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Fattorius
11/4/2007
a aimé ce texte
Un peu
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Nota: "alternative" ne signifie pas "solution de rechange", mais suggère qu'il y a deux solutions possibles.
Sinon, que répondre? Comment réagirait un homme auquel on écrit "j'ai tout fait juste"? A voir... |
philippe
13/4/2007
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Il est difficile de croire que l'auteur et le narrateur ne sont pas une même personne.
si c'est le cas, que l'auteur fasse attention: les lettres publiques n'ont pas valeur de Catharsis et n''amène rien aux lecteurs. Si ce n'est pas le cas, attention quand même: l'âme du narrateur est tellement torturée par son amour déçu que le récit ne se termine pas: le lecteur n'a pas de balises correctes. |
Ninjavert
15/4/2007
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Je ne pense pas qu'il faille prendre cette lettre comme une histoire en tant que tel, mais plus pour ce que ça raconte : une simple tranche de vie.
Comme le dit Philippe, le sentiment que l'auteur et le narrateur sont une même personne est assez fort, ce qui peut justement expliquer ce côté brouillon et décousu de la lettre. Il est facile d'être clair et structuré quand on invente ou parle d'un(e) autre, mais il est nettement plus ardu de l'être quand on parle de soi. Quel que soit le cas de figure, je trouve que le but est atteint. C'est plus touchant que structuré, c'est plus émouvant que professionel. Mais n'est ce pas l'essence même d'une lettre d'amour, et à fortiori d'une lettre de rupture ? |
Maëlle
27/4/2007
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Ces mots là vibrent peu quand on ne sait pas qui les dit, ni qui les lit. Trés vite on se dit "ce n'est pas moi", et on s'éloigne, par pudeur ou par désinterêt, peut-être les deux.
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Marsupilmi
27/4/2007
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Ce qui ressort essentiellement de ce texte c'est MOI.
Et LUI, que t'a-t-il demandé que tu n'as pas apporté, ou cessé d'apporter ? est-il vraiment le salaud d'égoïste suggéré ou bien un déçu lui aussi, réagissant à sa manière, mieux armé pour compenser avec les copains, la bière, le foot ? Il s'agit là d'une question de société abominablement complexe, faisant intervenir des paramètres individuels mais aussi d'autres, collectifs, ceux-là. Et puis si l'on rapproche les deux premiers textes de l'auteur, on est fondé à se demander s'il ne s'agit pas tout simplement de quelqu'un qui aime à se faire pleurer en se racontant des histoires tristes à se flinguer. Ca existe ! |
Tchollos
27/4/2007
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L’écriture a des vertus cathartiques. Coucher les mots sur le papier, c’est aussi une manière de les enlever de la tête. Bon débarras. Je n’aime pas trop ce « style » simplement parce que je me sens troublé, plus témoin que lecteur, mais je respecte la démarche.
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widjet
6/5/2008
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En effet ça sent le vécu...Je n'ai pas trop aimé mais par respect et considération je peux trop me prononcer davantage si ce n'est préciser que lorsque ça colle de trop près à une "vraie" réalité, on perd un peu son sens critique. Alors je ne dis rien. Pourquoi un comm alors ? Juste pour dire que j'ai lu.
W |
jaimme
26/12/2009
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"incompréhension naissante", dit l'exergue. Je vois plutôt une touche finale à deux trajectoires qui ne se sont jamais réellement rejointes!
Auteur/narrateur? Je ne rentrerai pas dans le débat et prendrai cette nouvelle comme telle. En tout cas si les commentateurs ont pris ce texte pour une réalité c'est que le ton est juste, non? "Je t'en veux d'avoir existé" et autres phrases montrent un vécu en tout cas. Le style maladroit, voulu ou non, donne bien plus de force à la lecture. Je ne note pas, dans le doute, mais j'ai été touché. |
senglar
5/10/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Aliceane,
C'est la confusion dans cette tête - un total milk shake :) - amour, désamour, rupture, soudure de fortune ou de pis aller pour peut-être un mieux aller ou un statu quo dont on se contenterait. Lui n'a plus rien à proposer après avoir trahi ses promesses d'après serment, elle n'a à proposer que le choix de couches pour bébés, le choix offert est un choix de Bobonne. On conçoit qu'il ait peur ; et à elle, que lui restera-t-il après toutes ces compromissions ? Voilà un couple usé sitôt que formé. Vivre à la colle a ceci de bon qu'on peut s'en aller sans dommage ni fracas si l'on s'est trompé. Le problème est qu'ici nos lascars ont employé de la super glu. Désespérant ! Oserais-je dire que si le primate est bas de plafond la dame ici n'est pas très haute de plancher. Stalactite et stalagmite ne sont pas prêts de se rencontrer et encore moins de se souder. Le temps de la géologie n'est pas celui de l'amour. Un séisme et brisons là ! Ne faites pas de compromis Madame ! Partez pendant qu'il est encore temps ! Ben oui quoi :))) Bon, ici, on n'a que son point de vue à elle. Il aurait fallu des pensées en parallèle voire en échos sonnants ou dissonants. Chacun ici joue seul au ping-pong. senglar alias brabant |
cherbiacuespe
16/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Un seul point de vue exposé, difficile de prendre parti, de se positionner. Le fond ne dit finalement rien de cette lente descente vers l'incompréhension mutuelle. La forme n'a rien d'exceptionnelle mais rend bien l'humeur désespérée de madame, donc c'est plutôt réussi.
Je dirais qu'il s'agit là d'un cas d'école : se séparer vite pour éviter de devenir prisonnier d'une situation délétère. |