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Sentimental/Romanesque
Alice : Hulk
 Publié le 16/06/14  -  8 commentaires  -  9309 caractères  -  156 lectures    Autres textes du même auteur

Quand une mère ne se donne de valeur que dans les larmes de ses enfants...


Hulk


Maman voulait que je revienne vivre à la maison définitivement.


De préférence que je pleure par-ci par-là, pour bien montrer que j’avais besoin qu’on s’occupe de moi. Il n’y avait jamais rien eu de plus beau aux yeux de ma mère qu’un rejeton nécessiteux. J’avais toujours fait ma fière, avec mes petits poings bien serrés, avec ma gueule de survivante, mais ce n’était pas ma résilience qui l’avait sauvée, ma mère ; c’était le hurlement de faim permanent du bébé frère. Dix-neuf ans qu’elle se servait de celui qui chialait pour ne pas toujours chialer. Dix-neuf ans qu’elle s’accrochait à un nourrisson, de plus en plus géant, pour se sentir grandir à l’échelle. Le bébé frère, à dix-neuf ans, il pesait cent quatre-vingt-quinze livres de muscles. Près de lui, maman aurait pu arracher un baobab avec son auriculaire. Hulk ramené à la véritable nature de l’être surnaturel : une moman.


Mardi dernier, j’avais claqué porte. Elle avait accouru : oh, le beau nonos.


J’avais lancé à la cantonade : « C’est fini avec Sim », et j’avais couru pour ma vie. Mon ancienne chambre avait été transformée en une sorte de remise à souvenirs au cours de l’année précédente : je m’étais emmitouflée au fin fond de la pièce, entre Tinki Winki et Contes du jour et de la nuit, en espérant qu’on m’oublie. Maman avait gratté à la porte pendant deux bonnes heures. L’Alzheimer ne pouvait pas frapper assez tôt.


La faim est la géhenne de la dignité humaine. Les plus grands tyrans de ce monde l’ont été parce qu’ils ont su tirer profit de la faim des Hommes. C’est elle qui m’avait débusquée, huit ou neuf heures après mon arrivée. J’étais descendue à la cuisine, sur la pointe des pieds, un air rébarbatif au visage pour tempérer le coup porté à mon orgueil. J’avais attrapé deux pommes et quelques muffins aux bleuets et avait tenté, joliment naïve, de retourner à ma planque de la même façon. C’est entre la porte de la salle de bain du rez-de-chaussée et le miroir du salon adjacent que le drame était survenu : surgissant de la salle de bain, le bras de bébé frère m’avait interceptée. Coupée dans mon élan, un muffin à demi mangé à la main, j’avais été livrée à un Hulk plus hystérique que jamais.


Comme toujours, maman avait essayé d’ouvrir les vannes. Elle m’avait serrée dans ses bras à m’en déloger les omoplates, pendant de longues et pénibles secondes, suivant une vieille astuce pour quand on désire faire pleurer quelqu’un qui est déjà au bord des larmes. Le hic était justement que je n’étais pas au bord des larmes. Et pourtant, Dieu sait qu’elle voulait me voir pleurer.


Pour maman, depuis les nuits d’insomnies de nos années de nourrisson, les larmes c’était l’amour et la confiance d’un enfant pour son parent. Le plus fort lien qu’elle entretenait avec mon frère, et qu’elle tentait d’entretenir avec moi, était lacrymal.


Lorsqu’elle avait compris que mes larmes ne viendraient pas, c’est elle qui avait pleuré. Elle faisait ça bien. Esthétiquement, sans trop renifler, les yeux sublimés par des larmes qui ne les rapetissaient pas. C’était un tableau sacrément beau, et surtout foutrement agaçant à voir. Pour couper court, je lui avais livré la phrase à mille dollars :


– C’est moi qui l’ai quitté.


Et j’avais tranquillement mordu dans ma deuxième moitié de muffin. Maman ne prenait rien aussi mal que la nonchalance. Si elle avait pu le modifier, le monde aurait été un théâtre de tragédie grecque, où les passions des Hommes auraient été exacerbées par des forces divines supérieures, où une rupture amoureuse aurait suscité les envolées lyriques les plus grandioses, où la vie ne se serait jamais ressentie à petite échelle. Mastiquer tranquillement mon muffin devant elle, juste après avoir sonné le glas d’une relation, c’était la donner en pâture à une culture du blasé abhorrée entre toutes. C’était lui donner la vache devant le train, plutôt que le loup devant la lune.


