un peu l'histoire ; et encore. Cette idée d'étincelles dans les yeux de Raymond, cet éclair de lucidité soudain... mouais... ce qu'il dit... ce n'est pas non plus la plus grosse innovation du siècle. C'est assez fade, commun, classique en somme - même si j'ai apprécié votre échelle pour voir de l'autre côté. Tout n'est pas à jeter attention, le texte reste de qualité, dans l'écriture, mais il est un peu trop plat pour moi. La chute m'a déçu, aucune saveur ; la relation de votre personnage avec sa compagne également, trop convenu, trop bisounours pour moi. Je ne reste pas sur ma faim puisque le début ne m'avait pas réellement mis en appétit. Merci ceci-dit pour la lecture, Au plaisir de vous lire à nouveau, Asrya. |
Tadiou
22/8/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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(Lu et commenté en EL)
Bonjour cher(e)(e) auteur(e). Plus de 35 000 caractères, en ligne, cela peut sembler beaucoup. Eh bien, ici, à l’instar de la phrase de Christophe : « Je ne pouvais m’empêcher de rester le regard scotché sur eux, » j’ai été scotché à votre récit du début à la fin (j’avoue que j’avais intuité la mort de Raymond avant qu’elle ne soit révélée..) D’abord votre écriture est très belle, fluide, bien équilibrée, pleine de charme, simple.. Et quel beau message d’humanisme ! Ainsi hymne à la solidarité : « Ils se complétaient, associaient leurs handicaps dans le but de les atténuer. Leurs handicaps, oui, car le fait d’être ignoré et laissé pour compte en était forcément un, aussi, pour le vieux Raymond. » Le vieux Raymond qui transforme son discours, qui donne des conseils de vie : « Un conseil, fiston : accroche-toi à un truc. Peu importe lequel ! Accroche-toi. Fais-le, finis-le, et il te sauvera… Y a pas besoin de grimper dix échelles, tu sais. Tu en choisis une, et tu vas jusqu’en haut. C’est tout. Une échelle… une. Ça suffit pour voir de l’autre côté du mur. » Et qui pense à l’avenir. Alors évolution de Christophe qui ressent « l’étincelle ». Et qui parle de ses absences de rêve. Le passage catho avec Sabine ne me parle pas du tout, mais c’est le choix de l’auteur(e). Les conneries de Manu et consorts restent relativement discrètes dans le récit ; tant mieux car on a vite compris de quoi il retourne, donc inutile d’en rajouter. La fin avec mariage, enfant prénommé Raymond, Canada, fait un peu « conte de Noël », mais c’est secondaire, je ne vais pas bouder mon grand plaisir à cette lecture. C’était super !!!! Une magnifique histoire philosophique d’humanité et D’EVEIL. Tadiou |
Mistinguette
4/9/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Copié/collé du commentaire que j’avais fait en EL mais que je n’ai pas pu poster « Le vieux Raymond » ayant disparu de ma liste :
Je suis sous le charme de cette nouvelle. Je l’ai lue, relue et re-relue en prenant toujours autant de plaisir. Que dire de constructif à l’auteur ? Je suis bien en peine. J’aime tout dans ce récit : l’ambiance de ce bar, les personnages parfaitement dépeints au point de les voir, les entendre (mention spécial pour Manu). Le déroulement des événements, les dialogues. Même les odeurs, qui pourtant ne sont pas décrites ; ça sent le midi de la France, le pastis, le soleil. Et puis cette fin qu’on n’attend pas et qui m’a profondément émue, même en relecture. Et, au service de cette jolie histoire, une écriture précise, légère, qui m’a embarquée dès les premières lignes, une écriture magique à mes yeux. Juste une petite remarque : un pastis à 9 heures du matin, est-ce vraiment crédible ? Un énorme MERCI à l’auteur pour cette lecture. |
hersen
5/9/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Au-delà de l'histoire racontée, j'ai trouvé le texte très long. De mon point de vue, elle gagnerait à être écourtée; par exemple, les scènes au café : on a compris, d'autant plus qu'on peut, je pense , le voir dans beaucoup d'endroits.
Faire parler Raymond devant un mal-entendant, pour moi, cela ne renforce pas la personnalité de Raymond, ce que l'on doit en savoir; Il est un être noyé dans la solitude et donc il devient un peu pénible à radoter 50 fois la même chose. OK. Mais il y a ensuite trop de "mise en scène" à mon avis, c'est long, c'est long. Le narrateur semble bien avoir les deux pieds dans le même sabot, il aurait fallu le faire avancer plus vite; Et surtout, s'il n'avait pas eu besoin de l'aide du catholicisme, disons que je pardonnais plus de choses. mais là, la copine, elle m'a un peu cassé l'histoire et du même coup, cela m"a retiré toute la valeur de cette fameuse étincelle. la fin n'est pas mal, mais là encore, trop racontée, on n'en finit pas de l'attendre après l'avoir déjà comprise. Texte qui pour moi devrait être considérablement écourté et mené de façon plus nerveuse. Des traits d'humour auraient été bienvenus; ( n'entrent pas en compte pour moi les blagues de café, comme acquiesce, ce n'est pas pour moi de l'humour, c'est juste une réaction d'un groupe qui se sent conforté d'appartenir justement au groupe) |
PierrickBatello
5/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une très belle histoire touchante racontée avec talent. Un rythme lent qui prend le temps de poser les choses. L'ambiance du café est très bien rendue je trouve. J'ai juste un doute quant à la nécessité de faire intervenir le catholicisme dans l'aspect mystique du texte. Disons que ça enlève un peu d'universalité au message humaniste.
