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Asrya
29/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une belle réflexion, intense, profonde, autour de l'enfance, l'adolescence et le monde adulte.
J'ai eu du mal à embarquer dans votre voyage réflexif. Les phrases sont longues, parfois un peu lourdes et rendent le texte difficile à lire. Cela doit en décourager certains. L'idée m'intéressant au plus au point, j'ai continué jusqu'à la fin avec une grande passion. C'est un point de vue très captivant que vous nous livrez. Ces doutes quant aux "risques" de l'enfantement. Dur dur pour un parent d'oublier que son enfant n'est pas sa pâle copie miniature. La deuxième partie de votre nouvelle m'a grandement fasciné. Pourtant je ne suis pas de votre avis, loin de là. Mais ce regard que vous m'avez offert m'a séduit, et j'espère que d'autres auront la possibilité d'être charmés à leur tour. Des pages et des pages devraient être consacrées à ce type de réflexion. Je n'en ai pas eu assez. J'aurais adoré vous lire davantage, partager votre pensée et ouvrir encore plus mon esprit aux affres de ce monde. Merci beaucoup pour cette lecture, Au plaisir de vous lire à nouveau. |
Pimpette
30/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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je fais court ne pouvant pas faire autrement...
Ce texte est passionnant d'une richesse à plusieurs niveaux et d'une belle écriture....On est touché... MOi je distingue tout ce qui touche à l'enfance dans la conscience de l'auteur....superbe...de la seconde partie où je suis bcp moins convaincue des réflexions sur 'l'inibition" d'un adulte devant la transmission de la vie, la mise au monde d'un autre que soi-même! Les idées qu'on peut avoir sur ce sujet ne tienne pas cinq minutes devant un nouveau né hilare à côté de sa mère.... Ce n'est que mon o'pinion bien entendu! |
placebo
30/9/2014
a aimé ce texte
Pas ↑
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J'ai lu votre texte hier, le titre m'a attiré. Je ne l'ai pas terminé mais j'ai quelques remarques indicatives :
- J'ai du mal avec l'alternance des "on" et des "je". Le problème c'est la généralisation (partir du cas particulier pour arriver au général) avec laquelle je ne me retrouve pas du tout et que je ressens comme imposée à ma propre enfance. - Dans l'ensemble, les phrases sont lourdes, par exemple "Là où l’enfance réside, on croit d’abord que c’est dans sa chambre." l'est pour moi. Dans les phrases courtes ça ne pose pas problème mais quand elles s'allongent… - Il manque un fil directeur. Je lis, en vrac, l'enfance, le sortir de l'enfance, reproduire l'enfance… il manque de la tension qui nous donne envie de lire la suite. Il ne faut pas mal prendre mes remarques, ce n'est que mon ressenti. C'est un sujet intéressant, vous avez beaucoup de matière. Je pense à la remarque de Stephen King : à la fin du texte, il se demande "quel est le message ? Ça raconte quoi ?" et il supprime les 10% du texte qui le rendent nébuleux. Bonne continuation, placebo |
Francis
1/10/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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L'enfance, notre prison était un royaume, celui des jeux, de l'insouciance, un théâtre où le temps était congelé. Je partage une grande part de votre réflexion qui nous conduit de l'enfant qui joue, à l'adolescent qui médite pour terminer avec les parents qu'on craint d'être. Les souvenirs d'enfance sont comme une porcelaine fragile. Il ne faut pas trop la toucher ! Dans la mienne, il y a une blanche chaumine, des tomettes rouges sous mes pieds glacés, un air d'accordéon, le sourire d'une maman protectrice, un papa courageux.. Aujourd'hui, leur fantôme rôde dans les ruines de la chaumine, mon enfance aussi.
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Shepard
1/10/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Alice !