Pour elle, c’était très simple. J’avais raté ma relation, et j’avais raté le ratage de ma relation : c’était moi qui avais quitté Simon, et je n'en pleurais pas. À défaut de me consoler en délaissée éplorée, elle aurait été prête à m’épauler en incertaine torturée. Le je-m’en-foutisme, c’était trop pour elle. En y repensant, je me disais qu’à ce moment, elle devait avoir conclu à l’échec de mon éducation.


C’était la seule chose qui me donnait envie de pleurer. Ne pas savoir pleurer pour ma mère. Ne pas avoir le malheur mouillé est un drame humain.


C’était pour elle que j’avais accepté de rencontrer Simon. C’était pour elle que je m’étais persuadée que j’avais cédé à un mouvement d’humeur, et que je pouvais essuyer les bavures. Ma mère me voulait malheureuse à la maison, ou heureuse à l’extérieur de la maison. Je n’avais aucun droit, dans ce no man’s land de l’esprit, de lui imposer ma nonchalance. D’un point de vue purement pratique, mieux valait retrouver mes habitudes dans l’appartement que j’avais partagé avec Simon pendant quatre ans. Faire semblant de sourire est infiniment plus facile que faire semblant de pleurer.


***


Le lundi après-midi, six jours après que j’ai claqué la porte de la demeure maternelle, j’ai passé un coton ouaté avec lenteur. Devant le miroir dans le salon, j’ai tenté pendant dix bonnes minutes de me faire une tresse française. Lorsque mes doigts se sont engourdis, j’ai laissé tomber. J’allais me rabattre sur une queue de cheval quand d’autres doigts se sont faufilés à travers mes mèches. Sursautant, j’ai avisé le reflet de ma mère dans le miroir. Elle m’a souri calmement, s’emparant du peigne, et a entrepris de tresser mes boucles de la racine à la pointe. Les tiraillements familiers m’ont tant rappelé l’époque de l’école élémentaire que je me suis laissé faire sans histoire. Maman a pris son temps, traitant chacune de mes mèches avec déférence, prenant le temps de lisser chacune d’elles. Je lui ai tendu l’élastique que j’avais passé à mon poignet, et le simple contact de sa main sur mes doigts m’a plongée encore plus profondément dans les souvenirs de notre rituel matinal d’autrefois. Une fois ma natte fixée, elle m’a incitée à me retourner avec douceur, m’a fait baisser la tête et a jaugé la symétrie de son travail avec une excessive minutie.


Elle n’était pas pressée de regarder mon visage, mon visage mûri qui avait trahi tant de fées en perdant ses fossettes et ses rondeurs. Elle dopait ses espoirs maternels à l’apparence de mes cheveux, apparence qui elle n'avait rien trahi, puisqu’elle n’avait pas changé, offrant aux regards la même couleur et la même texture que ceux d’une enfance que maman avait chérie plus que moi-même. Elle avait coiffé son enfant. Elle n’était pas prête à discerner, sur ses traits adultes, le fait qu’elle ne l’avait pas fait pour l’envoyer à l’école.


Le temps de prendre une grande inspiration, j’ai relevé la tête, cependant qu’au prix du même courage elle abaissait la sienne. Je l’ai regardée dans les yeux. Hulk était de retour, au coin de la pupille, ni tout à fait dans le noir ni tout à fait dans la couleur ; là où toute une vie pouvait s’expliquer en une nanoseconde.


Je n’ai pas pleuré, parce que quoi qu’on en dise les miracles n’existent pas. Mais je l’ai prise dans mes bras et l’ai serrée contre ce point dans ma poitrine où tout s’étranglait. Et pour la première fois, elle s’est faite toute petite. Peut-être pour que je comprenne, un peu, ce que c’est que la griserie d’être géante pour quelqu’un.


***


Mon rendez-vous avec Simon était dans un peu plus d’une heure. Je partais à l’avance, mais je n’en avais cure : il faisait beau pour la première fois en un mois. Il y avait tellement de soleil que j’avais l’impression de mâcher de la chaleur dès que je respirais. J’ai marché vers le parc. Au moment où je franchissais le pont de la rivière Saint-Charles, je l’ai aperçu, dans son manteau trop petit. Lui ne m’avait pas encore vue. J’ai joui, l’espace d’un moment, de la nervosité que je lisais sur ses traits, de cette moue un peu stupide qui m’avait toujours délicatement horripilée. Puis une tache de soleil à ma droite a fait dériver mon attention vers la rivière en contrebas. La pluie intermittente des derniers jours l’avait comme engrossée, et maintenant elle mettait bas à des traînées mousseuses coiffées d’insectes patineurs.


J’ai oublié Simon et son manteau trop petit. J’ai tout oublié de l’âge adulte, des compromis, des replâtrages amoureux les draps aux chevilles. Je me suis souvenue de la maison et de l’Hulk apprivoisé, et j’ai occulté la peur de la candeur. Gâcher une relation amoureuse n'est pas un crime au royaume de l'enfance.