Bravo. Merci pour ce partage. |
Anonyme
7/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Alexan,
Que d’étoffe dans cette histoire servie par une belle et agréable écriture, pleine de sensibilité, souvent teintée de poésie (le passage de l’arc en ciel, par exemple). Elle file son train à son allure, comme vont les jours, un après l’autre, chacun apportant son supplément d’âme qui s’ajoute aux précédents. Comme se construit une existence, en se forgeant aux rencontres du destin, avec plus ou moins d’empathie et d’humanité. Et puis, arrive le jour où Christophe prend subitement conscience de l’existence de Raymond, qu’il croise depuis des lustres sans le voir. En parallèle sa vie de couple n’est pas folichonne, pour ne pas dire carrément déprimante. Comment peut-on à vingt ans envisager un avenir aussi plan-plan, à un âge ou devrait primer la passion ? Le lien entre avant et après, c’est la rencontre avec un truculent rédempteur. Raymond, pilier de bar moqué de tous. Cette rencontre qui va donner le coup de fouet nécessaire pour qu’enfin le héros sorte de sa torpeur et prenne sa vie en main. J’ai compris que la religion n’intervenait ici que pour faire prendre conscience qu’elle n’est pas nécessaire en l’état de religion même, mais plus pour dire que chacun peut puiser l’esprit et la force de la croyance – peu importe quelle croyance - là où il le désire, afin de donner un sens à sa vie. Je reste curieuse de savoir si dans cette histoire qui finit bien, Christophe devient enfin vraiment amoureux de sa femme ? (oui, j’assume mon côté romantique à tout prix :)) Merci pour cette lecture. C’est ta deuxième nouvelle sur Oniris. La deuxième que j’apprécie, et deux univers totalement différents, comme tu me l’avais annoncé. Bravo ! Au plaisir de lire la suivante. Cat |
vb
8/9/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Alexan,
je n'ai encore une fois qu'un peu aimé votre nouvelle. Je n'ai pas réussi à adhérer au point de vue du narrateur. Je l'ai trouvé d'un ennui parfait. Comme son amie (je déteste le mot "petite amie") d'ailleurs pour laquelle je n'ai pas éprouvé d'empathie. (Oui, comme vous dites un couple "carrément bébête et gnian-gnian".) Le vieux Raymond, lui aussi, je ne l'ai pas trouvé sympathique. Vous ne décrivez pas vraiment ses propos et il m'est donc apparu fort difficile d'accès. J'ai par contre bien aimé la chute qui est bien pensée et elle est la raison pour laquelle je n'ai pas dit que je n'aimais pas. Il y a quelques détails techniques sur lesquels j'ai trébuché par exemple l'emploi de la ponctuation qui m'a semblé aléatoire ou encore certains "bien entendu" et "bien sûr" qui devraient à mon avis être supprimés. Certaines tournures m'ont semblé lourdes comme par exemple "un bon petit dîner aux saveurs parfumées de notre provence". À bientôt Alexan, Vb |
Anonyme
10/9/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Il faut dire que la qualité de l'écriture sauve ce texte finalement assez niais pour ne pas dire cucul-la-praline mais vous savez réellement écrire c'est une certitude ( pour moi) Pour le reste, ce texte tourne en rond autour d'un microcosme de beaufs que vous mettez bien en lumière par ailleurs —il faut l'admettre— mais je trouve la fin vraiment niaiseuse au possible ce qui gâche vraiment le travail en amont. Merci de ce partage |
toc-art
10/9/2017
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Bonjour,
Je n'ai pas apprécié ce texte parce qu'à mon sens il manque cruellement de nuances. Tout est exagéré. Le portrait du narrateur, sa fascination immédiate pour le vieux Raymond, la petite amie totalement effacée, les piliers de bar... Rien ne me paraît correspondre à une réalité tangible. Enfin si, je rectifie, pour les piliers de bar, ça collerait si le jugement du narrateur n'était pas aussi appuyé. Je m'arrête un instant sur ce narrateur. Il ne connaît pas encore le vieux Raymond qu'il est déjà plein de compassion. Ensuite, quand il découvre qu'il n'a jamais remarqué le vieux auparavant, il est pétri de honte, ne valant pas mieux que ceux qui l'ignorent ou se moquent de lui. Est-ce bien raisonnable ? La suite est du même acabit. Il lui parle une fois (ah, la philosophie de l'échelle, un grand moment !) et a du mal à se passer de sa présence durant le week-end alors qu'il est avec sa petite amie. Je pense qu'il est mûr pour rentrer dans une secte tant il m'apparait benêt votre narrateur. Franchement, vous poussez le bouchon un peu loin. Moi, c'est pour la petite amie que je commence à avoir de la compassion pour le coup. Ceci dit, elle n'est pas gâtée non plus par le portrait que vous en faites. Neu-neus comme ils apparaissent tous deux, on se demande comment ils font pour avoir une sexualité. Et c'est long, mais looooonnnng ! Ou alors je suis allergique aux bons sentiments, c'est fort possible, mais quand je vois l'état dans lequel ça met votre héros, je me dis que je m'en sors finalement pas si mal. Un peu moins scolaire et descriptive, l'écriture pourrait vous ouvrir d'autres perspectives, moins lénifiantes. Je vous le souhaite (et à moi aussi en tant que lecteur). Bonne continuation. |
Orikrin
21/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un peu rebuté d'abord par les surexplications et la surabondance de détails, je n'ai pas mis longtemps à comprendre que c'était simplement pour mieux plonger le lecteur dans l'intensité de cette nouvelle trop courte pour faire dans la dentelle. Je ne parle que de l'introduction.
