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Anonyme
13/4/2021
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je trouve que ce texte amorce une réflexion sur plusieurs thèmes intéressants touchant à l'oppression qui, selon l'époque et les circonstances, peut paraître « normale », quotidienne pour ses victimes. J'ai apprécié le parallèle fait avec la lutte féministe, et j'ai relevé cette phrase qui m'a bien plu :
Quand la légalité est contre toi, crois-moi, ça te chamboule. Cela dit, je regrette un peu que le format du texte n'ait pas permis d'approfondir ces thèmes, et fait qu'on demeure en surface, dans l'image d'Épinal. Par exemple, j'ai appris tout récemment sur arte que Rosa Parks n'a pas été la première à réagir de la sorte aux lois discriminatoires dans les bus : quelques mois plus tôt une autre jeune femme a provoqué le même genre d'incident sans répercussions, et le documentaire impliquait que l'anecdote avait « pris » avec Rosa Parks, que les organisations de lutte pour les droits civiques avaient pu bâtir dessus, parce que Rosa Parks présentait mieux pour le public, notamment parce qu'elle avait la peau plus claire que la femme qui n'est pas devenue un symbole et dont j'ai déjà oublié le nom. Pardon pour la longueur de la phrase... Bref, le marketing c'est partout et, dans les faits, les symboles le deviennent pour des raisons pas forcément pures. Loin de moi l'idée de vouloir diminuer le mérite de Rosa Parks, fallait le faire à cette époque et en ce lieu (je sais que je n'ai pas ce courage), simplement je regrette que le récit demeure en surface, donne des choses une vision à mon avis idéalisée qui ne dépasse pas vraiment l'anecdote. |
maria
20/4/2021
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
Un joli titre pour évoquer l'histoire de Rosa Parks. J'ai trouvé l'ensemble clair, bien écrit mais, selon moi, le style trop explicatif et les dialogues sur le ton de l'interview ne rendent pas un effet nouvelle. Mis à part la mise en scène dans le parc, je ne vois pas de construction de la part de l'auteur(e), mais que je remercie pour ce rappel historique pas si lointain que ça. Maria en E.L. |
plumette
10/5/2021
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour Alfin,
Sur le fond, j'ai aimé l'évocation et la démarche consistant à se mettre dans la peau de Rosa. Sur la forme, l'idée d'un dialogue entre Rosa et sa petite fille est également habile. Seulement, il y a un côté très pédagogique et explicatif qui manque un peu de naturel. Je crois que le ton est trop en décalage avec ce que j'imagine d'une réalité entre cette grand-mère et sa petite fille dans les années 1998 aux US. Quand on choisi d'écrire des dialogues, ce qui est difficile, c'est de faire entendre la voix des personnages et là je crois que j'ai plus entendu la voix de l'auteur et ses réflexions ( intéressantes au demeurant). A vous relire |
ANIMAL
10/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Une nouvelle intéressante en ce qu'elle offre un regard comparatif entre la ségrégation et le harcèlement. Deux façons de diminuer et discriminer l'être humain pour son aspect physique et non pas ses actes.
Que ce soit dans l'un ou l'autre cas, le texte met en exergue le soudain sentiment de ras-le-bol qui pousse au refus de l'injustice, puis le courage dont doivent faire preuve les pionniers des luttes pour l'égalité, qui deviennent l'objet de persécutions voire de condamnations. Sous cette scène paisible entre grand-mère et petite fille, un débat immense s'ouvre sur deux sujets de société. |
Ioledane
10/5/2021
a aimé ce texte
Bien ↓
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Rosa Parks âgée racontant l'histoire à sa petite-fille, sympathique idée. Elle se raconte ici dans un style simple et fluide.
Je trouve que le récit va un peu vite entre ces deux phrases : "En fait, dans mon texte, j'aimerais te prendre en exemple, mais je ne veux pas dire que tu es ma grand-mère, cela changerait trop les choses avec mes amis, même si je suis tellement fière d’être ta petite-fille. – Pour expliquer mon histoire, tu n’as pas besoin de dire que je suis de ta famille. Expliquer que parfois un geste simple, même le plus anodin, peut changer le monde, la vie de millions de personnes, est une très bonne idée, je ne te dirai pas le contraire. Ce qui est sûr, c’est que la condition de la femme doit aussi changer." Pour moi, Rosa devrait d'abord s'étonner, ou tout au moins poser des questions sur la façon dont sa petite-fille souhaite utiliser son histoire ... Là, cela fait trop direct, trop 'téléguidé' à mon goût. Le parallèle entre le racisme et le sexisme peut paraître évident, mais je trouve qu'il aurait mérité une construction un peu plus progressive. En tout cas, ce texte a le mérite de nous remémorer en détail ces pratiques ségrégationnistes qui étaient encore légalement en vigueur il n'y a pas si longtemps, et de nous rappeler que toutes les ségrégations n'ont pas disparu dans les faits, loin de là. |
Agueev
10/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Merci pour ce petit rappel historique !