À cette heure où j’aurais pu tout arranger, donner un revers à mes conneries, être une adulte au sens littéral, j’ai réinvité mon enfant intérieur, nouvellement décongelé, et j’ai regardé la rivière glouglouter des histoires en attendant d’avoir froid.


Quand j’ai eu froid, la surface de la rivière était devenue impénétrable. Sans surprise, Simon m’avait manquée : j’étais à peu près certaine qu’il m’avait vue sans me voir. Il ne m’avait jamais connue seule, voilà tout.


J’ai relevé la tête sans hâte, et j’ai repris le chemin de la maison. La maison, c’était là où je me faisais coiffer tous les matins.


 
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   Coline-Dé   
6/6/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Le titre a failli me faire passer mon chemin ! Il m'évoque un feuilleton crétin et ne laisse rien présumer de ce qui suit.
Heureusement, j'ai continué à lire et j'aime beaucoup ce texte : une grande justesse psychologique, une écriture fine et sensible qui traite à merveille l'ambiguïté des relations mère/enfant, assaisonnée du rien d'ironie dans la tendresse qui permet de ne pas se croire piégé !

Certaines phrases, très justes sur le fond, mériteraient d'être formulées avec plus d'élégance. Je pense par exemple à

" Elle m’avait serrée dans ses bras à m’en déloger les omoplates, pendant de longues et pénibles secondes, suivant une vieille astuce pour quand on désire faire pleurer quelqu’un qu Le "pour quand" i est déjà au bord des larmes."
me parait un peu pataud.
Ou ici : "Elle n’était pas prête à discerner, sur ses traits adultes, le fait qu’elle ne l’avait pas fait pour l’envoyer à l’école."
"Le fait qu'elle ne l'avait pas fait"... pas très beau !
J'ai aussi noté avec étonnement le manteau de Simon alors qu'il faisait très chaud...

Mais ce sont des bricoles à côté de ce que m'a fait éprouver cette lucidité roublarde !

   Pepito   
16/6/2014
Bonjour Alice,

Forme : délicieusement chaotique. Les bugs donnent, curieusement, une impression de vérité. Reste que pour comprendre qui est Hulk du petit frère ou de le mère c'est pas gagné. L'utilisation de l'imparfait est pas top...

Reste de belles formules :
"mon visage mûri qui avait trahi tant de fées en perdant ses fossettes et ses rondeurs."
"des replâtrages amoureux les draps aux chevilles."
...

Fond : excellente présentation des rapports mère/fille. Le moment "retour p'tite fille", avec la coiffure d'avant école, est un délice.
C'est frais, sans pathos dégoulinant, un tournant de vie vraiment bien vu et servi avec humour... que demander de plus ?

Très bonne continuation.

Pepito

   Anonyme   
16/6/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Alice,

Sortir de la gangue de l’enfance, grandir n’est jamais facile et encore moins avec une maman Hulk qui appuie sur l’ombre.

J’ai aimé toute l’émotion que vous avez su impliquer dans votre histoire, le regard si juste porté sur une situation loin d’être toute noire ou toute blanche.

La scène de la tresse à la française m’a emportée dans un cocon de tendresse. Cette tendresse des souvenirs qu’il faut pourtant apprendre à tisser autrement pour que la vie puisse se délier dans toute sa largesse. On devine le courage qu’il faut pour s’en extraire, pour apprendre à refermer à tout jamais certaines portes pour pouvoir en ouvrir de nouvelles.

Vous me pardonnerez de ne vous être d’aucun secours pour relever les maladresses ou autres peccadilles, si maladresse il y a. Voyez-vous, lorsque je plonge dans l’émotion à l’état pur - c’est le cas ici - je m’en fous un peu que tout ne soit pas parfait.

J’ai aimé vous lire.
Merci

Cat
de retour en souvenirs…

   Anonyme   
16/6/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Alice,

Je ne pouvais vous lire sans laisser un commentaire, parce que votre nouvelle est tellement spéciale, je ne trouve pas les mots pour définir votre histoire. J'aurais pu utiliser les adjectifs tels que glacial, sombre ou triste, mais j'ai l'impression que ces mots-là ne sont pas assez forts ou hors sujet.
C'est plutôt psychologique, et il est difficile de définir les troubles intérieurs, tous les émois sont mélangés ou bien tout est vide.