Très vite, la beauté des descriptions prend le pas, et j'ai été particulièrement étonné par la fluidité des transitions. "...Un grand voyage, l’aventure… / — Le Canada… disait-elle, les yeux scintillants." Ça coule tout seul, ça paraît si simple... Cet échange entre deux personnes est plein d'empathie, mais il ne se perd pas en tergiversations idéales ; ce sont deux humains, les défauts s'immiscent dans leur relation et c'est à eux de lutter contre. Bon, je ne suis pas là pour expliquer l'intrigue, mais je me suis particulièrement identifié au personnage de Christophe, vous excuserez donc le ton subjectif et personnel de mon retour : fidèle à ses habitudes, altruiste mais méfiant pour ne pas se laisser embarquer par les besoins d'autrui, athée mais mystique, fortement introspectif et égocentrique... Ce dernier trait, j'en suis venu à l'attendre et je n'ai pas été déçu. Si personnellement la fin ne recelait aucun mystère pour moi depuis le début de la phase du "rêve", ça ne m'a pas empêché de sentir le sourire qui flottait sur mes lèvres depuis un moment disparaître tout à coup. Et sous couvert de cette réussite dans la transmission des émotions, c'est un peu le retour de la surexplication. On croirait que qu'en tant qu'auteur, vous avez voulu offrir votre version d'une fin idéale, alors que le lecteur aurait pu se la figurer lui-même. Cela fait un peu retomber le flan. Dommage car le défaut est mineur et aisément corrigible par la pratique. Je réalise que ma critique est extrêmement négative ; je me suis concentré sur ce que j'ai vu de plus gros, mais mon ressenti reste le même : un très bel échange, éminemment humain, une parfaite allégorie de ce qu'on peut gagner l'un de l'autre. |
Berndtdasbrot
4/10/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonsoir Alexan
Les personnages de cette longue histoire sont bien dépeints, peut-être pour certains, caricaturaux, mais dans l'ensemble assez attachant. Sauf le narrateur, et c'est là pour ma part que le bat blesse, je n'ai pas réussi à bien le cerner. Ce qui m'a gêné le plus, très franchement, c'est que à mon sens dans une nouvelle,il faut limiter le nombre de personnages (sauf s'ils ne font que passer) et surtout le nombre de sujets. ici, nous avons l'histoire du vieux qui à raté sa vie, l'histoire du muet et de sa sœur, l'histoire du narrateur et de sa copine et de leurs rêves, l'histoire de la religion de Sabine, l'histoire du patron de bar bien beauf...Je pense que vous abordez trop de sujets et ça vous dessert, parce que l’écriture est bonne, les idées ne manquent pas. A l'arrivée, le partage des émotions est dilué dans trop de texte. Voilà. Bon, je ne suis pas coutumier de longs commentaires, si j'ai autant mis de point de vue, c'est forcément que je ne suis pas resté neutre face à l'histoire. A une autre fois Jean-Luc |
Pistache
26/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Texte dense et profondément humain avec des dialogues comme des barreaux d'échelle pour gagner le ciel et son étincelle de vie. Une atmosphère de film "à la Guéridian" avec des personnages bien typés et au(x) cœur(s) gros comme cela.
La fin est ciselée comme une belle référence à des textes anciens: nous ne sommes pas les premiers sur terre, même si certains apparemment l'oublient de nos jours. Et demain s'inaugure aujourd'hui: voilà le rappel de beau texte un peu long mais qui sonne comme un rappel plus grave qu'il n'y parait. Le ciel et la terre se rejoignent autour de ce vieux Raymond et grâce à lui. Sa fragilité rend son destin encore plus universel. Merci à l'auteur. |