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Blacksad
2/9/2015
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour
Je suis désolé mais je n'ai absolument pas accroché à cette nouvelle. J'ai trouvé l'intrigue très plate et je n'ai pas réussi à avoir envie de lire la chute qui se révèle sans surprise. On peut cependant avoir de très beaux morceaux de littérature sur un sujet anodin. Ce n'est (d'après mes goûts) pas le cas ici, les phrases courtes alors qu'il n'y quasiment pas d'action et un style très classique et un peu trop simple ne sont pour moi pas adaptés pour ce genre de récit. Cette histoire de rencontre sans parole dans un train ne m'a pas captivé mais j'espère qu'elle comblera d'autres lecteurs ! |
Pepito
2/9/2015
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Bonjour Alex C,
Forme : haché menu pour digestions difficiles. " Les ballottements secouent les passagers en rythme, accompagnant le sommeil des plus éreintés d’une berceuse naturelle." c'est le "mouvement" qui secoue, le passager, lui, "ballotte" - c'est le "passager" qui est "éreinté" - "ballottements" > "berceuse" = ? "Midi approche." au triple galop "Mais quelqu’un interrompt sa rêverie nostalgique, dévalant en trombe toute la voiture." > "Mais quelqu’un (?!), dévalant en trombe le couloir de la voiture, interrompt sa rêverie nostalgique"... éventuellement "eau de source patagonienne" mais presque "l’officiel des transports" oh putaingue ! "une fois tamponné" > d'ou "le tamponneur des lilas" ;=) "Une petite faim se pointe." bougez pas, bougez pas, je ne fais que passer... "Elle laisse échapper un regard oblique" zouiiitch ! oh pardon Fond : impeccable, du sentimental/romanesque comme je l'aime. En vous souhaitant une bonne... PAN ! - Pepito, oh Pepito ! T'es mort ? ... |
carbona
3/9/2015
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour Alex C,
Je n'ai pas tellement accroché à cette rencontre muette. Je trouve que ça ne décolle pas, ça manque de pep's comme s'il n'y avait pas véritablement d'intrigue en fait. L'idée me plaît, la scène dans le train, les protagonistes opposés par le sexe, par leur position dans le wagon, par la langue (j'ai bien aimé cette idée) mais j'aurais voulu qu'il se passe quelque chose. J'ai été un peu déroutée par ce masque en tissu que j'ai pris au départ pour un cache-oeil et qui est, dites-moi si je me trompe, un foulard religieux en réalité. Une bonne idée qui mériterait d'être approchée d'une manière différente, peut-être sur un ton moins lent, plus dynamique. Les descriptions sont un peu longues et manquent de piment. J'espère néanmoins vous relire bientôt. |
in-flight
3/9/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour
Le narration serait plus savoureuse avec une focalisation interne : la subtilité de cette rencontre avec ses non-dits, ses erreurs d’interprétation, ses quiproquos serait alors vécue avec la présence d'un « vrai » narrateur qui ressent les choses (et nous les fait ressentir). Il en résulterait une connivence avec le lecteur du genre « vous aussi, ça vous ai déjà arrivé. » En gros, il faut du « je » dans cette nouvelle (je me sens obligé de dire que parfois il faut éviter le « je »...) Sur le fond, je n'ai pas été emporté et la scène du moustique m'est apparue comme un prétexte bien léger pour justifier un "pouffage de rire". En gros, je ne vois pas qui se cache derrière ces 3 personnages (j'ajoute le contrôleur). ça manque de "chair". |
Anonyme
4/9/2015
a aimé ce texte
Pas
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Je ne comprends pas. Vous dites qu'elle porte un masque de tissu, alors comment le voyageur peut-il s'apercevoir de ces détails ? "Hagarde et déboussolée, son expression prête à rire. / la jeune fille rougit violemment".
