|
|
Anonyme
25/7/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
|
La révélation que quelque chose ne va pas est bien amenée, je trouve, avec ce thé au caramel maintes fois promis. Peu à peu, la conversation de la mère se met à dérailler, et je trouve ce décalage croissant bien géré.
Une histoire simple, efficacement racontée à mon avis. Un thème classique, une écriture directe, assez transparente. |
Pascal31
25/7/2011
a aimé ce texte
Bien
|
Un court récit qui n'a rien à faire en "Policier/Noir/Thriller".
L'histoire est assez émouvante, sans tomber dans le pathos. Les dialogues sonnent juste. J'ai tiqué sur deux ou trois choses, comme la répétition de "j'esquivai un sourire", par exemple, ou encore, à la fin, le médecin qui referme "le lourd verrou" (trop appuyé, à mon goût). Je n'ai pas bien compris non plus pourquoi le mari et les filles ne rendaient pas visite à leur mère : OK, celle-ci pense que son mari est décédé et qu'elle n'a jamais eu de filles, mais ça ne devrait pas les empêcher de vouloir la voir, non ? Après tout, cela semble aussi très difficile pour le fils... Mais là, c'est une appréciation toute subjective de ma part. Quoi qu'il en soit, un récit sensible, où l'émotion arrive à poindre en peu de mots. |
Perle-Hingaud
25/7/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Une nouvelle qui se lit d’une traite, agréablement : l’écriture est souple, l’intrigue bien amenée, par petites touches, en conservant des non-dits.
J’ai cependant été arrêtée par quelques points, comme : « "Au moins, ça m’apprendra à vouloir faire la conversation…" » : le futur employé m’a étonné. Le prof "donnait" histoire ? enseignait ? "Tu sais, je suis assez bien pris": expression inconnue. Par ailleurs, pour le fond, à relecture j’ai buté sur des points qui me semblent incohérents avec la situation de la mère telle que je l’imagine avec cette chute : elle utilise un couteau, la présence d’une mezzanine dans cet endroit, et, mais je peux me tromper, le cadeau du fils : l'encens, ça ne se fait pas brûler ? (problème de la manipulation du feu). Si mon interprétation est fausse, le lourd verrou me semble alors excessif. Merci pour cette lecture. |
macaron
29/7/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Je m'attendais à autre chose. Un peu déçu donc même si la lecture est aisée, et le style simple, sincère me convenant bien. Le thème est souvent traité chez Oniris, mieux qu'un sondage, il doit certainement refléter une angoisse nouvelle et universelle.
|
Gerwal
3/8/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Un 'thé au caramel"... toujours promis, (mais jamais servi) comme une obsession...
Des sculptures (modelages... poteries ...,) toujours les mêmes... comme une obsession... Tout était là, pourtant, pour nous emmener doucement vers la chute, mais je n'ai rien vu venir ! (juste un observation: l'utilisation d'un couteau -pas forcément tranchant, pour faire du modelage- et d'un briquet pour allumer l'encens ne me semblent pas incohérentes: rien ne dit que la mère de Gaétan est seule dans cette pièce, qu'il n'y a pas un ou plusieurs infirmiers ou ergothérapeutes, etc.) |
alvinabec
3/8/2011
|
Bonjour,
C'est efficace même si la mise en place est un peu longue. Le champ sémantique pauvre est bien troussé pour une maladie dégénérative. Un tout petit moment de vie tout simple...A vous lire. |
aldenor
3/8/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
|
J’ai aimé les passages descriptifs au début, la mère, l’atelier ; le jeu des regards/non-regards. En somme, la mise en scène.
Mais ensuite les dialogues prédominent et certains manquent de relief. On pourrait penser à intégrer certains de ces dialogues au texte non dialogué. On découvre progressivement la folie de la mère : c’est subtilement amené. L’insistance du thé caramel. La distinction grossesse fille/garçon, saisissante, moment fort de la nouvelle. Perle-Hingaud relève quelques drôles de tournures, auxquelles j’ajouterai : Esquiver au lieu d’esquisser un sourire. « En ne me regardant pas » au lieu de « sans me regarder ». |
Anonyme
2/9/2011
a aimé ce texte
Un peu
|
"Cela m'avais beaucoup pein quand j'ai appris son décès, tu sais".
Cela me semble un peu emprunté comme réaction. Il s'agit du décès de son père quand même! De manière générale je ne sens pas le fils. Ce qu'il est? ce qu'il pense? Il fait son devoir de fils c'est tout. C'est "un peu" triste, seulement "un peu". La mère ne va pas bien ça se voit très vite mais est-ce que cela suffit pour qu'elle puisse se permettre de décrire avec tant de détails une grossesse (attente d'une fille) avec tant de douloureuses précisions alors que justement elle n'en a pas eu l'expérience? Sinon il y a un certain fond doux et mélancolique. |
widjet
2/9/2011
a aimé ce texte
Bien
|
Je trouve que c’est plutôt délicat, que ce soit le traitement ou l’écriture. J’ai bien aimé. On imagine en filigrane ce que la souffrance du fils a du être, maintenant, on le sent désormais dans la phase d’acceptation. C’est finement dit et observé, je trouve et jamais larmoyant (à l’instar de ce « je t’aime » bref et sincère et cette phrase de fin tout en pudeur).
Il y a aussi cette phrase « Mais moi, j’ai préféré t’attendre que t’avoir » assez terrible dans le genre violence sourde. Le passage antagoniste sur la naissance d'une fille/garçon m'a plu, il est bien rendu. Quelques bricolos comme « j’esquivai un sourire » assez étrange et le « D’un coup sec et excédé » (un coup excédé ?) Un premier texte intéressant et sensible qui en appelle d’autres j’espère. W |