J'ai hésité à commenter ce texte, j'ai eu du mal à rentrer dedans. Je l'ai considéré comme un petit essai plutôt qu'une nouvelle du fait de son contenu. En effet je n'ai pas vraiment ressenti "une histoire" mais plutôt "une analyse". Le problème s'annonce alors, pour ce type de texte certaines formulations sont un peu trop ampoulées à mon avis. Ex : "Lors même que j’ai permis à ma plus jeune grande sœur de consommer jusqu’à la lie le bonheur de se raconter des histoires, la honte de me changer devant une porte ouverte, elle, on me l’a inoculée avant même que je la vive pleinement. Autant pour mes loyaux services. " Je ne vois pas bien ou vous voulez en venir. D'autres phrases, simples, sont extrêmement fortes et appréciables : "C’est après ce genre de moments qu’on adopte les comportements des bannis : l’assassinat consciencieux du temps, par l’inactivité en général. Si l’activité ennuie, autant ne pas se forcer et s’ennuyer économiquement. " Si l'image de "tuer" le temps est classique, celle de "s'ennuyer économiquement" est bien meilleure. "Dans le monde du cynisme, que peut-on trouver de mieux pour clamer sa nature que de bâiller ostensiblement à travers la vie ?" Celle-ci détient une certaine vérité pour moi. Je pense que c'est la phrase que je retiendrais de votre texte, bien que paradoxalement cela ne soit pas le sujet principal. Voilà un texte qui pose un point de vue intéressant mais qui manque un peu de concision et brouille certaines expressions. Un petit élagage de certaines phrases pour plus d'impact et ce serait à mon avis, un très bon texte. |
LeopoldPartisan
1/10/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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pour paraphraser voilà une bien belle réflexion sur l'enfance et son souvenir. Réflexion à laquelle on peut ne pas adhérer par son expérience personnelle, mais qui interpelle profondément quand même.
L'enfance se doit d'être envers et contre tout respecter, parfois "éducquer" à ne pas sombrer dans les travers de l'avoir au détriment de l'être. L'enfance se devrait être le terrain de l'expérimentation de la vie (rêves, jeux, peur, danger, amitié etc...) Ce qui m'a choqué au niveau de mon vécu, c'est cette sentence, que personnellement je peux comprendre, mais que jamais je n'ai voulu imposer à mes enfants, sans doute par respect pour eux et aussi parce que certains au collège on voulu "pour mon bien" littéralement assassiner. Heureusement j'ai résisté et surtout bien fantasmé ma vengeance : "Trop aimer l’enfance mène à vouloir la reproduire, et entre s’inspirer de son enfance heureuse pour le bien de son morveux et tenter de revivre son enfance heureuse pour son propre bien, il n’y a qu’un pas. " merci pour cette réflexion qui sort vraiment du lot par cette expression de la perte des repères qui font que par exemple certaines petites filles aujourd'hui se voudrait d'être plus tard Kim Kardachian ou héroïne de Secret Story, ou plutôt mon côté anar le souhaiterait FEMEN, dans tout les cas de figures reproduire l'enfance est une ineptie... |
Marguerite
2/10/2014
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Bonjour Alice,
Votre texte est fluide, bien écrit, et se lit de bout en bout sans peine. Je m’y suis toutefois reprise à deux fois sur certaines phrases, me demandant ce que vous vouliez dire. Ca tient peut-être au fait que certaines sont un peu longues… Mais la réflexion est bien construite et on arrive à suivre votre cheminement. J’ai bien aimé : « Dans le langage parental, ça s’appelle l’appel larvaire. Dans le langage de mon adolescence, ça s’appelle se laisser de la matière grise pour méditer. » Et : « un poulailler d’illusions décapitées courant encore dans tous les sens, imprimé sur le rideau dans la chambre des grands-parents. » Merci Alice pour la lecture. Marguerite. |
Anonyme
3/10/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je regrette, Alice, de ne pas avoir commenté -déjà, mais, bou djou, que vous êtes pressée de remercier...- votre très belle, franche réflexion.
Pour ma part, j'ai apprécié particulièrement le style, les virgules, les phrases longues. Elles témoignent, formellement, de la façon dont vous faites le récit du parcours de votre passé et de votre façon de considérer votre vie. Aujourd'hui. |
Coline-Dé
1/11/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Alice
Voilà un texte qui incite à la réflexion, et pas qu'un peu ! L'écriture tente de rendre compte de sentiments complexes, et les phrases sont parfois sinueuses...Malgré cela ( ou à cause ?), j'ai eu le sentiment d'y distinguer des mouvements ambigus : le seul moyen de ne pas souffrir de la perte de l'enfance serait donc d'en sortir... avouez que cela parait paradoxal ! Mais je vous suis là-dessus. Les étapes que vous décrivez peuvent être différentes selon les êtres, on finit tous par conclure qu'on ne boit jamais deux fois la même eau... Cela étant, on ne peut pas dire que ce soit le propres de l'enfance ! Vos amours ultérieures n'auront jamais la saveur du premier amour, la première victoire sera toujours affectée d'une plus-value (et personnellement j'espère bien que ma première mort sera la meilleure !) J'ai trouvé particulièrement intéressant le fait qu'aimer l'enfance puisse conduire à ne pas aimer les enfants. Le grand atout de votre texte, c'est qu'il fait écho en chacun par un point ou un autre, la réflexion passant par des aspects variés , voire hétéroclites . Et il a un parfum d'authenticité, une charge de vécu qui ne peut laisser insensible. D'un point de vue formel, je le trouve un peu dispersé, avec parfois des phrases assez lourdes. J'ai en revanche apprécié certaines trouvailles d'écriture, comme cette géniale " sénilité juvénile" : Ne plus se sentir capable d’inventer ses journées est l’un des premiers signes de sénilité juvénile. l’assassinat consciencieux du temps, par l’inactivité en général. Si l’activité ennuie, autant ne pas se forcer et s’ennuyer économiquement. |
jaimme
5/11/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'ai lu (au moins) deux fois. Un texte d'Alice ça ne se laisse pas perdre!