L'écriture est simple et efficace. Le parallèle entre discrimination et harcèlement me semble un peu bancale mais elle amorce bien le récit de Rosa. Je trouve que les sentiments de Rosa au moment des faits sont bien imaginés. Merci ! |
Malitorne
14/5/2021
a aimé ce texte
Un peu
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EDIT : Après une relecture plus attentive, je m'aperçois que j'ai fait un contresens avec mon précédent commentaire. Je l'efface donc et vous prie d'accepter mes excuses Alfin.
Pour reprendre, un texte qui ne m'a pas emballé mais qui a au moins le mérite de retranscrire un combat. La forme du récit est un peu rigide mais au niveau du style c'est propre. |
hersen
14/5/2021
a aimé ce texte
Bien
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Que mon évaluation ne soit pas l'arbre qui cache la forêt !
En fait, j'aime beaucoup le sujet, le parallèle aussi entre l'impression de n'être qu'un "morceau de viande" de Jasmine, et le parcours de sa grand-mère, qui a osé résister. C'est là quelque chose que j'aime beaucoup, cette façon d'apparemment parler de deux problèmes différents, mais qui finalement, l'un comme l'autre, ne font appel qu'à la compréhension, l'empathie, l'intelligence, tant ils sont des reflets de la société. mais hélas, c'est la forme qui pour moi n'a pas beaucoup fonctionné. le dialogue n'est pas quelque chose d'évident, d'une certaine façon, il "enferme" un récit entre deux (ou plus) protagonistes et limite donc ce que l'auteur pourrait dire de plus. Donc, pour résumer, si je n'aime qu'un "peu flèche en haut" ce texte, c'est pour son traitement, pour sa forme. Mais je salue grandement ce qui est tout d'abord un rappel historique, et la faculté de l'auteur d'aller plus loin, en y adjoignant le questionnement de la petite-fille. Il faut résister, en douceur. C'est ce que je retire de ce texte. Merci de la lecture ! En fait, je "monte" à "bien" parce que je constate qu'après avoir rédigé ce com, le texte me laisse malgré tout une belle empreinte. Comme quoi, entre ce que je pense, dis et fais... :)))) |
Alfin
16/5/2021
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Le contexte et mes remerciements sont dans le forum à cette adresse :
http://www.oniris.be/forum/remerciement-pour-un-effet-papillon-t29211s0.html#forumpost405459 |
Myo
17/5/2021
a aimé ce texte
Bien
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L'histoire est intéressante et met en avant le courage qu'il a fallu à certains pour oser faire changer les choses.
Mais la forme manque un peu de fantaisie, de suspense, de mouvement. Le dialogue n'a pas tout le relief qu'il mériterait pour vraiment accrocher le lecteur. Merci du partage |
Donaldo75
20/5/2021
a aimé ce texte
Bien
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J’ai bien aimé cette courte nouvelle qui rappelle qu’il n’y a pas si longtemps les Etats-Unis étaient encore loin du rêve américain chanté par certains. Mon bémol concerne les dialogues d’introduction qui servent à planter le décor mais dont je trouve que ce n’était pas vraiment la peine car ils sont un peu délayés alors que rentrer dans le vif du sujet par la dissertation permettait de rendre la nouvelle plus dense, de la mettre dans la tonalité politique du sujet. La suite explique bien le climat de l’époque, la peur de la narratrice par rapport aux règles de la ségrégation raciale et à leur application sans réfléchir, aux mauvaises intentions de certains quand ils les appliquaient, avec une approche pédagogique qui sied bien au sujet. Ce même bémol concerne les dialogues de fin. Ceci dit, ces dialogues permettent quand même de ne pas verser la nouvelle dans le registre purement sociologique ou historique, de la rendre plus humaine alors pourquoi pas ?
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cherbiacuespe
22/5/2021
a aimé ce texte
Un peu ↓
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J'ai un peu honte, pardon, mais je vais faire bande à part. Certes le sujet est bien traité, c'est assez carré pour un récit entré dans l'histoire à une époque et un territoire ou il ne faisait pas bon d'être noir de peau. Je ne saurais pourtant dire pourquoi je ne suis pas séduit, sinon peut-être le manque de surprise au final. C'est sûrement la raison qui m'avait pousser à ne pas commenter et l'apprécier quand je l'avais lu en EL.
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