Sinon je n'ai vraiment pas été emballé par l'histoire qui baigne dans une grande naïveté, tant dans le style, très simple, que dans les évènements. Ces sourires bébêtes de part et d'autre, le chocolat, le moustique puis la mésaventure du contrôleur, comme une succession de futilités. Enfin je m'interroge sur l'intérêt de ce fameux masque qui promettait du mystère, de la passion dissimulée ou une rencontre entre deux mondes. Rien de tout ça, juste "Un chocolat de cette qualité reste un mets rare dans son pays". C'est peu ! Je suis étonné, la qualité de vos commentaires ne correspond pas à cette nouvelle qui n'est pas mauvaise mais vraiment superficielle. |
alvinabec
4/9/2015
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour AlexC,
Les commentaires précédents me semblent pertinents...je rajoute le mien en espérant qu'il vous sera de quelque utilité (pfuittt, la prétention!) Première remarque, il y a foultitude d'adjectifs et adverbes dont votre texte peut se passer. Idem pour les expressions que l'on connait par cœur "explose de rire" (cherchons autre chose pour définir le rire). D'autres babioles comme 'sonne nulle sonnette', relire son texte à haute voix permet d'éviter ce genre d'écueil... Vous parlez de la barrière de la langue, où sommes-nos donc? le lieu, outre le train, ne paraît pas défini ce qui déstabilise votre lecteur. Il y a pas mal d'effets de manche qui tombent à plat, ex 'aux appels de Morphée'...pourquoi ne pas dire 'au sommeil', soyons simples. C'est notre défaut à tous, surjouer un texte au risque de lasser le lecteur alors qu'il faut l'accompagner, lui dire, là il y a ça, là se sont les serviettes... etc, comme l'explique très bien R. Gary dans 'La promesse de l'aube'. Peut-être qu'en visualisant la scène avant que de vous mettre à l'écrire pourrait vous aider à la maîtrise de l'action tout comme de bien définir vos personnages, quels sont-ils, ce qu'ils apportent au récit, ce qui peut leur arriver, etc, etc...le moindre pet de mouche doit trouver sa place dans une narration courte. Allez on s'y remet, ça va le faire. A vous lire... |
Mare
5/9/2015
a aimé ce texte
Bien
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Eh bien, j'ai bien aimé. J'ai trouvé le style original. A la troisième personne. Une succession de moments. C'est un peu inhabituel, mais cela crée un rythme qui ressemble assez à celui d'un train en marche. Cela semble saccadé, mais en fait, tout reste très fluide et agréable. Cela berce le lecteur.
J'aurais quand même quelques remarques. Parce que, forcément, quand on se lance dans une écriture comme celle-là dès qu'on sort un peu du chemin, cela se remarque immédiatement. Par exemple: "Une petite faim se pointe" un peu trop désinvolte par rapport au ton du reste de la nouvelle. "Elle multiplie les clameurs enfantines. Babille sans ménagement." un seul des deux aurait suffi, je pense. "Il aborde un passage contrariant qui le déloge, l’espace de quelques minutes, de la douce allégresse dans laquelle il s’était installé." Cela sonne étrangement à l'oreille et casse un peu le rythme. Concernant le fond. Et bien, que dire sinon que j'ai aimé être spectatrice de cette rencontre. Juste une chose, concernant ceci: "Ses pieds dénudés dépassent légèrement de la banquette et attirent la curiosité du voyageur. Lignes profondes et courbes douces lui rappellent les collines de son enfance. Mais quelqu’un interrompt sa rêverie nostalgique, dévalant en trombe toute la voiture." J'aurai vu la rêverie plus longue. Là, c'est un petit peu bref. Le rire est un langage universelle. C'est un bâtisseur de pont extraordinaire. Le rappeler valait bien une nouvelle. Merci ! |
Anonyme
5/9/2015
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
j’ai pris un certain plaisir à lire l’histoire de cette rencontre. Beaucoup de finesse bien amenée je trouve et une certaine délicatesse…ça change des big-bang communs…peut-être un peu anachronique à l’ère de la fibre optique et de Edarling, etc., il fallait oser et réussir cette lente connexion. Pour ma part, c'est une réussite. À vous relire. Cordialement Corbivan |
Lulu
6/9/2015
a aimé ce texte
Bien
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J'ai lu votre nouvelle avec beaucoup d'attention, et l'ai trouvée agréable de par son style simple, à la portée de tous. Cependant, il me semble que l'intrigue est un peu plate. Il ne se passe pas grand-chose. J'aurais souhaité un peu plus d'événements, un plus de choses qui me permettent de rire aussi. Or, je suis à côté. J'observe les rires sans y adhérer, ce qui est bien dommage. Je trouve même le dernier rire excessif, comme peu probable, peu réaliste.
Peut-être aurais-je aimé un peu de dialogues, même s'il y a la barrière de la langue, ou vous voir insister sur ce fait. D'où vient la jeune fille, où se passe l'histoire ? On ne le sait. Personnellement, j'aurais bien aimé savoir. Cela dit, je chipote un peu, car j'ai tout de même bien apprécié votre nouvelle dans l'ensemble. Il lui manque juste un peu plus de souffle, un peu plus de vie, de bourdonnements. Au plaisir de vous lire à nouveau. |
Agueev
19/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Intrigué par les commentaires assassins que tu distilles, j'ai eu envie de lire ta nouvelle...
Et bien je l'ai trouvé très agréable, il ne se passe pas grand chose, mais elle m'a fait penser à un excellent roman que je viens de terminer qui se passe entre dans un train qui traverse la Russie, la rencontre entre un homme et une femme (je suis nul pour me rappeler chaque nom d'auteur et de roman que je lis...). Même s'il n'y a pas de rebondissement dans ton texte, j'ai eu l'impression de me retrouver dans ce compartiment et de faire partie du voyage. |