Je ne ferai pas l'erreur de confondre l'auteur et le personnage. Ce personnage donc est en pleine réflexion, cela part avec votre style (que j'adore), plein de poésie et mêlé sans cesse de vraies pensées. Quelle richesse? Tant qu'à juger les pensées du personnage, je dois dire que je suis en phase avec l'immense majorité de ce qui est écrit. Ce qui colle parfaitement c'est l'âge du personnage avec les étapes de la réflexion. Encore qu'on peut se dire que cette jeune femme est allée déjà très loin dans l'introspection et que ses arguments, ses jugements sur son vécu, ne sont pas du tout à l'emporte-pièce. Super! Ensuite, ce que j'ai cru percevoir et qui me semble perfectible: j'aurais préféré, et c'est la chose la plus importante qui me vient à l'esprit, que les phrases sur l'enfance et l'adolescence soient présentées comme moins "généralistes": l'enfance est... ceci ou cela; en fait c'est "mon enfance", "mon adolescence" qui m'amène à ces réflexions. Ce que je veux dire c'est que l'empathie pour le personnage serait plus grande si la réflexion tournait toujours autour du vécu du personnage en évitant les tentatives de généralisation qui obligent le lecteur à comparer son vécu à celui, généraliste, exprimé par le personnage (et donc à le rejeter car le lecteur a ses propres généralisations). Deuxième point: la poésie disparait un peu trop dans la seconde partie, au profit des réflexions. Et vous êtes si bien capable de cela, c'est dommage... Une réflexion au passage: le personnage dit que quand on est enfant on est soi, je pense (moi) que quand on est enfant on n'a pas encore abordé la critique, la distanciation vis-à-vis des parents, en fait quand on est enfant on croit être soi. C'est très confortable, c'est le mythe de l'âge d'or. Enfin deux expressions à travailler: "plus qu'à sa propre tête" et "casser les schtroumphs" (j'ai cru à la première lecture que c'était des jouets qui étaient cassés; il vaudrait mieux écrire "déchirer", non?). Bref, malgré ce chipotage, c'est toujours un moment de bonheur de vous lire! Encore! |
Anonyme
15/2/2015
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour Alice
Ce qui m'a marqué dans votre texte c'est un niveau de réflexion rare. J'ai gardé ma curiosité et mon goût de l'exploration de mon enfance, et comme j'ai 48 ans je trouve rarement d'idées ou de textes vraiment intéressants, et à mes yeux le votre l'est. J'y sens une réflexion personnelle et intelligente sur un sujet important, c'est loin d'être courant. J'ai du mal à comprendre les commentaires sur le style, peut être parce que ma mère me parlait d'un bouton sur mon nez quand je lui parlait de Sartre... Maintenant j'ai envie de répondre sur le fond. Je pense qu'il serait atroce à une personne de notre époque de vivre quelques centaines d'années dans le passé: la fermeture d'esprit, le contrôle des esprits, la violence psychique et physique de l'époque, tout cela est difficilement imaginable maintenant. Cette atrocité serait telle qu'elle vous engloutirait corps et âme. Et bien cette atrocité serait la même pour une personne du futur venant à notre époque. Nous ne le voyons pas, comme nos ancêtres ne le voyaient pas, et pour les mêmes raisons. Certaines personnes comme vous arrivent à prendre conscience de cette violence, vous avez vécu la vôtre, mais chacun a la sienne car c'est une des bases de notre société. Tout cela peut paraître effroyable mais le vrai optimiste est celui qui prend conscience des problèmes car il veut trouver des solutions. Et solutions il y a. Votre dernière phrase est terrible. J'y sens une blessure qui n'arrive pas à se refermer ? |