Et justement ont est dans la maltraitance psychologique, la folie, la dominance d'une mère étouffant l'émotion véritable de ses enfants préférant les larmes qui dans son esprit symbolisent le bonheur, l'amour, grand paradoxe. Comme vous le dites si bien sur ce passage:

"Pour maman, depuis les nuits d’insomnies de nos années de nourrisson, les larmes c’était l’amour et la confiance d’un enfant pour son parent"

Perversité est le mot. C'est si subtile.
Je n'arrive pas trop à percevoir la personnalité de Hulk, est-il déficient mental ou bien son mental a été "endommagé" par une maman mortifère pour ses enfants? Qui est Hulk en réalité?

J'ai beaucoup aimé la partie où l'héroïne voit sa mère dans le miroir et se fait coiffer par elle car malgré tout c'est sa mère, bien que cette hallucination ne semble pas lui apporter un souvenir si heureux en apparence, elle est plus un objet que sa mère bichonne comme me le fait comprendre ce passage:

"Elle avait coiffé son enfant. Elle n’était pas prête à discerner, sur ses traits adultes, le fait qu’elle ne l’avait pas fait pour l’envoyer à l’école."

En tout cas elle ne s'est pas libérée de son emprise:

"J’ai relevé la tête sans hâte, et j’ai repris le chemin de la maison. La maison, c’était là où je me faisais coiffer tous les matins."

Petit bémol, je n'aime pas le titre, et si je suis venue vous lire c'est que j'ai aimé votre dernière nouvelle, et ça aurait été dommage pour moi.

Votre nouvelle (j'ai failli dire poème) comporte de très belles phrases que je ne vais pas relever. voilà rien à dire sur la forme:
L'atmosphère est étrange, pas de violence, ni de cris, ni de rancœur. Des émotions palpables qui n'ont pas besoin d'être dites car on les ressent fortement.

   Anonyme   
16/6/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Je partage pleinement ce qui vient d'être dit. Il se dégage de votre nouvelle une grande finesse d'analyse et une justesse dans la description des relations intrafamiliale.
Il me faut également exprimer le plaisir qui a été le mien à la lecture de la scène de la coiffure, petit moment de régression irrépressible infligée par une mère au geste néanmoins affectueux.

Oui, il est vrai que quelques phrases pourraient être remaniées qui demeurent un peu pataudes dans un ensemble subtil et pour l'essentiel particulièrement bien écrit.
Enfin, je m'associe à l'observation de Diva-Luna quand à la pertinence relative du titre.

À n'en pas douter, vous avez manifesté ici un réel talent d'auteur.

   jaimme   
6/8/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Pour moi tout est là: "Il ne m’avait jamais connue seule, voilà tout. "
Très très beau texte.
Le choix de "Hulk" est particulièrement intelligent: colère et puissance, déchaînement et incompréhension, enfance et protection. Tout cela en même temps.
Une nouvelle immensément humaine, sur laquelle on ne peut pas simplement passer. Et si bien écrite!
Merci!

   Ellon   
14/8/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Que d'émotions !! Merci Alice pour cette merveille (le titre par contre ne colle pas trop avec ce texte d'une tendresse bien réelle). Tu as vraiment réussi à me capter par ces mots si bien trouver, cette relation et ces sentiments si bien décrits. Je me revoyais moi lorsque j'étais petite, ou j'entretenais le même rituel de coiffure, et mon " je m'en foutisme " à une certaine époque. Les souvenirs ont refais surface. Tout est si vrai. L'émotion, la sincérité et la vérité étaient bien présentes. Demeure en effet quelques petites maladresses balayées en un clin d'oeil.

Ellon

Ellon

   Pouet   
20/2/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ah oui le texte est dense, l'écriture intéressante.

J'ai relevé par exemple: "C'était lui donner la vache devant le train, plutôt que le loup devant la lune.", belle comparaison.

Ou alors pour son aspect "véridique": "Ma mère me voulait malheureuse à la maison, ou heureuse à l'extérieur de la maison." Sur la forme de cette phrase toutefois, il me semble que "à l'extérieur" aurait suffit, la répétition de "maison" ne s'imposant pas.

Ou encore: "Il n'y avait jamais rien eu de plus beau aux yeux de ma mère qu'un rejeton nécessiteux." Je suis bien d'accord avec cela et l'on reste très longtemps le rejeton nécessiteux de sa môman... Moi qui habite à 500 km de chez ma mère avec mes 34 ans et mon bébé de 8 mois je suis toujours ce "rejeton nécessiteux" à ses yeux.

Cette histoire me rappelle un peu la mienne, quand j'avais une vingtaine d'années, j'étais parti puis revenu "la queue entre les jambes"...

Je pense que la psychologie de "La Mère" est parfaitement rendue même si bien sûr toutes les mamans ne sont pas ainsi, il y a beaucoup de vrai dans ce qui est dit ici.

Une lecture bien agréable au final.


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